Avis : Everybody Wants Some !! - Page 3

La première partie est quasi identique à celle de Génération rebelle, c’est à dire qui ne raconte absolument rien mais dégageant malgré tout un minimum de sympathie (notamment grâce à son excellente bande son), enfin là aussi j’ai eu un mal de chien à m’habituer à la fakitude des personnages, on est dans le cliché intégral des années 80, rien ne parait vrai … Puis la seconde moitié du film révèle les sentiments entre Jake et Beverly, j’irai même jusqu’à dire que l’actrice sauve à elle seule le dossier, dégageant vraiment une malice rarissime dans l’attitude et le regard, c’est très communicatif, cependant la fin arrive trop vite là où ça devenait vraiment touchant et donc intéressant, dommage.

Everybody wants some !! est une comédie assez originale sous fond d’années 80 avec notamment une bande son géniale ! On s’y croirait ! On suit alors un jeune avant ses débuts à l’université qui rencontre ses colocataires juste avant que la nouvelle année commence. Sans réel scénario, on suit la bande de jeunes qui vivent simplement et profitent de leur jeunesse. On reste principalement focalisé sur Jack mais on le voit simplement sur quelques jours et rien de plus. Il n’y a pas de vraie fin et on reste d’ailleurs sur la notre. Pourtant le film reste quand même drôle, suivant des sportifs assez lourdots par moment mais qui sonnent assez vrais. La plupart ne cherche pas l’amour et surtout ne pense pas le trouver et pourtant c’est lorsqu’on s’y attend le moins qu’il arrive. C’est ce qui arrive avec Jack grâce à un simple coup de téléphone qui déclenche tout et clôturera le film. La bande originale est vraiment excellente et on aime réécouter des titres cultes qui ont marqué notre enfance dans le film. Le film reste très américanisé entre les sororités typiquement américaines et le Baseball un sport que l’on n’a pas beaucoup chez nous.

En résumé, Everybody wants some !! est une comédie sympathique qui refait plonger dans les années 80 et les sororités américaines et toutes ses dépravations. Richard Linklater aime plonger les spectateurs dans le passé et il le réussit plutôt bien avec cette nouvelle comédie.

une photographie certes fidèle à l'époque. mais l'on déplore l'absence de scénario et un jeu d'acteurs démodé, amateur. on se limite à drague (et sex), alcool, discothèque, jeux : bien mince pour faire un film! donc inutile et l'on décroche très vite.

Pour moi Richard Linklater sera toujours le créateur de ce projet fou qui a accouché de « Boyhood » une des plus belles chroniques de vie du cinéma. Son nouveau film était donc assez attendu. Il revient avec une comédie pleine de nostalgie sur les années 80 dans le contexte estudiantin. On suit la pré-rentrée à l’université (en fait le week-end précédent) de Jake, lanceur de l’équipe de baseball universitaire. Arrivé dans la maison où il va résider, il fait la connaissance des autres membres de l’équipe et commence trois jours de fêtes, de soûleries et de blagues. Ce qui au premier regard frappe c’est la reconstitution capillo-vestimentaire de la dernière année de la décennie seventies, qui, il faut le dire, avec ces mecs à moustaches, cheveux mi- longs, minishorts et t-shirts et chemises cintrées (et cols pelle à tarte) pique quand même pas mal les yeux ! Ensuite l’histoire est un peu celle de tous ceux qui entrent dans un groupe/ une équipe et tentent d’en saisir les codes et rituels pour s’y intégrer. C’est drôle, endiablé et léger. Le film parlera plus, c’est certain, au public américain tant les codes du campus à l’américaine sont différents de ce qui se passe en France et le baseball une activité qui fait très autochtone. Mais, l’ensemble est agréable et se laisse regarder avec plaisir. Un film pas forcément nécessaire, mais qui ne fait pas regretter de l’avoir vu. A vous de voir.

Et bien, on est loin de "BoyHood" là, très loin ! Un film nostalgique plutôt sympa, mais c'est un peu creux tout ça... Succession de soirées sur un campus avant la rentrée où les membres d'une équipe de baseball apprend à se connaître ....C'est souvent drôle mais c'est à peu près tout....
Linklater nous montre l'état d'esprit plutôt insouciant qu'il pouvait y avoir avant le début des cours où la compétition entre tous et à tous les niveaux, que ce soit en cours ou sur le terrain. Un peu à l'image du monde en fait... Comme le faisait remarquer Jake "tout tourne à la compétition..." Tout va devenir du chacun pour soi et finit la camaraderie, la déconn' etc... avec le début des cours tout comme dans la vie où l'état d'esprit du chacun pour soi commençait à se faire sentir... Je l'ai en tout cas pris comme ça et j'espère qu'il y a un peu de ça parce que sinon ben ça tourne un peu en rond et le film n'aurait pas grand chose à raconter... Même si c'est sympa à regarder, il ne restera pas dans nos mémoires bien longtemps ...

Pas vraiment d'histoire, pas vraiment d'intrigue, pas vraiment de scenario, juste des mecs à l'université qui veulent k**. Je déconseille.

On attendait avec impatience le nouvel essai du cinéaste impertinent qu’est Richard Linklater. Après sa saga Before ou récemment Boyhood, il nous emmène dans la folie des années 80 en suivant les premiers moments de Jack sur un campus universitaire aux Etats-Unis. Loin d’être un simple teen-movie, Everybody wants some !! est hilarant de liberté. Le réalisateur met un point d’honneur sur sa mise en scène en reconstituant l’époque au travers de la musique, des décors et des costumes. Dans l’inconvenance et la parodie, le film n’a aucune retenue mais n’est jamais excessif. Les acteurs seraient presque inoubliables tellement leurs dialogues sont pleins de spontanéités. Tout ce rythme frénétique et nostalgique se justifie également par le souhait de dresser le portrait d’une ère que nous ne connaîtrons plus. Cet instant où chacun vivait sans prévoir le lendemain et dans une facilité d’émancipation.
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Un film qui m'a fait rire du début à la fin ! Deux heures à suivre des loustics se bituré la tronche et autres distractions du genre sur un week end hautement animé, l'éclate. Qui plus est avec un réalisateur talentueux comme Richard Linklater qui se roule dans le kitsch, à raison d'ailleurs car il réussit une pirouette étonnante à savoir rendre ces " écervelés " charmant et sympathique. Une comédie fraîche saupoudré d'une légère once de mélancolie qui rende ce cocktail délicieux et attachant, une belle réussite.

Film pop-corn par excellence, ce tenn movie n'est qu'un prétexte à la course aux filles dans le milieu universitaire des années 80. Sois disant joueurs de base-ball universitaire,(on ne les voit sur le terrain qu'une fois), tout le film se base sur ces gars à la réplique parfaite, passer de party à party, entre boite disco, country ou encore punk. Bonne musique, blagues potaches, humours moyen, on fait surtout la part belle à leur amitié commue et aux quelques rares relations qu'ils s'octroient parfois. un film sympas sans plus.

Encore un film de campus américain, avec des mecs et des nanas comme on n'en fait plus, et des super tubes de l'époque, permettant de replonger dans l'atmosphère 80' avec ses propres souvenirs, ou de découvrir stupéfait une attitude décontractée et désinvolte si on est plus jeune..Mais c'est tout, la deuxième partie du film est un peu longue, surtout qu'on n'est pas passionnés par le base-ball et on reste un peu sur sa faim à la fin.

Rares sont les cinéastes américains qui savent aussi bien filmer que Richard Linklater « la vie » dans ce qu'elle a de plus simple et de plus beau. Everybody Wants Some!! est une célébration bienveillante et géniale de la jeunesse des années 80, une jeunesse unifiée dans la fête et la musique. L'époque est admirablement reconstituée grâce à une bande son excellente et une direction artistique hyper méticuleuse (on ne reviendra pas sur la direction photo de ce film qui est juste catastrophique).

Si l'on ne devait retenir qu'une chose de Everybody Wants Some!!, cela serait la bande-originale délicieuse qui nous redonne à écouter nos grands classiques (que, pour ma part, j'ai aussi souvent écouté à fond les vitres de la voiture baissées... On s'identifierait presque...) à commencer par My Sharona. Mais si l'on regarde autre part que la playlist appétissante, on trouve bien peu de bons points à ce film si ce n'est des jeunes acteurs assez méconnus mais qui s'en tirent admirablement grâce à leur dynamisme et leur grain de folie. Car, les gags sur le bas de pantalon se ressemblent, ne se diversifient pas jusqu'au bout, les dialogues prennent une place monstre très rapidement, à tel point que l'on s'ennuie. Les passages dans les boîtes de nuit au son monté à fond (attention pour ceux qui le visionnent en appartement, un coup de télécommande sera nécessaire si vous voulez rester amis avec vos voisins...) nous réveillent, attirent quelque peu notre attention, puis l'on replonge dès que le calme plat revient... La fin est toute connue d'avance, et s'arrête trop brusquement pour ne pas interpeller. Dommage que ce film sonne creux, car les jeunes acteurs ont de la fraîcheur à revendre et la bande-son est délicieuse.

Richard Linklater fait son film cool attitude. Ferris Bueller, No Pain No Gain, Dope. Pour ne citer que l'essence même. Un film qui fait du bien.

Après avoir tourné son dernier film, par paliers, sur douze ans, avec le succès que l’on connaît à Boyhood, Richard Linklater en revient à un matériau plus léger, une comédie nostalgie estudiantine. Mais le propos semble incontestablement lui tenir à cœur, du fait, sans doute, qu’il s’agit là d’un retour en arrière, un retour dans sa jeunesse texane. Everybody Wants Some, donc, ou comment faire d’un sujet anodin, les premiers jours d’université d’une bande de mecs, en 1980, un long-métrage de cinéma.

Looks désuets, coupes démodées, oh que oui, les protagonistes, ici, sont tous les archétypes des jeunes branchés du début des eighties, filles ou garçons. Mais fondamentalement, le monde universitaire n’a que très peu changé, entre fêtes délirantes, consommations excessives de tout ce qui fait rire, attirance prédominante pour la pratique sexuelle et, accessoirement, études poussives. Linklater nous sert, en sommes, un film d’étudiant, une sorte de pendant à ce qui fût fait dans les années 90, et encore aujourd’hui, en mode rétro.

Tout est bien chorégraphié, mis en scène. Les interprètes sont bons, voire excellent, pour certaines d’entre eux. On sent que le film tient à cœur au metteur en scène. Que manque-t-il donc à Everybody Wants Some? Eh bien de la substance. Oui, aussi plaisant soit-il à visionner, le film n’est qu’anecdote, petit passage amical dans un monde d’un autre temps, dans une baraque d’étudiants comme il y en a des millions d’autres. En gros, le film manque d’une certaine profondeur, faisant du public le simple spectateur passif d’une sorte de documentaire nostalgique. Pour la passion, on repassera. Mais c’est déjà pas si mal que de réussir à faire de l’anodin quelque chose d’intéressant. 13/20

Beaucoup de charme dans ce film sur le passage à l'âge adulte qui repose sur presque rien (le scénario consiste en une série de fêtes sur un campus) mais qui met de bonne humeur par son énergie. Voir ma critique complète sur mon blog :