Votre avis sur Dans La Forêt ?
1,5
Publiée le 20 février 2017
Un mauvais film !! Le scénario est nul !! Les acteurs surtout Jérémie Elkaïm sont mauvais ou peut être mal dirigés, les dialogues sont nuls, la photographie idem !! Il ne suffit pas de tourner dans une forêt et dans le noir pour créer une atmosphère !!! Ce film n'a aucun sens et le twist final le démontre bien !! On ne comprend rien !! On ne sait pas ou le réalisateur veut nous amener ni même ce qu'il veut nous dire !!! C'est quoi l'histoire ? Un film fantastique ? Sérieusement ? Bref un ennui total, il y a encore du chemin à parcourir pour égaler les américains mais je crois que certains français y parviennent ! Gilles Marchand il faudra faire mieux pour me convaincre la prochaine fois ! C'était bien tenté mais je trouve que c'est raté !
3,0
Publiée le 17 février 2017
Voilà bien un curieux film, excursion trop rare (et surtout trop peu réussie) du cinéma français dans le cinéma fantastique. Un cinéma fantastique qui vient titiller le spectateur par un aspect sensoriel troublant et déroutant, un cinéma fantastique qui ne sent pas l'artifice usé jusqu'à la corde et qui ne s'excuse pas d'exister. "Dans la forêt" est donc une belle surprise dans laquelle Gilles Marchand fait preuve d'une belle maîtrise de sa mise en scène. Il s'agit donc ici de deux frères allant retrouver en Suède leur père qu'ils n'ont pas vu depuis un an. Celui-ci, un peu inquiétant (il prétend ne jamais dormir) devient de plus en plus imprévisible et terrifiant quand il s'isole dans une cabane en forêt avec ses fils et qu'il se dit que ce serait sympa de rester là pour toujours. En plus de ça, le jeune Tom a des visions, pressentant une menace sourde et flippante... Certes, le film n'est pas toujours convaincant, en particulier quand il fait traîner en longueurs son dernier acte, carrément déroutant tout en ouvrant de nouvelles perspectives. Mais reconnaissons à Gilles Marchand un savoir-faire indéniable, faisant de la forêt un personnage du film à part entière, influant clairement sur le comportement des personnages. Si le cinéaste ne montre pas tout et préfère laisser son récit libre d'être analysé comme on le souhaite, les pistes qu'il dégage sont passionnantes alors qu'il se permet des incursions dans le fantastique sans jamais sombrer dans le ridicule. C'est donc un film troublant qu'il met en place, aidé par la présence de Jérémie Elkaïm en père de plus en plus inquiétant et surtout par le talent du jeune Timothé Vom Dorp, incarnant un gamin ressemblant étrangement au Danny de "Shining" dans un rôle difficile mais qu'il interprète avec force.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 15 février 2017
Ce film de Gilles Marchand est plutôt une réussite. Deux frères, dont le cadet est suivi par une pédopsychiatre, vont rejoindre en Suède leur père divorcé. Ce père (interprété par Jérémie Elkaïm) va les entrainer dans un périple dans la forêt suédoise. Les deux enfants vont alors devoir faire face au comportement étrange de leur père et à des apparitions inquiétantes pour le plus jeune, le réalisateur joue alors avec le spectateur à savoir s'il s'agit ou non d'hallucinations pour la plupart effrayantes qui auraient pu donner au film sa classification dans le genre épouvante. En outre, l’atmosphère est plutôt lourde notamment quand vient la nuit dans cette forêt. Malgré un rythme plutôt lent, « Dans la forêt » bénéficie d’une qualité d’interprétation non seulement de la part de Jérémie Elkaïm, mais aussi des deux enfants (Timothé Vom Dorp et Théo Van de Voorde), d’une intrigue intéréssante laissant libre court à une interprétation psychanalytique et d’un magnifique cadre (magnifique nature suédoise avec ses forêts et ses lacs).
3,5
Publiée le 10 février 2017
Dépaysant, hors-norme, « Dans la forêt » signe le retour déroutant de Jérémie Elkaïm aux côtés d’un duo d’enfants qui le dépasse par leur talent.
En pleine escapade dans les fonds forestiers de la Suède, le film offre un magnifique décor libérateur avec des clichés de lacs scandinaves, de sapins à perte de vue et une cabane authentique. Gilles Marchand arrive à faire ressortir la pureté de nos sentiments les plus innocents dans une simplicité du décor, des personnages autour d’une complexité évasive.
Jérémie Elkaïm joue le père. Intriguant, autoritaire et par moment détestable, sa coquille va pourtant s’effriter avec tact sur le fil du métrage pour laisser place à un personnage désemparé et perdu. Il ne sais pas comment faire plaisir à ses enfants, par quel moyen leur prouver son amour et tenter de les retenir face à une maman omniprésente.
Le plus petit des deux frères, Tom est brillamment interprété par Timothé Vom Dorp. Dès les premières secondes, les bases se posent et l’imposent comme le personnage central du film. Peu de dialogue, beaucoup d’émotions, de jeu de regard et d’expressions faciès, le spectateur se soumet complètement à sa vision innocente. Même pensées, même naïveté, imagination débordante, on retombe entre les rêves et les cauchemars de nos plus jeunes âges. Par ailleurs, un décalage se creuse entre lui et son frère, Ben légèrement plus âgé et plus idéologue.
Toujours dans une émotion infantile forte, « Dans la forêt » se positionne comme un film d’épouvante pour enfants. Rien de violent ni de méchant, le réalisateur exploite toujours plus notre naïveté à travers un monstre terrifiant. Quelques apparitions glaciales, un physique déplaisant, il est difficile de comprendre sa véritable démarche qui prendra un sens à la toute fin… Une modernisation du mythique « La Belle et la Bête ».
L’intrigue elle, ne s’explique pas mais se vit avec un regard d’enfant. Elle prend un tournant brutal dans un des rares dialogues de Tom où ce dernier pose une question à son père : Une interrogation ouverte sur une série de questions avec toujours cette barrière entre la réalité et la fiction…
Bilan : Un thriller à la française brillamment écrit dans un authentique décor suédois, mais peut être trop déroutant pour un large public.
4,0
Publiée le 18 février 2017
Ce film est très bien fait.
Dès le début on est embarqués dans une angoisse, un mystère, des inquiétudes.
L'ambiance est excellente et les acteurs jouent parfaitement bien, surtout le petit garçon.
Aussi, j'aime bien les films fantastiques.
Je mets 4 étoiles et pas 5 car j'ai trouvé la fin trop déroutante.
3,5
Publiée le 15 février 2017
Balade entre les troncs. Filmé dans un décor unique, le film apparaît comme un huis clos évolutif qui change au fil des arbres. Deux enfants et leur père passent leurs vacances dans dans les bois suédois. Plus les jours défilent, plus leur retour semble s’éloigner. Si Tom, le plus petit, ne comprend pas réellement ce qu’il se passe, il ressent intensément cette menace, la projetant sur un être monstrueux issu de son imaginaire. On appréhende alors la peur au travers de ses yeux d’enfant, et elle n’en est que plus terrifiante.
3,5
Publiée le 30 juin 2017
Gilles Marchand, qui nous a habitué à des métrages particulièrement originaux, ne déroge pas à sa règle et nous livre un thriller arythmique et ensorcelant. "Dans la Forêt" a finalement tout ce que "It comes at night" nous a laissé espérer en vain, l'atmosphère est mystérieuse et prenante et la tension palpable durant la quasi totalité du film. L'idée est vraiment bonne et le scénario ravive des angoisses enfantines, en outre les comédiens sont bons et notamment Jérémie Elkaïm que l'on n'attendais pas forcément dans ce registre, son évolution est flagrante et plausible, on y croit et on se laisse emporter aisément dans cet environnement tantôt hostile, tantôt superbe. Mise en scène et réalisation sont au cordeau pour un résultat plus que plaisant, une sorte de voyage sans limite aux confins de la folie. Le final, pas forcément évident à saisir, laisse planer de nombreux doutes, chacun se fera son avis mais il vient confirmer la finesse d'écriture de l'ensemble. Une bonne surprise.
3,5
Publiée le 23 février 2017
Un père divorcé, deuxième partie de la trentaine (Jérémie Elkaïm), est parti pour la Suède travailler dans un labo (secteur sensible - sans qu'on puisse en savoir plus, au vu des images à venir..), il y a un an environ. Son ex-femme accepte que leurs deux jeunes garçons le rejoignent pendant une partie des vacances d'été (par service UM, sur vol Air France, pour Stockholm) : Ben(jamin), 13 ans, et Tom (9/10 ans ?). 2 ou 3 jours seulement après l'arrivée des enfants, et une rencontre étrange de Tom sur le lieu de travail de leur père, ce dernier prend la soudaine décision (en rupture de ban, comprend-on) de partir avec eux vers le nord du pays. Après un long périple, ils abandonnent la voiture en lisière de forêt, et font à pied le reste du trajet (cela prend 2 jours..), jusqu'à la maison promise (étonnamment vaste, mais abandonnée), dont le père a les clés, située toujours "Dans la Forêt", près d'un lac. Gilles Marchand et son vieux complice Dominik Moll nous livrent une histoire déroutante écrite à deux mains, et réalisée avec une glaçante sobriété par le premier (c'est son 3e long métrage). Si le démarrage est un peu languissant - premier tiers (sans pour autant être inutile - tenter de mettre un nom sur les angoisses de Tom, et celles de son géniteur, ne peut, rétrospectivement se faire, qu'en contemplation de tout un ensemble de détails..), dès l'entrée et la progression dans l'univers végétal (deuxième tiers), on est happé par un climat inquiétant (voire anxiogène), habilement scénarisé, par petites touches successives. Le récit se densifie dans le dernier tiers, resserré sur le seul Tom et son père (et..) - spoiler: Ben ayant pris la poudre d'escampette, saisissant l'opportunité du passage de 3 "hippies".
, progressant encore plus vers le septentrion, de lac en lac. spoiler: Folie galopante pour celui-qui-ne-dort-plus, catharsis via l'amour paternel...ou... ?
Si cette fin de film impressionne, elle est aussi dérangeante par son effet "pointillés" - à chacun de compléter.... JE est absolument excellent, comme ses deux jeunes partenaires - à découvrir.
1,0
Publiée le 16 février 2017
Film qui commence plutôt bien, mais s'écroule et se dissout
plus il avance. Faute d'une mise en scène désincarnée, jouant
sur les ambiances plus que sur les personnage. On se désintéresse
vite de l'intrigue et la fin n'a ni queue ni tête. Elkaïm fait ce qu'il peut,
mais on est loin de Nicholson dans Shinning...
Le metteur en scène semble très influencé par Lynch et Hitchcock, hélas
il ne leur arrive pas à la cheville.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 23 février 2017
Scénario et environnement prometteur ! Certaines critiques ont meme été à rapprocher le film du célèbre "the thing"...c'est dire d'ou mon envie d'aller le voir...a la sortie grosse déception ! film lent qui ne démarre vraiment jamais, les textes sont plats, l'interprétation (notamment le Père) oscille entre impénétrable ou vide (pas d'inspiration) et le scénario est plein d'incohérence, on arrive pas à faire le lien entre les différents indices censés donner le caractère fantastique du film (la vision du fils, le lien avec le père ? le Père qui ne dort pas la nuit..etc....). Ou donc a voulu nous amener Gilles Marchand ? pour ma part nulle part !
2,5
Publiée le 21 février 2017
" dans la forêt " présente comme le thriller français à voir est loin de tenir ses promesses. En dépit d'un jeremy elkaim inquiétant dans le rôle du père et un cadre parfois angoissant, j'ai trouvé le tout trop brouillon à force d'alterner le genre fantastique et du thriller psychologique je me suis perdu dans cette histoire. dommage.
2,0
Publiée le 18 février 2017
l'atmosphère du film n est ni angoissante no vraiment fantastique . trop de longueurs et d invraisemblances .même la fin de sauve pas le film.
3,5
Publiée le 21 février 2017
Pendant les vacances, deux enfants vont rendre visite à leur père qui habite en Suède. Ce dernier se comporte de manière étrange et décide soudainement de les emmener dans une maison isolée au sein d'une forêt.
J'ai été un petit peu dérouté par ce film. Son ambiance est assez mystérieuse et quelques passages peuvent être relativement anxiogènes, notamment lors spoiler: des apparitions de l'homme défiguré qui est assimilé au diable, mais le fait que rapidement, il ne donne pas d'impression de malveillance atténue l'angoisse
. L'impression de danger pour les personnages est plutôt limitée et représentée par le père, les éléments fantastiques du scénario semblant finalement métaphorique. Je retiens de ce long-métrage l'histoire d'un spoiler: homme seul voulant kidnapper ses enfants, mêlée à une atmosphère un peu mystique dans ses croyances de dons qu'aurait son plus jeune fils et à travers le fait qu'il ne dorme pas
. La fin laisse tout de même quelques interrogations en suspens.
3,5
Publiée le 23 février 2017
Après la semi-déception que représentait L’autre monde, film maladroit, Gilles Marchand revient à une atmosphère d’étrangeté qui avait fait le charme de Qui a tué Bambi, son premier film de réalisateur. Il retrouve ici intacte sa capacité à susciter le trouble du spectateur en quelques plans. Parfois, le métrage crée même un certain malaise chez le spectateur. Si l’atmosphère est marquée par une forme de fantastique, l’ensemble du film peut surtout être vu comme une gigantesque métaphore du passage de l’enfance à l’âge adulte, avec pour corollaire l’obligation de symboliquement tuer le père. Ce dernier qui devrait représenter la sécurité du foyer pour l’enfant, est désormais considéré comme un inconnu par sa propre progéniture puisqu’ils n’habitent pas ensemble (séparation oblige). Dès lors, le foyer qui sécurise le petit enfant devient lui aussi un espace d’inquiétude, de mystère et donc d’angoisse. Le père en tant qu’inconnu est donc assimilé à un monstre. Le tout baigne dans une ambiance de conte à la Petit Poucet qui nous ravit. On pourra regretter sans doute une fin un peu trop évasive, mais l’ensemble reste suffisamment intrigant pour satisfaire l’amateur de curiosité. Notons enfin la performance de Jérémie Elkaïm dans un total contre-emploi et celle du petit Timothé Vom Dorp qui vampirise la caméra. Il est pour beaucoup dans la fascination que le film exerce sur le spectateur.
4,0
Publiée le 15 février 2017
Le thriller d’épouvante est un genre suffisamment rare dans le cinéma français pour ne pas saluer une réussite dans ce type. Gilles Marchand, aidé par son coscénariste Dominik Moll (dont l’influence se fait ressentir), crée une histoire prenante malgré un rythme assez calme et arrive parfaitement à instaurer une ambiance à la fois ancrée dans la réalité et étrange (on pense parfois à Shining spoiler: : le plan aérien dans la séquence d’arrivée dans la forêt est fortement inspiré du générique du film de Kubrick, la dernière séquence inutile d’un point de vue narratif montre la forêt sous la neige rappelant la séquence du labyrinthe…
). Les acteurs sont très convaincants et sont pour beaucoup dans la création de cette ambiance en particulier Jérémie Elkaïm troublant d’ambigüité dans son rôle de père assez particulier (ce qui rappelle également le Jack Nicholson de Shining). Un film encourageant pour le film de genre hexagonal.
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