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    A girl at my door
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    3,8
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    46 critiques spectateurs

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    So_Twily
    So_Twily

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2014
    A girl at my door, est un film est réalisé par July Jung, il a été représenté à Cannes 2014 dans la catégorie « Un certain regard ». Young-Nam est une commissaire mutée dans un autre commissariat. Elle rencontre Dohee, une adolescente qui se fait maltraiter par tout le village. Elle décide donc de prendre sa défense en l’hébergeant pendant les vacances scolaires. Mais son passé la rattrape.

    Pour son premier long métrage, July Jung a su parler de différents problèmes, tabous en Corée du Sud que le film est intéressant à regarder. Parfois touchant, stressant et brute, il fait jouer les sentiments du spectateur. Le film est fondé sur un non-dit ce qui interpelle la curiosité de savoir pourquoi Young-Nam a été blâmée et mutée. C’est lorsque l’on apprend la cause que tout deviens compliqué pour le personnage. Elle est victime d’injustice, de stéréotypes qui viennent de la Corée du sud. Tous ces événements font réfléchir.
    Malgré son problème d’alcoolisme évident, Young-Nam ne perd pas raison et entraide l’adolescente Dohee. Le thème de l’entraide est beaucoup présent dans ce film. Jamais deux sans trois, la problématique qui figure en arrière-plan, mais qui est comme même évoqué, n’est le problème des exploitations de clandestins. Le bémol du film en général, c’est le fait que July Jung utilise beaucoup trop de problématiques et donc ne les amènent pas à terme. Le problème du Clandestin est trop vite « résolu ».
    La personnalité de Dohee « évolue » plus le spectateur la connais, plus il voit qu’elle souffre de problèmes. Pourtant, elle est touchante par sa sensibilité et sa naïveté. Le spectateur comme Young-Nam n’arrive pas à prédire les humeurs de Dohee pour chaque nouvelles, il va faire donc des suppositions.

    En conclusion, Le développement pour certaine des problématiques posées dans le film est assez décevant. Mais, le reste du film sur les idées principales sont très captivantes à même se poser des questions sur la réalité des événements en Corée du sud. Les personnages sont très vites différencier, il n’y a pas de problèmes de compréhension. Ce film vaut le détour.
    PHRABO
    PHRABO

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    Film riche en situations complexes tout en finesse et poignant. Par ailleurs, un excellent carnet de voyage en Corée du Sud profonde. Acteurs principaux de très haut niveau. Un film qui pousse à la réflexion et reste à l'esprit. Sans hésitation
    Jacotre
    Jacotre

    4 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2014
    Voilà un film excellent à tous points de vue. Le cadre d'abord : la présentation du mode de vie de ce petit village de pêcheurs est-elle si différente de ce qui peut se passer dans un port breton ou méditerranéen ? Les réflexes humains, radiographiés là, semblent universels. Ce qui n'exclut pas l'étude ethnographique du fonctionnement spécifique de la Corée et de son peuple. Des personnages particulièrement typés qui crèvent l'écran par leur expression ou leur visage imperturbable. Et puis un scénario malin en diable qui entre dans la complexité de la souffrance humaine. Tout est dit ici : la maltraitance des enfants, le tabou de l'homosexualité féminine, l'exploitation des travailleurs clandestins, la soumission des forces de police, sans qu'aucune démonstration tapageuse ne soit faite. Et puis l'image magnifique qui contraste avec l'obscurité des faits dénoncés. Enfin, le sourire radieux de l'enfant démontrant combien il a le don de chasser le cafard ou l'ennui quand il explose à l'écran. Voilà un film à la diffusion bien trop confidentielle qui mériterait pourtant mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Ce film propose un voyage dans une campagne de Corée du sud avec ses paysages, ses habitants et leurs activités. Il propose ainsi une critique de cette société patriarcale. J'ai beaucoup aimé la réalisation et le jeu des deux actrices principales. Je recommande vivement !
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2014
    Une merveille de délicatesse, de subtilité où aux non-dits des héroïnes s'oppose un monde d'hommes, un monde de brutes.

    Le cinéma coréen: le deuxième plus important du monde, après celui des Etats Unis. Il est le champion des thrillers noirs de noir. Mais aussi, à partir de rien, la vie de tous les jours, des enfants (les enfants si bien filmés!) il peut composer un chef d'œuvre. Dans A girl at my door, film de femme, on retrouve la subtilité des plus grands maîtres japonais en y ajoutant une petite note glauque, ambigüe. Et dire que, comme Chemin de Croix précédemment, ce film a tenu une semaine avant d'être confiné à une poignée de petites salles, ou de salles consacrées à l'art et essai pur et dur. Merci à elles.... Les films "différents" n'ont aucune chance face aux nanars estampillés qui tiennent l'affiche, genre le dernier Ozon, ou celui à venir d'Hazanavicius (écoutez le dit répondre que non-non, il n'a jamais mis les pieds en Yougoslavie, mais il s'est "informé".... un bon moment

    Young-Nam (Doona Bae) est mutée comme lieutenant de police dans une petite ville côtière. Et ce n'est pas une promotion! Elle a été impliquée dans une affaire de mœurs; apparemment, au Pays des Matins Calmes, on ne rigole pas avec le sexuellement correct. Que je n'entende plus parler de toi -telle est, en gros, le message de son supérieur hiérarchique lorsqu'elle quitte Séoul. On a là un formidable croquis de femme, aussi déterminée et sûre d'elle dans son boulot de flic qu'elle est mal à l'aise, hésitante et introvertie dans sa vie privée et son rapport avec les autres.

    La petite ville, c'est un monde d'hommes. Et pas du raffiné. Apparemment, les trois ou quatre flics qui composent la brigade n'en reviennent pas d'être dirigés par une femme. La ville vivait de la pêche au poulpe et aux huîtres, mais tous les jeunes sont partis. La ville est maintenant aux mains du seul jeune type restant, Yong-Ha (Song Sae-Byeok), une brute alcoolique qui en important des travailleurs clandestins permet à la pêche de se maintenir. Et là, est le principal reproche que l'on peut faire au film de la jeune réalisatrice July Jung: Yong-Ha est trop. Autant les personnages de femmes sont merveilleux, autant celui de l'homme est caricatural.

    La première personne que rencontre Young-Nam dans sa nouvelle implantation, c'est Dohee (comment dire? grande petite fille? jeune ado?) molestée par ses camarades. C'est la fille de Yong-Ha. Depuis que sa mère est partie, elle est continuellement battue, chaque fois que son père est ivre (c'est à dire tout le temps) par celui ci, ainsi que par sa grand mère, une folle dingue, tout aussi méchante, qui roule sur les nationales en moto-tracteur.

    Là encore, un personnage exceptionnel. La jeune actrice, Kim Sae-Ron, est exceptionnelle. Elle nous fait, par moments, penser à la Charlotte Gainsbourg du temps de L'effrontée; mais avec une dimension perverse en plus. Sur un corps qui est vraiment celui d'une gamine non pubère, elle a un visage déjà de femme, avec des expressions qui passent de la détresse à la rouerie; ses crises de rage sont destructrices. En fait, comment cette petite fille maltraitée depuis l'enfance pourrait elle être normale? Et elle s'accroche à Young-Nam, elle pourrait être la fille qu'elle n'a pas et n'aura sans doute jamais. La jeune femme la recueille, la nourrit, lui achète des vêtements, ses uniformes d'écolière sont trop petits, elle a besoin de tout...

    Et après? Ben après, c'est le film. C'est à vous de le voir. Vous ne le regretterez pas. Après un début un peu lent, vous êtes petit à petit englué dans cette histoire d'une pudeur très extrême orientale dont on ne sait jamais si elle est trouble -ou pas. De la dentelle, je vous dit, de la dentelle! A voir.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    Si vous voulez éviter tout spoiler, ne lisez pas cette critique.

    Vous risqueriez d'y apprendre qu'il n'est pas prudent pour une policière lesbienne de recueillir chez elle une jeune fille battue (et un peu tordue). Surtout quand l'action se déroule dans le fin fond provincial d'une Corée encore très traditionnelle.

    Ceci dit, le film dépasse largement son pitch rapidement énoncé. Notamment grâce au jeu tout en finesse de la mégastar / mannequin Doona Bae, qu'on a déjà vu dans Air doll, Cloud Atlas, et The host. La mise en scène de la jeune July Jung, classique mais robuste, rend le film très plaisant à regarder : à la fois ambigu, finement descriptif de la société coréenne et discrètement mélodramatique.

    On appréciera particulièrement la description une nouvelle fois sans concession (c'est le moins qu'on puisse dire) de la masculinité coréenne. Comme souvent dans le cinéma de ce grand pays de cinéma, le film marie très bien le grotesque, le tragique et le sentimental, zigzagant entre clichés éculés, sentimentalisme de pacotille et cruauté des comportements.

    Un beau film au final, présenté dans la décidément très riche section Un certain regard du Festival de Cannes 2014. Le film est produit par Lee Changdong, réalisateur des beaux Secret Sunchine et Poetry.

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    Film très intéressant, prenant ! Dommage que le réalisateur a voulu traiter trop de sujets différents et complexes notamment la xénophobie, l'homosexualité, la pédophilie, la parité homme/femme et bien d'autres tous ça en trop peu de temps ! ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 novembre 2014
    L'histoire change constamment de direction, de genre. On passe du policier au film sentimental. On se perd parfois, mais l'émotion l'emporte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 novembre 2014
    Un excellent film qui vous fait voyager au coeur de la vie d'une petite ville de campagne en Corée. Des personnages complexes et attanchants, et une réalisation très réussie. J'ai adoré!
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2017
    Le vraie soucis réside dans le rythme trop monocorde, manquant d'une réelle tension alors que plusieurs scènes s'y prêtent. Deux sujets (parmi d'autres) restent la colonne vertébrale de l'histoire et c'est bien l'amalgame que cela entraine qui rend le film intéressant. Pas mal d'émotion (bravo aux deux actrices), quelques beaux moments de grâce mais pas assez abouti et maitrisé pour atteindre les sommets.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 novembre 2014
    Les films coréens ont toujours ce petit grain de folie que j'apprécie et celui ci n'échappe pas à la règle. La réalisatrice retranscrit avec beaucoup d'adresse les divers problèmes de société de ce pays en milieu rural.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2014
    Voilà un premier film de grande qualité. On voyage, on s'interroge, on s'identifie à aux agresseur, aux victimes. Il est difficile de rester indifférent à ce qui se déroule sous nos yeux. La protection de l'enfance n'est pas une mince affaire. Lorsqu'une procédure accusatoire s'engage, il est difficile de se positionner clairement dès lors qu'on doit répondre de ses actes en étant soupçonné(e). La frontière ou le glissement homosexualité versus pédophilie est un travers toujours à portée de main. Ce film permet de faire un sort à ce type de confusion nocive et absurde, pour ne pas dire déloyale. Le fameux article du psychanalyste hongrois Sandor Ferenczi sur la confusion des langues entre le langage de la tendresse et celui de la passion, entre le langage des adultes et celui de l'enfant date de 1932, sa lecture pourrait constituer un bon complément pour les spectateurs désireux de poursuivre la réflexion... Les acteurs sont fantastiques et l'ovation cannoise est plus que méritée. Bravo pour ce film poignant, dérangeant et bousculant, qui de surcroît, nous emmène voyager au coeur de la ruralité portuaire en Corée du Sud.
    joelle g
    joelle g

    92 abonnés 879 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2014
    C'est la première fois que je vois un film coréen et j'appréhendais un peu . Mais finalement même si je trouve des longueurs dans la première heure , au final on ne s'ennuie as . Un film très réaliste je pense de la vie coréenne . Un film à suspens fort et poignant servi par deux sublimes comédiennes .
    Chris Art
    Chris Art

    79 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2014
    (...) Le Cinéma Coréen n’en finira pas de nous surprendre. Fièrement, ce premier film de la jeune et talentueuse July Jung, parvient à s’introduire dans les salles sombres françaises. Une rareté scénaristique et de mise en scène pour un scénario simple. Avec la touche grinçante propre aux films coréens, A Girl at My Door s’attaque au rejet et la violence chez l’enfant différent, mais en filigrane, traite aussi de l’impossible acceptation de l’homosexualité dans cette société encore très traditionaliste représenté par ce village de pécheurs (...) Très naturellement, A Girl at My Door aborde frontalement les problèmes actuels de l’acceptation de la différence dans cette société occidentale qui rejette les vices et démons. Mais le cinéma coréen retransmet bien cette noirceur dans leurs anti-héros diaboliques qui fatalement font payer dix fois le prix de leur rejet. Si ce film n’est pas à proprement dit du genre « horrifique », il montre le monstre viscéral et caché sans artifice. Un démon refoulé qui sert ici de sauveur et justicier. Une fin intrigante mais qui laisse le spectateur avec une sorte de soulagement indéfinissable. Au final, des figures de femmes fortes et triomphantes face à une campagne troublante et oppressante.
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2014
    j'aime beaucoup le cinéma coréen, en général, mais là, je dois dire que j'ai été assez déçu. l'ennui guette à chaque scène et le scénario est creux, même si pleins de thèmes sont abordés (alcoolisme, maltraitance, homosexualité féminine encore tabou dans la police, exploitation des sans papiers). il y en a trop, ça fait trop fourre-tout. la jeune actrice qui joue la gamine est formidable, tout le contraire de celui qui joue son père, qui lui, est risible.
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