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FaRem
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2,0
Publiée le 2 avril 2018
"Plonger" fonctionne par intermittence et à chaque fois que María Valverde est présente. L'actrice espagnole qui enchaine son deuxième film français de suite après "Ce qui nous lie" illumine le film en étant pétillante du moins au début et toujours aussi naturelle. Son duo avec Gilles Lellouche fonctionne bien, mais ce n'est pas le cas de l'histoire qui s'enfoncer dans le néant au fil des minutes. La première partie est bonne, les premières minutes encore plus avec tout ce bonheur et cette alchimie entre les acteurs qui sautent aux yeux, mais peu à peu le film change de registre et ne raconte plus grand-chose. Je n'ai pas du tout aimé la deuxième partie avec ce pseudo mystère qui ne mène à rien. Elle m'a ennuyé. Mélanie Laurent a fait du bon travail derrière la caméra, il y a de belles images, quelques superbes scènes, et la mise en scène est sobre et élégante. Finalement, comme pour "Respire", j'ai trouvé son film inégal sauf que celui-ci devient malheureusement vite ennuyeux malgré un début prometteur qui au final ne sert pas à grand-chose, car beaucoup de choses restent en suspens et ne sont pas exploitées.
Très appuyée et manichéenne, la lourdeur formelle n'est pourtant pas déplaisante. Reste que tout autour, l'approche n'est pas aussi élégante, jusqu'à l'interprétation douteuse de certains, si surprenante parfois qu'on ne peut que l'attaché à une direction sans doute bâclée.
De belles images, quelques belles émotions, mais un scénario décevant. Il y avait pour tant matière à faire un bon film, je crois. spoiler: Quant à la scène du finale avec le requin... ridicule.
Très bon film avec un Lellouche impeccable et l'actrice Valverde totalement investi dans son rôle. Ce film m'a fait au triptyque 3 couleurs Krzysztof Kieslowski pour son atmosphère pesante et aussi au jeu de lumière bleu, référence à l'eau et au mystère des profondeurs . Un soupçon du film le grand bleu dans les décors en Oman. Un duo étrange et une histoire originale tiré du roman de Onot-Dit-Biot .
Mélanie L., dont je ne suis pas spécialement fan ; m'a laissé un peu sur ma faim. Je pense que la lecture du roman pourra faire travailler un peu plus l'imagination et la passion des deux personnages qui ne laissent pas trop montrer leur fougue, leur passion. Le film pourrait se résumé en 3 parties. L'histoire d'amour évidemment, la relation que "tout oppose" et la quête globale du film. toutefois filmé avec subtilité. La deuxième partie parlera plus aux femmes interprétant une femme qui n'a pas la pulsion maternelle (les femmes risquent d'être plus touché que les hommes^^). LE portrait de l'ensemble, même s'il se montre visuellement beau ; reste un peu froid (comme si une distance avait été mis). Et du coup, on ne ressent pas vraiment d'empathie pour ce duo. Alors qu'avec un peu plus de travail, de maîtrise ; celui-ci aurait pu nous donner l'envie, nous atteindre. Bref, je suis allé le voir pour faire plaisir à une amie, mais chacun avant conclut plus de points négatifs que de points positifs. Sans être totalement un navet, cette réalisation ou même s'il manque certaine chose. Permets de voir que Mélanie L. a tout de même des idées (même si celle-ci, peut être trop lissé en surface ; ne donne pas tout ce que le film pourrait donner). Sans plus
J’avais un peu peur de tomber sur un film trop lent. En fait il s’agit d’une œuvre pleine d’authenticité et d’émotions. On y trouve un sujet assez taboo je pense, celui d’une femme qui devient mère sans le vouloir et dont la grossesse et la maternité la font se sentir trop à l’étroit. Gilles Lellouche offre une prestation qu’on ne lui connaissait pas et ça lui va très bien.
M.Laurent passe réalisatrice de ce drame pénible, sans attache avec beaucoup de blabla pour pas grand-chose. Comme souvent les drames français sont loin des réalités du quotidien et vocifèrent une philosophie de bas étage sans queue ni tête. Même G.Lellouche se noie dans ce labyrinthe d’homme fatigué. Pénible vraiment pénible.
Coécrit et réalisé par Mélanie Laurent, Plonger s'agit de son troisième film en tant que réalisatrice et adapte le roman éponyme de Christophe Ono-dit-Biot qui a reçu le Grand prix du roman de l'Académie française mais aussi le prix des Renaudots des lycéens. Cela parle d'une photographe espagnole (nommée Paz) qui rencontre le bonheur avec un ex-reporter français (César). Puis, celle-ci est enceinte de lui mais quelques mois après l'accouchement, Paz quitte sa famille pour « se retrouver » et prend une plongée en haute mer, laissant son bébé à son homme... Une quête pour devenir une femme libre et indépendante ! spoiler: Une romance déchirante dans sa première partie où on s'attache à ce couple avec ses moments de joie et de tristesse. Celle-ci demeure la plus convaincante ! Ensuite, arrive une seconde partie où spoiler: César décide de partir pour rechercher sa femme. Moins captivante pour ceux qui ont déjà lu le livre... Mais Mélanie Laurent rend son œuvre mature, tragique et souvent belle. Sa mise en scène s'avère étonnante dotée de magnifiques paysages dans un environnement chaud et paisible. Les séquences de plongée rappellent indéniablement Le Grand bleu de Luc Besson ou encore L'Odyssée de Jérôme Salle. Par contre, certains passages peuvent nous laisser perplexe dont un spoiler: - on ne sait ce que devient le bébé quand G. Lellouche décide de le quitter pour rejoindre sa compagne - une question qui nous trotte la tête... La musique de Alexis Place se fait discrète en laissant place aux dialogues et à l'émotion que transmet ce duo d'acteur ! Gilles Lellouche est un acteur vraiment surprenant ! En jouant des thrillers (A bout portant, Gilbraltar) et des comédies (Les Gorilles, Sous le même toit), il joue à merveille dans ce drame et procure beaucoup d’empathie envers son personnage. María Valverde - celle qu'on avait découvert dans le dernier Klapisch, Ce qui nous lie - s'avère bouleversante, à la fois charmante et fragile, l'actrice espagnole monte progressivement au sein du paysage cinématographique français. On ne peut que l'encourager dans sa démarche ! Pour finir, Plonger est une honnête adaptation de Mélanie Laurent dont elle possède un véritable savoir-faire derrière la caméra. Pas mal !
Pour commencer, j’ai apprécié le rôle de Gilles Lellouche, peu habitué à jouer ce registre. Apprécié Maria Valverde dans le rôle de Paz. Un couple se délite après la naissance d’un enfant. Film assez classique dans sa forme. Une première partie qui illustre la passion amoureuse de ce couple César/Paz, et une deuxième partie où la passion retombe. Classique ! Un quotidien synonyme d’enfermement pour Paz. On le sent dans cet appartement qu’elle partage avec César. Elle, photographe, a besoin d’espaces. De rencontres. De liberté. Quand elle décide de partir au Yémen, César la retient avec des arguments légitimes. Puis vient un enfant. Là aussi on ressent le malaise de Paz. Elle étouffe. Elle est prisonnière de ce quotidien qui convient à César. Celui-ci lui reproche son égoïsme, ses envies de voyages. Ils ont un enfant, comment peut-elle penser à elle ? Mélanie Laurent ne porte pas de jugement sur le comportement de Paz, en tout cas, je ne l’ai pas perçu. Car à bien y regarder, n’est-ce pas César qui est égoïste ? Lui veut un enfant, pas elle. Lui ne veut plus visiter le monde, pas elle. Lui préfère s’installer dans un confort, pas elle. Si on regarde bien, Paz a fait plus de concessions que César. Pour commencer, elle ne vit pas dans son pays. Paz est espagnole. On devine qu’elle s’est rangée plus d’une fois aux avis de César. Ce n’est pas la vie qu’elle avait imaginé. Combien sommes-nous à avoir renoncé à nos envies au nom de l’amour, au nom de nos choix, au nom des impératifs de la vie de couple ? Paz décide de ne plus se ranger. Elle décide de briser les barrières de la fatalité. L’amour de César est égoïste quelque part. Mais là encore, Mélanie Laurent refuse d’incriminer qui que ce soit. Evidement, c’est une réflexion sur le couple avec ses compromis, ses doutes, ses contraintes, sa routine. Celui qui nous est donné à voir, oppose Paz qui étouffe à César qui ne la comprend pas. Pour lui, elle a tout pour être heureuse. Un mari qui l’aime et un enfant pour renforcer leur amour. Ne pas comprendre le ressenti de Paz c’est être égoïste. C’est ainsi que j’interprète « Plonger ». Plonger dans le quotidien c’est se noyer et dire adieu à tout ce à quoi on aspire. Mais on peut aussi plonger pour se sortir de l’enfermement au risque aussi de se noyer. Cela dit, le film frise l’ennui et ne suis pas convaincu des dernières séquences sous-marines pas plus de l’issue de Paz. Un récit un peu paresseux. Pour terminer il est dit du côté du Tibet : « L’origine de toute joie et la quête du bonheur d’autrui.» A méditer.
Bon, j’adore, les films réalistes, bruts et cruels de vérité. Mais là on tombe quand même un peu dans le cliché. On sent la grosse pâte molle féministe et pas vraiment subtile de Mélanie Laurent à travers cette artiste libre que la grossesse emprisonne dans un patriarcat redondant, interprété par Gilles Lellouche. Pourtant, même si je trouve que les deux acteurs interprète leur rôle de façon entraînante, le scénario lui, reste poussif. C’est long, s’ennuie, on connaît déjà la fin… Puis on s’endort. Non, décidément, Mélanie Laurent n’arrivera pas à nous convaincre qu’elle est autre chose qu’ actrice…
Mélanie Laurent continue son travail de cinéaste dans l’âpreté des événements de la vie. Ceux qui nous emmène à composer avec le manque. Elle choisit Gilles Lellouche comme figure masculine, qui lui continu le travail entreprit il y a 2-3 ans avec Fabienne Berthaud pour « Sky ». Une facette dont l’acteur est rare, mais qui justifie à ces deux films ô combien il peut arriver à être une figure de l’amant bousillé. Mise en scène maladroite, sûrement un peu enseveli par un duo d’acteur qui prend de la place, le film ne s’exprime pas pleinement et mène de front des combats de trop. Se recentrer uniquement sur le délitement amoureux aurait été la meilleure des intentions.
Un film qui aurait pu être attachant, malgré ou à cause du nombre de thématiques qu'il aborde -sans hélas les approfondir. Ni les moyens d'un "Grand Bleu", ni le déchirement d'un "37°2 le Matin", on en sort avec le sentiment un peu amer d'un mélo assez facile, d'un film pour pas pas grand'chose. On peut aussi se demander si le cinéma français a besoin d'un deuxième (un petit...) Jean Dujardin...
Un film de Mélanie Laurent choquant ! On se met a la place de cet homme "César" joué par Gilles Lellouche a la perfection. J'ai mis 3 sur 5 pour ce film, le jeu d'acteur méritait plus, cependant j'ai trouvé parfois le film un peu lent a certain moment. L'histoire est interessante et belle/ et pas belle. A voir en tout cas jusqu'au bout
Aie aie aie quel calvaire ! Alors déjà que le début du film n'est pas fameux, on a du mal à entrer dans l'histoire, du mal à s'attacher aux personnages plus antipathiques les uns que les autres mais alors que dire de la fin ? C'est long, c'est creux, c'est onirique, c'est pompeux et inutile ! Rarement vécu 30 minutes si insoutenables ! Vous me direz cela fait relativiser pour le début mais vraiment j'ai cru que j'allais y rester tant la fin m'a saoulé ! Ce film est mauvais ! A zapper au plus vite !