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Le Blog Du Cinéma
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4,0
Publiée le 10 février 2017
DANS LA FORÊT reste intelligemment à la frontière du fantastique, laissant planer le doute sur les visions de Tom, imaginaires ou non. On se posera bien des questions au cours du film, mais il ne faudra pas en attendre de réponses directes. Car DANS LA FORÊT s’apprécie avant tout comme une expérience des plus angoissantes, qui prend à la gorge tout du long.
Ce film est trop bidon. C'est encore un de ces films français qui veut rien dire. Il se passe jamais rien on est la a attendre la fin pour savoir si c'est la monotonie du film qui vaut le coup car cela doit forcement terminer en fin incroyable mais en fait cest nimporte quoi. Le gars a fait un film avec des enfants dans une forêt avec une ambiance épouvante avec un pseudo monstre et un père inquiétant et y'a pas de fin. On doit "imaginer" la fin... ça rend fou surtout quand on paye pour voir ce film. Une arnaque
c'est presque un huis clos car hormis les 3 hippies on ne voit que le père et ses fils ainsi que la vision de Tom. l'ambiance est glauque et les paysages dans la forêt suédoise magnifiques. j'ai bien aimé même si la fin me laisse perplexe. comme très souvent il faut analyser pour comprendre et c'est pas mon fort.
Un père divorcé exilé en Suède pour le travail accueille ses enfants pour les vacances. Il les emmène faire une ballade en forêt.
"Dans la forêt" est le dernier film de Gilles Marchand. Il s'agit d'un film psychologique qui voit un père de famille mal vivre son divorce et décider de larguer les amarres avec ses enfants avec l'idée de ne jamais les rendre à leur mère. Le film joue sur la psychologie du père divorcé en perdition et l'imagination de son plus jeune fils. J'ai trouvé le temps long devant ce "huit clos en plein air" qui avait été vendu par la presse spécialisée comme un film dans la veine de "Shinning"alors qu'il s'agit d'un drame familial plutôt que d'un film de genre. On en est bien loin, à l'exception de quelques plans en plongée filmant la forêt suédoise, rappelant le film de Kubrick. De plus, Jeremie Elkaim est un acteur qui n'a pas la dimension schizophrène de Jack Nicholson.
Le film plaira peut être aux amateurs de films psychologiques, les autres trouveront surement l'ensemble un peu fade.
Beaucoup de promesses dans ce long-métrage. Un sujet angoissant, des enfants, une forêt suédoise bien touffue et bien isolée, des peurs enfantines autour desquelles un scénario va jouer, tout est réuni pour livrer un film intéressant ou tout du moins qui ne nous fera pas regretter de passer deux heures au cinéma. Force m'est de constater que, chez moi, ce cocktail alléchant a moyennement fonctionné. Le film débute par une retrouvaille agréable : Mireille Perrier et sa voix aux notes graves qui enchante toujours. Elle incarne une psychologue empathique et pose des questions à un enfant qui a un pressentiment : le séjour avec son frère et son père en Suède va mal se passer. Voilà, nous sommes informés, cet enfant nous met en éveil et lorsqu'il se retrouve dans la Volvo paternelle, on regarde attentivement ce fringant trentenaire. A priori, il a l'air cool, surtout que c'est Jérémie Elkaïm qui l'interprète. Le scénario va bien glisser quelques indices pour nous faire changer un peu d'avis ( des médicaments par kilos dans un tiroir, ...) quand soudain il décide d'emmener ses enfants dans une cabane au fin fond d'une forêt sombre. Normalement l'angoisse devrait commencer à nous gagner. Ils habitent vraiment loin de tout et surtout, surtout, y'a plus de réseau ! Entre deux réhydratations de nourriture lyophilisée et trois coups de torche électrique dans la nuit, le séjour ne se déroule pas trop mal, même si l'aîné des deux garçons ( pas celui qui va voir la psy) commence à flipper sérieusement et se met à douter de ce père, qui, passe plus pour un écolo prônant le retour à la nature que pour un fou dangereux. Pour faire bonne figure et sans doute respecter un cahier des charges indiquant que le film flirte avec le fantastique, un vague soupçon de médiumnité va planer autour du plus jeune, piste qui sera abandonnée un peu plus tard au profit de visions cauchemardesques. Tout cela avance très doucement, sans que l'on sache réellement pourquoi, sans doute parce que la forêt éclabousse sa verdeur et que le lac voisin renvoie de beaux reflets. La fin sur le blog
Un film décevant, qui manque de tension et d'un scénario consistant, peut-être que l'interprétation n'était pas non plus totalement inventive et m'a semblé trop sage. Sans grand intérêt me concernant.
Encore un film d'épouvante qui se base sur les peurs des enfants (peur du noir, peur du diable même) et qui le fait avec du savoir-faire mais en donnant malgré tout une forte impression de déjà vu. Du coup, le film paraît long, très long... 5/10
Dieu que les forêts de Suède sont belles. C'est là que cet homme étrange et attachant, François, décide d'emmener ses deux enfants, Tom et Benjamin. On pourrait croire à une escale spirituelle dans l'antre de la nature. En réalité, c'est une entrée dans la matière profonde et tourmentée de cet homme, mi-démon, mi-ange. Jérémie Elkaïm nous a souvent habitués à des rôles légers, sympathiques. Cette fois, il campe un homme dérangé, pervers et tout à la fois totalement aimant vis-à-vis de ses deux garçons. L'acteur montre une nouvelle fois ses indéniables qualités de comédien. Surtout, il parvient à entraîner les deux jeunes enfants, complètement épatants, dans cette histoire à mille tiroirs dont on ne parvient jamais à mesurer et à comprendre tous les enjeux. La musique et les sonorités grinçantes accompagnent habilement ce récit fantomatique, à la limite du fantastique. En fait, "Dans la forêt" est une déclinaison des processus pervers de maltraitance d'enfants. Les deux garçons se laissent emporter par cet homme, jusque dans sa violence, sans résistance véritable, juste avec leurs regards et leur innocence d'enfance. C'est aussi un film qui signe un retour de Gilles Marchand qu'on avait un peu perdu depuis "Harry, un ami qui vous veut du bien".
Un film insipide, sans action, sans émotion. Des acteurs peu inspirés, sans charisme et têtes à claques. C'est quoi en fait l'histoire ? Où le réalisateur veut en venir ? Quid du père ? Du diable ? Exaspérant ces films sans queue ni tête. Nullissime !
Un père divorcé accueille ses deux fils, Tom (huit ans) et Ben (onze ans), en Suède où il s’est installé. Il les entraîne dans une longue marche en forêt.
Un homme et ses enfants dans une forêt inhabitée. Le thème n’est pas nouveau. Il vient d’être traité avec quelle efficacité par Viggo Mortensen dans « Captain Fantastic« , un de mes coups de cœur de l’année 2016. Deux ans plus tôt, en France, Cédric Kahn s’était inspiré de l’histoire vraie de Xavier Fortin qui s’était caché dans la nature pendant onze ans avec ses deux fils (« Vie sauvage », 2014). Dans ces deux films, la forêt était un refuge, en marge d’une société oppressive aux codes réprouvés.
« Dans la forêt » ne repose pas sur le même message politique. Ce père – dont on ne saura pas le prénom – ne fuit pas tant la société que lui-même, entraînant dans sa fuite ses deux fils. On pense plutôt à l’atmosphère oppressante des romans de David Vann qui ont l’Alaska pour décor, un père neurasthénique et son fils pour héros.
Pour filmer cette dérive anxiogène, Gilles Marchand n’en est pas à son coup d’essai. Auteur du scénario de « Harry, un ami qui vous veut du bien », il a réalisé « Qui a tué Bambi ? » (avec Sophie Quinton qui fait ici une trop courte apparition) et « L’Autre Monde ». Ces trois films ont en commun de jouer sur les peurs, de créer un malaise, de flirter avec le cinéma d’horreur.
La sobriété de l’intrigue est la principale qualité et le principal défaut de ce film angoissant. Passé la première demie-heure, le récit se referme sur son trio de personnages installés dans une maison menaçant ruine au cœur de la forêt. Rien ne les distrait – sinon l’arrivée de trois campeurs scandinaves. La tension monte. Tom, le plus jeune fils, a des visions cauchemardesques que son père encourage, au lieu de l’aider à les es chasser. Le scénario s’étire, ne maintenant l’intérêt du spectateur que dans le suspense qu’il crée sur l’issue de cette fuite sans retour.
Inutile d’ajouter que j’ai préféré « La La Land ».
« Dans la forêt » est décevant. Gilles Marchand aurait pu éviter des maladresses en caractérisant davantage ses personnages comme il le fait assez bien avec la forêt.
Film nul du début à la fin. Ennuyeux. On ne trouve aucun sens dans l'histoire. Les personnages sont si froids depuis le début qu'on n'y croit pas un instant.
On s'ennuie rapidement avec un film dont les explications sont aussi claires que du David Lynch. La figure paternelle de Jérémy Elkaim est pourtant effrayante.