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    Plonger
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    benoitG80
    benoitG80

    3 418 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2017
    « Plonger » aborde toute une thématique très représentative et significative de l’air du temps...
    Le mal être d’un individu, ici une photographe perturbée entre le démon de la création et la naissance de son enfant, est le reflet d’un fait de société très en vogue, où maintenant chaque être doit se réaliser coûte que coûte, quitte à tomber dans un égoïsme monstrueux pour ceux qui l’aiment et l’accompagnent...
    Le problème de Paz/Dolorès se situe bien à ce niveau, une réussite personnelle indéniable, apparemment un grand talent et l’amour d’un homme qui lui donnera un enfant, même si elle n’en désire pas, il est vrai !
    Faut-il pour autant tout abandonner et vivre pour soi et uniquement pour soi, en faisant abstraction de ceux qui nous entourent, quitte à rendre malheureux un enfant qui n’a rien vécu, ni rien demandé de tel ?
    Ce film plutôt prétentieux à l’image de notre photographe, n’essaie pas de juger pour autant mais révèle à travers cette histoire la difficulté de l’Homme actuel à partager, à écouter, à comprendre, ceci dans un naturel et une simplicité qu’il n’est plus de bon ton d’avoir, tant le besoin d’intellectualiser sa souffrance psychique prend le pas sur ce que doit être la vraie VIE !
    Ici Mélanie Laurent met bien en scène tout ce propos, en l’illustrant dans un excès de démonstration qui rend notre héroïne finalement suffisante et froide (Maria Valverde), en tous cas bien en décalage total avec son monde qui l’entoure.
    Pour l’accompagner et ensuite la perdre, finalement Gilles Lellouche s’en tire mieux, en étant plus convaincant dans ses sentiments, plus sincère et plus touchant, jusqu’à très bien exprimer son ressenti comme lorsqu’il reprochera à Paz de vivre seule dans sa tête et non pour eux trois !
    Tout ce mal être qui se traîne tout au long de cette histoire paraît au fond bien dérisoire et le devient encore davantage par le choix de la réalisatrice d’avoir voulu mettre en place une situation artificielle en rapport avec ce fameux titre « Plonger » !
    Car au fond, même s’il est contestable, ce film se tenait à lui seul par cette problématique du couple qui était déjà suffisante en soi pour nous amener à comprendre ou à accepter ce que vivait et ressentait cette compagne et mère, « coincée » dans son univers.
    Le fait de s’aventurer dans un tel échappatoire discrédite encore plus le récit de cette vie, déjà plus ou moins compréhensible pour un homme lambda confronté à des difficultés du quotidien plus terre à terre comme celle de boucler ses fins de mois et de pouvoir nourrir et élever dignement ses enfants !
    Mais au fond, tout peut faire l’objet d’un film et pourquoi pas ?
    Reste quand même une impression d’auto-suffisance égoïste qui passe difficilement, mais qui doit en tarauder cependant plus d’un...
    Et dont cet exemple précis à travers le destin de Paz, n’apporte aucun élément concret pour nous convaincre de l’accepter et de le comprendre en tant que tel.
    On ressort donc de cette séance plutôt perplexe et par contre convaincu que l’Homme moderne se replie de plus en plus sur lui-même, centré dans une auto-analyse perpétuelle, complètement pathétique, dévastatrice et destructrice pour notre société, qui elle de son côté, prône hypocritement tout le contraire, c’est à dire des valeurs d’entre-aide et de solidarité...
    Un exercice un peu vain dans ce qu’il a à nous enseigner, et donc qu’en restera-t-il ?
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2017
    Au moins, on ne pourra pas dire que Mélanie Laurent n'essaie pas car Plonger ne reste pas dans les basses eaux de la mise en scène, ce qui est trop souvent le cas dans les productions françaises. Dans la première partie, elle fait tout son possible pour nous faire croire à la passion fusionnelle entre Maria Valverde (une révélation) et Gilles Lelouch (très bien). Et de même quand les premières lézardes apparaissent dans un couple qui prend progressivement l'eau. Déjà, ici ou là, on a toutefois repéré une poignée de scènes décoratives qui ne servent strictement à rien. La deuxième partie, au changement de ton radical, revient à quelque chose de beaucoup plus classique, avec un vrai faux suspense à la clé. Beaux paysages d'Oman, soit, mais qui ne peuvent masquer la flagrante minceur d'un scénario à partir du moment où l'on a bien compris que la vie à deux, si elle ne résume pas à l'addition de deux égoïsmes, reste tout de même une épreuve de haute compétition. Ne pas oublier cependant que Mélanie Laurent n'est qu'une jeune réalisatrice de 34 ans et que ce film, plus faible que ces trois premiers longs-métrages, ne remet pas en cause un talent qui ne devrait pas se tarir de sitôt.
    Pauline_R
    Pauline_R

    177 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 novembre 2017
    Je me suis rarement autant ennuyée devant ce film qui pour le coup a failli me faire plonger dans un profond sommeil. Autant j'avais apprécié le premier film de Mélanie Laurent, Respire, autant je suis restée hermétique devant celui-ci.Certes les images sont belles et les acteurs font leur boulot mais peu d'émotions passent, c'est tiré par les cheveux avec un scénario et une écritures vides de sens
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    78 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 novembre 2017
    Troisième fiction de l’actrice et réalisatrice Mélanie Laurent, adapté du livre éponyme de Christophe Ono-dit-Biot. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ce film complaisant m’a consternée. Je n’ai pas lu le roman, je n’avais donc aucun a priori et j’aime les deux acteurs (Gilles Lellouche, de mieux en mieux et la superbe María Valverde, vue dans « Ce qui nous lie » de Cédric Klapish). Cette histoire d’amour interminable au ton dramatico-ridiculo-écolo pique les yeux du début à la fin et fait furieusement penser au « Grand Bleu » (avec ces images dignes d’un mauvais clip et Lellouche dans le rôle de Rosanna Arquette). Les thèmes abordés (maternité et création, difficultés de communication dans le couple) ne sont pas inintéressants en soi mais les digressions, la poésie gnangnan hyper fabriquée, le style ampoulé, les dialogues navrants et les rebondissements téléphonés sont une insulte à notre intelligence. En revanche, si vous ne l’avez pas encore vu, je vous recommande chaudement le documentaire « Demain » que Mélanie Laurent a co-réalisé avec Cyril Dion et où elle est autrement plus convaincante.
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Entre Paz (Maria Valverde, révélation ibérique), la jeune photographe, et César (Gilles Lellouche à contre-emploi), l'ancien reporter de guerre, c'est le coup de foudre et l'amour fou sous le soleil d'Espagne. Mais bientôt la routine s'installe. Paz s'ennuie et l'enfant qu'elle donne à César ne lui redonne pas goût à la vie. Elle s'enfuira. jusqu'où ?

    Mélanie Laurent adapte le roman de Christophe Ono-Dit-Biot récompensé en 2013 par le Grand prix du roman de l'Académie française et par le prix Renaudot des Lycéens. Il a le couple pour sujet. Mais son angle d'attaque est original. Il ne s'agit ni du coup de foudre ni du désamour, deux phases que la littérature et le cinéma ont exploré ad nauseam.

    Paz est dépressive. La faute à César qui l'aime comme un fou mais peut-être pas comme elle le souhaiterait ? La faute à cet appartement trop petit où elle se heurte aux portes et tourne comme un lion en cage ? La faute à Paris à son ciel bas, à sa pluie fine que cette Espagnole solaire ne supporte pas ? La faute au baby blues après la naissance d'Hector ?

    Toujours est-il que Paz explose. Elle doit partir. Tout quitter. Après une première moitié filmée dans la pénombre cafardeuse d'un appartement parisien, la seconde est inondée du soleil d'Oman. On en découvre les côtes découpées et arides, les spots de plongée désertiques, les fonds marins pleins de mystères et de merveilles.

    Difficile de parler de "Plonger" sans déflorer ce que César découvrira à son arrivée à Oman. Le scénario du film, fidèle sur ce point au livre, n'entretient pas un suspense inutile. Le lecteur malicieux l'aura peut-être deviné à me lire entre les lignes.

    Dans "La Constance du jardinier", le couple formé par Ralph Fiennes et Rachel Weisz présentait les mêmes symptômes : très amoureux l'un de l'autre, mais incapables de vivre ensemble. Las ! Christophe Ono-dit-Biot n'est pas John Le Carré et Maria Valverde, aussi séduisante soi-elle, n'a pas le charme envoutant de Rachel Weisz.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    54 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2017
    Vu et avis le 20171212

    Bien, manque juste un peu de passion.

    L'amour entre paz et cesar est passionné, il n'y a pas de doute là dessus. C est le film qui ne provoque pas une passion, un enthousiasme chez moi/le spectateur. Leur passion est peut être trop fort, trop prenant pour qu'on s'identifie pleinement à l'histoire. Un amour excluant du reste du monde.

    Le film commence brillamment : de très courtes scènes collées de façon impressionniste pour dresser un tableau. Tout d abord de leur amour naissant / de leur amour. Une fois bien mis en place, bien établit. Le film prend le risque de tout casser pour changer de sujet et recommencer en parlant du travail d artiste de paz. C'est très bien fait, très réussi.

    Ensuite vient le temps des projets de couple. On a déjà pris l habitude des aller retours, des petites touches descriptives, aussi tout passe, bien. L'histoire évolue ensuite continuellement jusqu'à la fin du film, naturellement.
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2017
    Gros problème du film, il aborde de nombreuses thématiques, l'inspiration ou non dans l'art, l'écologie, les problèmes de couples et au centre, la ligne directrice, la dépression pré et post-natal. Mais en gardant cette seconde partie particulièrement imposante sur la durée du film ces différents sujets ne sont jamais traités à fond, on ne fait que les survolés. Cette partie surnage par la forme, des paysages sublimes et des séquences oniriques. Dommage... Mélanie Laurent est assurément une grande réalisatrice, elle trébuche pour la première fois en se prenant les pieds dans le tapis. Vivement son prochain film.
    Site : Selenie
    Jorik V
    Jorik V

    1 274 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2017
    Mélanie Laurent avait commencé sa carrière de réalisatrice en douceur il y a cinq ans avec « Les Adoptés ». Puis elle avait enchaîné avec le choc « Respire », superbe (et étouffant) thriller psychologique. Avait suivi le succès publique et critique de « Demain » documentaire écolo qui avait fait le tour du monde. La revoici avec son troisième long-métrage de fiction, « Plonger ». Malheureusement, elle a la main moins heureuse cette fois et nous livre son œuvre si ce n’est la moins réussie pour ne pas dire un peu ratée, en tout cas la plus boiteuse. En effet, elle survole beaucoup de sujets et s’éparpille dans un récit pourtant court et resserré qui procure parfois l’ennui la faute à des moments creux et un rythme parfois languissant.

    Pourtant, il y a de très belles choses dans son film. Le premier quart d’heure est sublime. Bercé par des époustouflants paysages argentins magnifiquement filmés, elle réussit à nous conter le début d’une relation et la passion qui s’ensuit dans un mille-feuille d’images qui rend parfaitement les feux d’un amour naissant. Du montage elliptique aux images léchées juste comme il faut, c’est très beau et particulièrement hypnotique. Il y a aussi de très belles séquences aquatiques sur la fin et, cette fois, des paysages yéménites bien mis en valeur. Tout comme des plans égrainés sur toute la durée de « Plonger » qui sont terriblement esthétiques. Bref, Mélanie Laurent sait filmer et sait mettre ses acteurs et les lieux où elle tourne en valeur. Elle ferait une excellente réalisatrice de clips. Et le choix de l’actrice Maria Valverde est judicieux tant celle-ci irradie l’écran de sa beauté dans un rôle pas facile.

    Mais, à nous parler d’un amour qui s’enlise, de la quête d’une disparue, de la frustration dans l’art tout cela emballé dans un soupçon d’écologie et de dépression post-natale, elle perd le nord et nous avec. Son récit devient quelque peu chaotique et ne parvient plus à nous intéresser que de manière sporadique. L’émotion parvient à poindre par intermittence mais on ne ressent pas la passion éprouvée par Gilles Lellouche et on a du mal à avoir une empathie totale pour ce que ressent son antagoniste féminin. Du coup, dès le premier tiers du film on commence à regarder « Plonger » de manière un peu distraite pour ne plus vraiment s’y intéresser sur la fin. Jusqu’à un dénouement, en revanche, lui très beau. Il y a plein de bonnes choses dans ce film mais qui s’emboîtent mal et ne le rendent pas toujours aimable. On aurait finalement aimé en rester à cette belle passion du début, car plus le film avance et plus il nous est étranger. Rendez-vous au prochain Mélanie.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    772 abonnés 1 524 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Deux très bons comédiens (le charme hispanique de Maria Valverde et la fougue charismatique de Gilles Lellouche), quelques très beaux paysages d'Oman et puis c'est tout... ou presque.
    Une histoire d'amour fulgurante entre un reporter et une photographe, une femme ayant besoin de se sentir libre comme un papillon, un enfant, un besoin d'évasion et... un plongeon.
    Pas mal de bons ingrédients pour ce film mais la mayonnaise ne prend pas vraiment, on attend vainement que cette histoire décolle ou nous apporte un peu d'émotion, mais rien n'arrive ou trop peu.
    Frustrant.
    --> Site CINEMADOURG
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2017
    Aïe aïe aïe, que dire. J'aime bien Mélanie Laurent, mais ici je n'ai pas été convaincue... du tout. Le sujet aurait pourtant permis de développer quelques réflexions intéressantes. Malheureusement le rythme est lent, l'histoire reste assez plate, mélo-dramatique et bien trop prévisible, aucun sujet n'a été traité en profondeur. Pourtant, les thématiques ne manquent pas et c'est tout à l'honneur de Mélanie Laurent que de vouloir s'y attaquer : la place de l'individu dans le couple, la place et l'importance de l'art dans la vie d'un(e) artiste, les difficultés que peut affronter une jeune mère à accepter / comprendre ou même aimer sa nouvelle vie, le respect de l'environnement, et bien d'autres encore...
    Le point positif du film : quelques belles images, mais pour ma part, cela ne m'a pas suffi. Dommage, mais cela ne m'empêchera pas d'aller voir avec autant de curiosité la prochaine oeuvre de Mélanie Laurent !
    Yves 4.
    Yves 4.

    104 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    film un peu bizarre qu'on peut diviser en deux parties , la première histoire d'un couple avec le scénario lent et monotone que l'on aurai envie de quitter son siège et ensuite dès que sa femme disparaît cela devient intéressant
    Clé menteur
    Clé menteur

    15 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2017
    Déçu au vue des critiques: Tres long pour pas grand chose

    C’est l’histoire d‘un amour total entre César et Paz.
    Paz, photographe espagnole, nourrit une soif de rencontres, d’expériences et de voyages, alors que César, ex-grand reporter de guerre, souhaite à l’inverse s’extraire du tumulte du monde.
    Paz est enceinte, cette perspective l’angoisse, l’étouffe. Elle semble s’éloigner chaque jour un peu plus de César, comme obsédée par quelque chose qui lui échappe.
    Jusqu’au jour où elle disparait, laissant son enfant et César sans véritable explication.
    ffred
    ffred

    1 711 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2017
    Troisième film (de fiction) en tant que réalisatrice pour Mélanie Laurent. Après un joli galop d’essai avec Les Adoptés, elle avait confirmé avec le traumatisant Respire. Celui-ci est tout aussi bouleversant et tout aussi réussi. Une superbe mise en scène, fluide, intense. Peut être parfois un peu trop exercice de style dirons certains. Une ou deux longueurs aussi, deux ou trois clichés. On passera outre ces quelques défauts, car le scénario est lui puissant. Tragique, déchirant, poignant (les deux films n’ont rien à voir mais j’ai pensé au Grand Bleu). Le beau portrait d’une femme libre, relayé tout aussi sobrement et délicatement par celui d’un homme amoureux désespéré. Maria Valverde (vue dans Cracks ou dans le récent Ce qui nous lie) est aussi belle que convaincante. Tandis que Gilles Lellouche, dans un de ses rares rôles dramatiques, nous propose là une des meilleures partitions de sa carrière. Le duo fonctionne parfaitement. Sans parler des images, magnifiques, et du splendide travail sur le son. Le tout combiné nous offre une expérience forte, aussi visuelle que sensorielle. Plonger est donc un magnifique film sur les rapports homme/femme, de l’amour passionnel à l’incompréhension dans le couple en passant par la maternité. Je ne me suis focalisé que sur ce côté là (et pas sur les passages sur la création artistique et le côté écolo qui, il est vrai, sont peu ou mal exploités). En résulte une descente aux enfers sublimement filmée dont on ne ressort pas indemne. Mélanie Laurent continue donc sur les mêmes bases. Pourvu que ça dure...
    nadège P.
    nadège P.

    132 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2017
    Souffrance existentielle d'un côté et souffrance amoureuse d'un autre.
    Une femme pour qui tout va bien (couple, enfant, bonne santé) ressent le besoin de tout changer, tout plaquer pour se sentir vivre et exister ailleurs.
    Le monsieur, son compagnon, va vivre cela comme un déchirement intenable et va se débrouiller pour retrouver cette femme, tout en s'occupant de leur bébé qu'elle a laissé.
    J'ai davantage apprécié la seconde partie, où l'on ressent le bouleversement terrible du compagnon, avec également des paysages magnifiques et une grande sensibilité générale.
    Cine vu
    Cine vu

    142 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 décembre 2017
    Mélanie Laurent au fond de la piscine.

    Une première partie chez les Bobos sur une passion ponctuée de parisianisme, une deuxième partie sur le Baby-blues et une troisième partie qui dérape vers le documentaire animalier. Le tout souligné d’une musique prétentieuse.

    Seule la belle María Valverde crève l’écran, elle est magnétique.

    Gilles Lellouche fait ce qu’il peut, c’est à dire pas grand chose, la passion ne brille pas dans ses yeux. Il est comme mal fagoté dans son rôle d’amant fougueux.

    Le scénario est écrit à trois mains, ça fait du monde pour pas grand chose. On s’ennuie en Espagne, à Paris, à Saint-Nazaire, au Maroc et en amour. Un voyage inutile et assommant. Arnaud Potier (directeur photo) sauve le film avec des images pleines d’ombre et de lumière.

    Mélanie Laurent a le talent de savoir utiliser les autres pour se mettre en valeur.

    Ce film est interminable et pompeux. La caméra virevolte, fait la belle voulant flirter avec une illusion artistique façon Terrence Malick.

    On se précipite vers la sortie, heureux d’être enfin libéré.
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