Alors que le titre du documentaire de Florian Habicht porte le nom du groupe Pulp, le sujet n'est pas directement tourné vers ce dernier, puisque le réalisateur a souhaité détourner le sujet afin d'évoquer la naissance du groupe et la carrière de ses membres jusqu'à aujourd'hui, à travers la population de Sheffield, la ville natale de Pulp.
Le groupe naît en 1978, sous l'impulsion de Jarvis Cocker, d'abord sous le nom de "Arabicus Pulp", pour devenir en 1983 "Pulp". Après de nombreux faux démarrages, le groupe commence à se faire connaître à partir du début des années 1990 et le succès ne tardera pas à arriver notamment avec la sortie de leurs albums "His'n'Hers'" en 1994 et "Different Class" en 1995.
Après s'être séparés en 2001, juste au moment de la sortie de l'album "We Love Life", finalement le groupe Pulp, se reforme en 2010 et ses membres sont pour le moment toujours soudés aujourd'hui en 2015, pour la sortie de ce documentaire retraçant leur carrière.
Pour lancer le projet, Florian Habicht a envoyé un mail à Jarvis Cocker afin de lui proposer un documentaire sur son groupe de musique Pulp. Après que le musicien/chanteur ait donné son aval, le metteur en scène s'est déplacé à Sheffield, la ville natale du groupe dans le but de se promener et de découvrir les lieux décrits dans les chansons de Pulp, qui sont elles-mêmes réunies dans le livre de Jarvis Cocker, Mother Brother Lover.
En voilà une idée étonnante ! Le réalisateur a demandé aux habitants de la ville de Sheffield de danser et de chanter sur les chansons du groupe Pulp, pour son documentaire. Ces derniers ont accepté volontiers, puisque le groupe fait partie des légendes de la Brit Pop en Grande-Bretagne.
La scène du Live de Sheffield Arena a été la plus difficile techniquement à tourner, mais toute l'équipe, ainsi que les membres du groupe, en sont ressortis enchantés. Jarvis Cocker a même ajouté à la fin de l'enregistrement de ce concert : "La vie est un rêve, c'est important de ne pas se réveiller".