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mem94mem
118 abonnés
575 critiques
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1,5
Publiée le 24 avril 2016
J'avais beaucoup aimé Boyhood. Ce dernier opus n'a aucune intrigue, n'est absolument pas crédible et la personnalité/psychologie des personnages a l'épaisseur d'un cheveu. Rien n'est approfondi, les familles sont complètement absentes. Comment tout ce que l'on voit dans le film peut-il se passer dans une sorte de weekend d'intégration improvisée, sans même que les cours aient commencé, gros mystère. C'est le tableau d'une époque, celle où Richard Linklater fréquentait la fac, un film d'ambiance qui nous rabâche les mêmes morceaux hyper clichés des années 80 (Blondie, The Knack, Pat Benatar, Pattii Smith, etc). Elvis Costello et les Talking Heads sont cités, pourquoi ne pas les avoir mis dans la bande son ? Le sport célébré dans le film est aussi charismatique pour les Français que le cricket, cela nous vaut une longue scène particulièrement pénible. J'ai donc trouvé le films globalement raté.
Bonne reconstitution des années 1980, mais c'est bien le seul intérêt du film. Bavard, sans véritable histoire à raconter, on se demande sans cesse quand cela va commencer, mais rien n'arrive. Ce serait olutot un feuilleton pour Television, genre 10 minutes en pré prime Time...
Voilà un film qui aurait mérité l'éblouissement mais qui passe à côté de son sujet. Nous sommes dans les années 80, un jeune étudiant rejoint son équipe de sport qui habite une maison fantastique. "Everybody wants some !!" est une sorte de musée ambitieux qui restitue avec talent (et donc beaucoup d'argent) une époque avec ses musiques, ses vêtements, ses looks absolument incroyables, ses jeux vidéos et ses égarements de la jeunesse consommatrice. En fait, plus qu'un film, le long-métrage est un hommage vibrant au métier d'accessoiriste et de décorateur. De ce point de vue, l'œuvre de Richard Linklater est totalement bluffante. On s'immerge dans un univers totalement décoiffant où chaque objet, chaque costume, chaque coiffure brillent de réalisme. Certes, on perçoit très vite à travers l'époque retracée la critique sur notre propre univers contemporain où l'omniprésence des images et des jeux, l'hyper-consommation dominent sur la relation humaine. Mais tout cela est-il suffisant pour faire un film ? Hélas, non. Le film, profondément long, ne raconte rien. On suit avec hébètement les pérégrinations de jeunes étudiants hétérosexuels, lourds, dans leurs fêtes estudiantines ou leurs escapades sexuelles. Tout cela est sans aucun intérêt, disons pas plus que les téléréalités du moment où l'on regarde la bêtise humaine se disputer, se draguer et se pavaner au soleil. "Everybody Wants Some !!" est donc décevant, particulièrement pour un réalisateur dont on avait tant aime les juste délicats et sublimes "Boyhood" ou "Before Sunrise".
Je suis un homme…Je suis un homme…Quoi de plus naturel en somme…
Une suite de bizutage sans queue ni tête, ni le début de la fin. Jake arrive sur le campus et c’est la vraie vie qui commence par un WE de débauche. Les années 80 en pleine démesure, bien réalisé et surtout bien reconstitué mais sans véritable intérêt. Les grosses teufs, les blagues de sportifs et la drague, rien ne nous embarque et on s’ennuie vite parmi cette joyeuse bande sympathique au demeurant mais c’est juste un chouette tableau de co-locs, plus ou moins lourds, dont quelques phénomènes sont assez baroques.
Le héros est sage et tout à fait quelconque. Au passage un flirt qui semble se transformer en amourette. A signaler tout de même une palette d’univers très bien réalisée : Disco, Punk, Country et « Art School ».
Bref, les soucis mineurs d’étudiants qui découvrent l’autonomie réservée au nantis dans l’Amérique insouciante des années 80.
Fast Food Nation était un vrai bijou mais ce dernier opus de Richard Linklater ne m’a rien raconté ou alors j’ai loupé un truc subliminal, trop de fumettte et de poudre aux yeux. Bof…Bof
C’est un film formellement excellent : superbe reconstitution des années 80, belle réalisation dans les tons pastels et de la luminosité, acteurs inconnus charismatiques.
Mais j’ai vite décroché tant j’ai trouvé le scénario inintéressant si ce n’est le rappel de l’insouciance des années 80.
Sinon c’est un peu une caricature de jeunes sportifs, peu de cervelle et des hormones en effervescence.
Extrêmement fun et délirant, la bande son est génial, l'ambiance est génial, on a juste envie de s'éclater avec ces gars et de vivre notre vie avec plus de légèreté.
une photographie certes fidèle à l'époque. mais l'on déplore l'absence de scénario et un jeu d'acteurs démodé, amateur. on se limite à drague (et sex), alcool, discothèque, jeux : bien mince pour faire un film! donc inutile et l'on décroche très vite.
Je ne sais pas quel âge à l'auteur de ce film. Si il a plus de cinquante ans, sa mémoire a passablement flanché. Si c'est un jeune, il nous décrit un monde qui n'a jamais existé. D'une part, on retrouve tous les fantasmes des seventies avant les années sida, avant Michael Jackson, avant l'arrivée des jeux vidéos. A montrer à tous nos enfants planqués dans leur chambre devant leurs écrans. Ici la vie est réelle avec de la chaire, de la sueur, des poils partout et de l'insouciance complète, aucune prise de tête. Des jeux de carte, des vinyles, de l'alcool et des filles. La déconnade permanente et la certitude d'un avenir brillant. D'autre part, peu de trace de la cigarette omniprésente, d'une période malgré tout assez sombre où les minorités sexuelles n'étaient pas sorties des placards, ou les femmes émergeaient à peine de leur cuisine et ou les drogues étaient plus présentes qu'aujourd'hui quoiqu'on en dise.
Le film n'a aucune intrigue, aucune tension. L'idée est de nous plonger dans une atmosphère, celle décrite plus haut, mais qui appartient aussi à l'outre atlantique. Difficile pour un européen qui ne connaît pas l'ambiance des campus actuels, d'identifier ce qui est vraiment de l'époque et ce qui est de l’Amérique.
Une curiosité assez enlevée, mais sans grande portée.
Everybody wants some et c'est vrai! I want some! Ce film est naturellement drôle et les personnages sont tous aussi attachants alors qu'il en défile une dizaine. R. Linklater a parfaitement choisi son époque et sa bande-son qui ajoutent une touche colorée à cette comédie feel good. En sortant de la salle, on a qu'un regret: que le film n'ait pas duré 2h de plus.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 21 juin 2020
Honnêtement, je ne sais pas quoi penser de Everybody Wants Some !! Je l'ai regardé avec un ami hier dans l'après midi. J'espérais tellement plus. La plupart des acteurs ont fait du bon travail mais certains des collégiens avaient l'air d'avoir 35 ans. L'histoire est juste mauvaise. Le film rebondi tellement d'un sujet à l'autre sans entrer dans aucun d'entre eux. J'ai continué d'attendre et d'attendre que le film se passe bien. Ensuite, les crédits ont commencé à défiler et je me suis tourné vers mon ami et j'ai dit qu'est que c'était que ça ? Qu'est-ce qu'on vient de regarder ? J'ai perdu 1h57min qui ne reviennent jamais sur un film dont la meilleure partie était le générique de fin. Je suis désolé mais je suis honnête. C'est tout simplement mauvais et même très mauvais...
Comédie très sympa ! C'est frais, c'est moderne, c'est relevé, même si ce n'est pas forcément très drôle. Toute cette bande de personnages masculins donne plein de dynamisme au film, et contient une vrai diversité de caractères forts créant de nombreuses situations décalées. Mais on pourrait dire que ce film, "c'est un peu toujours la même chose", car il n'évolue pas spécialement. Après avoir totalement accroché au début, on peut passer par une petite phase de lassitude au milieu, mais pour au final ne pas avoir envie de quitter cette ambiance à la fin du film. Mais on se dit quand-même qu'y être est forcément encore plus sympa que de regarder. Cela reste, malgré tout, un très bon film du genre.
Richard Linklater en voulant revisiter ses années de campus en retrouve la légéreté mais pas la profondeur. Toujours aussi avare de dramatisation, cette fois-ci, ca se retourne un peu contre son film, ode sympathique mais trop anecdotique
Le seul mérite de ce film, c'est peut-être la dernière demi-heure, qui permet de le voir comme en écho au magnifique film de José Luis Guerin "L'académie des muses". Une réplique mérite aussi d'être soulignée : l'un des protagonistes interroge les autres en leur demandant s'ils ne trouvent pas étrange de ne parler que de sexe quand ils sont entre eux et de base ball, quand ils sont avec les filles... J'ai trouvé beaucoup de scènes et de dialogues affligeants et n'y trouvais pas d'intérêt. Heureusement, que j'avais cette grille de lecture possible en référence au film de Guerin !
Les acteurs sont excellents et l'époque est bien rendue (belle image, costumes et look général) mais le scénario est inexistant et on en a un peu rien à faire de ces gars bas du front qui ne pensent qu'à boire et à baiser au sein de l'université...