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Anonyme M
65 abonnés
1 667 critiques
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0,5
Publiée le 15 février 2022
film coréen. très vite ont se rend compte qu'il s'agit d'un film a routine, ont voit une jeune fille perdue qui essaye de s'en sortir, une policière, les soiré e entres amis, les moment de prendre le bain, les moments de manger, les scènes de disputes, les scènes où la policière est en vaccance a la plage......etc etc.... c'est super long pas intéressant.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 25 septembre 2020
A girl at my door est une tranche de misère filmée allumée qui nous vient de à la Corée du Sud. C'est un petit film typiquement controversé de ce pays. Le film essaie de vous mettre sur un accord empathique envers la petite fille et d'une manière il réussit à le faire mais c'est au prix de vous cracher au visage je vous garantis que vous vous sentirez à la fois maladroit et insulté après avoir vu ça. Si vous voulez voir un film non conventionnel avec des personnages dégoûtants et malades dont les existences ne sont pas justifiées mais plutôt défigurées dans cette masse gigantesque de maladresse sexuelle stupide, de tristesse et de présentations idiotes d'une empathie appréciée. Si vous voulez voir un film où les idéaux subjectifs d'un scénariste se transforment en vérité indéniable illogique irritante et enfantine. Si vous voulez voir une ambiance qui est psychopathique atmosphérique mais incroyablement flagrante et élective alors regardez ce film...
C'est simple : je ne comprend ni ne sait parler le Coréen. Pourtant j'ai vu ce film en version originale non sous-titrée. Et le langage cinématographique l'emporte tellement sur les dialogues dans ce petit bijou, qu'au bout de 15 minutes j'avais complètement oublié l'obstacle de la langue et j'étais parfaitement immergé dans l’intrigue. Utiliser le langage cinématographique comme langage universel qui permette de comprendre un film dans n’importe quelle langue originale est certainement le but que devrait se fixer n'importe quel cinéaste de la planète. Tout mon respect aux deux actrices qui tiennent des rôles d'envergure, certainement très difficile à porter. Je suis avec passion le cinéma coréen depuis ma première claque en 2003 avec Old Boy, et je pense qu'il a encore de très beaux jours devant lui.
Un film qui donne envie de pleurer toute les larmes de son corps, un univers réaliste et froids et surtout le talent des deux actrices principales tout en subtilité et en nuances.
Conçu comme une brute immersion dans un village de campagne sud coréenne, davantage régi par les normes implicites qu'explicites et où la force des habitudes fait loi, A Girl at my Door repose sur la complexité de la réalité, dans laquelle divers éléments s'entrecroisent sans cesse pour créer et redéfinir inlassablement l'environnement dans lequel tentent de survivre tous les personnages du film. En résulte une grande intensité émotionnelle, habilement mise en valeur par la distanciation, voire la retenue, de la réalisatrice, qui semble se poser comme simple porte-parole sans jamais chercher à user d'aucun effet de style pour souligner les efforts des acteurs. Chaque émotion est ainsi présentée en toute sobriété et avec grand respect, faisant de cette première réalisation un film d'autant plus poignant qu'il dénonce subtilement les travers d'une société aux mœurs intolérantes et archaïques aux conséquences dramatiques.
Le Cinéma Coréen n’en finira pas de nous surprendre. Fièrement, ce premier film de la jeune et talentueuse July Jung, parvient à s’introduire dans les salles sombres françaises. Une rareté scénaristique et de mise en scène pour un scénario simple. Avec la touche grinçante propre aux films coréens, A Girl at My Door s’attaque au rejet et la violence chez l’enfant différent, mais en filigrane, traite aussi de l’impossible acceptation de l’homosexualité dans cette société encore très traditionaliste représenté par ce village de pécheurs.
Des personnages féminins forts, en présence et en émotions
Do-hee, interprétée par Sae-ron Kim, est cette jeune fille, marginale et rejetée de son village. En plus d’être maltraitée par son père alcoolique (Yong-Ha) et sa grand-mère, elle est martyrisée par des jeunes de son collège. Muette et si chétive que sa silhouette spectrale fait penser au fantôme de films d’horreur tel que Sadako dans The Ring. Son seul refuge se situe dans l’art et l’imaginaire. L’image s’adoucit, et entre en accord avec sa danse aliénante et onirique au bord de l’eau.
Un bon mélo porté par deux actrices formidables et la sensibilité de la réalisatrice. On découvre certains aspects de la société sud coréenne : homophobie, exploitation des immigrés, passivité de la police devant toutes sortes d'abus. Seul le happy end final, soulageant mais peu réaliste, affadit un peu le propos.
bien loin des thrillers violents esthétiques assumés et pour la plupart d'une grande réussite formelle, ce petit film coréen réalisé par une femme se regarde sans déplaisir et nous entraîne dans une petite ville rurale. Si le film est plein de bonnes volontés, il apparaît cependant un peu éparpillé et donne le sentiment de vouloir aborder trop de thèmes (immigration clandestine, homosexualité, maltraitance sur enfant) et finit par se déliter sans approfondir aucun des sujets survolés. Une réalisatrice à suivre cependant...
L’immigration clandestine, la maltraitance enfantine, l’alcoolisme, l’homosexualité féminine (un thème rarement traité par le cinéma coréen). Dans son premier film July Jung s’engage dans une réalisation complexe. Elle la maîtrise parfaitement avec une délicatesse et une attention qui se heurtent à la violence inhérente aux sujets abordés. L’héroïne, commandant de police, arrive dans un monde qui ne lui ressemble pas, déluré, dévergondé, où l’alcool est l’unique exutoire à la misère. La violence suivra. La jeune femme s’oppose alors au petit caïd local, qui rend service à tout le monde. Petites combines entre amis, les policiers ferment les yeux … C’est un récit parfaitement mené, où chaque protagoniste tient la part de responsabilité d’un monde en déclin. Ca tient à la fois du polar et du drame psychologique autour de l’enfance et de son innocence, bafouée au point de devenir révolte et contradiction. La parole d’un enfant est-elle sacrée, si non vérité ? C’est aussi l’une des nombreuses et importantes questions que pose ce film qui est reparti bizarrement bredouille de Cannes. C’est un grand film, magistralement interprété.
Portrait social frissonnant et peu flatteur de la Corée du Sud rurale décidément malmenée par le cinéma national (voir le puissant Mother), "A Girl at my Door" est un film courageux et audacieux, à la fois dur et lumineux, sans concession et émotionnellement fort, au sein duquel brillent des personnages magnifiquement écrits par une cinéaste qui fait preuve d’une maîtrise narrative et filmique absolument exceptionnelle. Mystérieux et complexe, "A Girl at my Door" est à la croisée de plusieurs styles, de plusieurs histoires et thématiques, et pourtant, sa force est de conserver une homogénéité fabuleuse qui le maintient sans cesse à flot malgré son équilibre précaire. Dévoilant ses enjeux lentement, avec habileté en respectant les pas d’un scénario d’une précision « horlogesque », pour mieux nous embarquer dans son torrent diluvienne, "A Girl at my Door" est une oeuvre faite de petites choses qui deviendront grandes dans son portrait général, des protagonistes qui errent dans ce village cloisonné les retenant comme prisonniers de leur monde, une atmosphère lourde incarnée par les détails et surtout, un sentiment de solitude permanent qui frappe chacun des êtres en présence. Seul reproche, sa longueur, revers de la médaille de sa fabuleuse richesse.
A girl at my door est beaucoup plus complexe et psychologique que ne laisse présager le résumé. Une ambiguïté s'installe entre la gardienne et la jeune fille, solidement exposée sans jamais franchir la frontière de l'amalgame. Un drame bien ficelé avec quelques questions en suspend. A voir !
Bon film dont l'intrigue réussit à nous surprendre en prenant des directions inattendue. Bae Doo-Na est géniale comme à son habitude. Le long métrage est juste un peu trop froid et les scènes les plus mélodramatiques tombent généralement à plat.