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    Jauja
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    48 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2015
    Plusieurs remarques me viennent....D'abord l'appellation western est un à mon avis tangiblement hors sujet pour ce film.....Que ce soit en terme d'action, de personnages ou en terme de scénario...Le film est plutôt un film avec un scénario minimaliste et un regard contemplatif à partager....on retiendra donc la lenteur comme un parti pris et d'immenses étendues aux couleurs souvent chaudes......si vous acceptez ce parti pris du réalisateur, vous pourrez extraire du plaisir de ce film, si vous êtes pressé ou affamé d'intrigues, mieux vaut éviter.....J'étais dans un jour avec ce lundi, j'ai donc apprécie cette épopée en Patagonie et une sorte de grande lassitude essentielle aux personnages peu nombreux, on comptera deux ou trois rencontres seulement, des dialogues aussi rares que le soleil en hiver, et au final une grande justesse dans la description d'une époque où tout n'était pas accéléré......Accepter cela permet de mieux appréhender le film.....A vous de voir......
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 avril 2015
    Après ''Loin des hommes'', Viggo Mortensen semble affirmer qu'il se plaît dans un certain cinéma indépendant. Le voilà dans ''Jauja'' dans le rôle d'un capitaine danois qui recherche au fin fond de la Patagonie du XIXème siècle sa fille partie avec un soldat. S'ensuit un long périple dans de superbes décors isolés où Viggo Mortensen marche, marche encore et marche de nouveau. Très contemplatif, ''Jauja'' aura de quoi en dérouter plus d'un. Si le voyage proposé par Lisandro Alonso est certainement très beau, il faudra s'accrocher pour ne pas décrocher en cours de route. Laissant volontairement le spectateur confus, le film s'empêtre dans des longueurs auxquelles il est difficile d'échapper. Seuls le charisme de Mortensen et la beauté des décors parviendront à maintenir notre attention jusque dans la dernière partie qui achèvera de nous faire tomber d'ennui.
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 avril 2015
    Viggo Mortensen est un acteur qui a passé son année 2014 ( 2013?) à parcourir le désert. Tel un Théodore Monod en version belle gueule du cinéma, il a ainsi affiné sa silhouette, musclé ses jambes et accessoirement participé activement à la promotion d'un cinéma pas toujours facile. Après "Loin des hommes " où il arpentait des chemins caillouteux algériens, le voici dans "Jauja" à déambuler longuement dans la pampa.
    Nous sommes en Patagonie, à la fin du 19ème. Un officier danois est nommé pour diriger quelques soldats perdus, en butte à des autochtones opposés à une conquête de leur territoire. Ce capitaine est accompagné de sa fille, 17 ans à tout cassé, seul élément féminin dans un univers de mâles. Sous une allure des plus sages, due à une éducation que l'on devine traditionnelle, se cachait en fait une adolescente au corps en fusion. Elle s'enfuira nuitamment avec un jeune soldat. Le père, fou d'inquiétude, partira à sa recherche...
    Ainsi raconté, cela a des allures de western. A l'écran, il en est tout autre chose. Lisandro Alonso, amoureux des longs plans fixes, crée un univers singulier, un rien lunaire, où les personnages posés, qui sur une plage, qui sur ou devant un rocher, dissertent, échangent des propos un peu obscurs, se masturbent, évoquent un quotidien de soldats. Cette économie de moyen embarque le spectateur dans un espace/temps insolite, où très vite on se rend compte que l'histoire n'a guère d'importance. Quand le personnage interprété par Viggo Mortensen prend la route, le film va verser dans un long road-trip ontologique pour s'achever par un final surréaliste, donnant à l'ensemble une portée soudain nouvelle.
    Même si le spectateur est amené à se questionner par rapport au récit, vous vous doutez bien que l'heure quarante-huit que dure tout cela ne passe pas à la vitesse d'un John Ford. Il vous faudra, avant d'éventuellement vous retourner délicieusement l'esprit à chercher des points d'ancrage, vous coltiner de très nombreux plans fixes où Viggo apparaît en haut de l'écran dans un paysage de pampa, le traverse au rythme de son cheval, ( celui du petit trot car on ne galope pas dans "Jauja" !) et disparaît enfin ....pour réapparaître dans un autre endroit, toujours en haut de l'image....et... Oh ...il est à pied cette fois-ci ! Et ...ouh là, ... il va en mettre du temps à arriver à l'autre bout de l'écran (heureusement carré) car les randos ça fatigue son homme !...Comme disait intelligemment un spectateur visiblement conquis à la sortie du film : "J'ai beaucoup aimé me laisser aller à cette notion originale du concept de temps !", façon totalement épatante de ne pas dire que c'est pas mal rasoir.
    La fin sur le blog
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 avril 2015
    Difficile de trouver des points positifs dans un film qui ne suscite que l'ennui. Les paysages magnifiques, écrasés dans un format carré, en perdent même leur beauté. Restent quelques plans, mais c'est trop peu !
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 avril 2015
    Un vrai navet sidéral, un scenario aussi vide que le désert dans lequel il a été tourné, des émotions aussi inexistantes que la vacuité des personnages. Et comme le film ne va nulle part, à l'image de ses personnages, il se termine par une sorte de revirement qui se voudrait poétique ou allégorique, et qui n'est que ridicule. Mortensen était formidable dans "Loin des hommes", beau film récent. Il semble completement perdu dans ce pensum mou comme une chique et monté à la truelle.
    Aston L
    Aston L

    32 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2015
    Ce film est une merveille, Viggo Mortensen est fascinant et émouvant dans ce rôle, les paysages sont sublimes, la mise en scène de Lisandro Alonso est virtuose, un film à voir en salle!
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 avril 2015
    Jauja est un film apprêté.

    Rien n'y est naturel, tout y est calculé.

    Prenez le cadre. Non seulement le film est au format carré, mais Alonso ajoute un raffinement totalement inutile : les bords sont arrondis. Du coup, on a l'impression de regarder une vieille photo pendant 1H50.

    Le scénario est squeletitque et tourne assez vite au n'importe quoi fantastico-mystique. Le réalisateur déclare lui-même dans une interview dans Libération : "Aujourd'hui encore, je ne comprends pas tout de Jauja". Et nous encore moins, évidemment...

    Les critiques s'extasient devant une photographie qui n'est pas si extraordianaire que ça, même si les paysages de Patagonie sont assez photogéniques. Le grain du film est un peu gros, ce qui donne à certaines images un aspect granuleux assez désagréable.

    Beaucoup de spectateurs prendront le film pour une provocation, et le détesteront. Que représente par exemple cette jeune fille des derniers plans : une réincarnation ? Une vision ? On cherche en vain un sens à cet exercice poseur, prétentieux, et sans aucun intérêt. Un film de festival, qui creuse le fossé entre la critique ampoulée et les spectateurs, même bienveillants, même cinéphiles.

    A fuir.
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2015
    Visuellement, le film semble issu d’un autre temps. Signée Timo Salminen, la photographie cite les débuts du cinéma, notamment par le format de l’image 1:33, presque carré et aux bords arrondis, qui est celui du temps du muet, mais s’en détache au niveau des couleurs, très vives et très nettes : le film a une beauté picturale éblouissante et fascinante. La photographie renvoie donc le film dans un ailleurs situé au-delà du passé : dans l’espace du mythe, ou du rêve.
    Le film avance sans qu’on ne puisse jamais le prévoir, alors même qu’il suit pourtant une ligne très claire et très simple, une intrigue de western classique : un capitaine part à la recherche de sa fille, enfuie en territoire ennemi. Avec la photographie, ce mélange indécis de connu et d’inconnu, faussement familier, trompeusement conventionnel, achève de déplacer « Jauja » hors du temps, vers un territoire onirique… où malheureusement il est très facile de s’endormir.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 avril 2015
    Décidément je n'ai pas de chance avec mes choix de films cette saison. Attiré par le sujet "Western" se déroulant dans l'extrême sud de l'Amérique je suis allé voir Jauja. Ineptie totale, décors minimalistes, sujet incohérent, scénario incompréhensible. A éviter.
     Kurosawa
    Kurosawa

    582 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2016
    "Jauja" affiche très fièrement son étiquette "film d'auteur radical" avec toutes les cases cochées (dialogues décalés, longs plans fixes et occasionnellement poseurs, lenteur du rythme, etc), dont le style s'apparente sur certains points à celui de Weerasethakul, autre cinéaste adepte de l'entremêlement entre rêve et réalité tout en faisant de ses films de véritables expériences sensorielles et hypnotiques. Dans "Jauja", deux corps étrangers (deux danois en Patagonie) se trouvent dans le désert aux côtés de soldats locaux à la recherche d'un nouvel Eldorado. Quand la fille quitte le camp avec un bel officier, le père se lance à sa poursuite dans ce territoire dangereux, moins à cause des indigènes que de ce que représente le désert : un lieu d’errements et d'hallucinations qui pousse ceux qui s'y aventurent dans un abîme mental et temporel irrévocable. Après les lentes marches vaines du Capitaine Dinesen (Viggo Mortensen habité) à la recherche d'Ingeborg, le film se complexifie lors des dix dernières minutes qui accomplissent le projet de trip hallucinatoire en mêlant deux images distinctes (la femme disparue et la fille ne font qu'un dans la scène de la grotte) et en faisant de l'espace-temps représenté (la Patagonie en 1882) une entité qui aura englouti Dinesen mais qui aura été elle-même sous l'emprise d'un espace fantasmatique d'un autre siècle et connecté par la présence d'animaux (les chiens) et d'un objet (la figurine du soldat), des indices à considérer pour quiconque voudra analyser en détail ce sublime objet de fascination, d'une richesse vertigineuse et terriblement envoûtant. Un film auquel il faut s'abandonner, une rêverie poétique belle et transcendante !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    En Patagonie, fin 19ème, un Viggo Mortensen à la recherche de sa fille, partie avec son amant soldat, erre, seul. Cinquième film de l'argentin Lisandro Alonso, "Jauja" est une expérience, un western contemplatif, métaphysique et surréaliste dans laquelle le spectateur suit le chemin tracé par le réalisateur, jusqu'à s'y perdre dans les méandres de sa poésie.
    rielleti
    rielleti

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 avril 2015
    Pas mal (beaux paysages, plutot bon sujet...) mais trop lent!!! :/
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 avril 2015
    Je suis arrivé presque vierge devant Jauja : je n'ai pas lu les entretiens de Lisandro Alonso, je n'ai vu aucun de ses films, j'ai volontairement évité de lire les critiques parues cette semaine dans la presse. Tout ce que je savais du film remontait à un entretien de Viggo Mortensen publié dans So Film en mai 2013. L'acteur d'History of Violence était alors au Nord de la Patagonie, sur le tournage de Jauja: « Quand je suis dans un endroit sauvage comme ça, – disait-il – avec peu de traits de civilisation humaine, je suis toujours content. Ici, je ne peux pas être triste ou penser que je suis en train de perdre mon temps, comme c'est le cas quand je suis avec des gens, dans les villes. » Le rôle que tient l'acteur dans le film – celui d'un capitaine danois perdu avec sa fille dans l'Argentine de la fin du XIXe siècle – redouble ce discours : Jauja raconte en effet un exil, loin de toute civilisation. La scène d'ouverture nous montre le capitaine Dinesen (Viggo) et sa fille Ingeborg assis sur un rocher, au bord de la mer, comme des naufragés. Ce sont des Européens jetés dans un monde sauvage, à la frontière de la Légende et du Mythe. Je mets les majuscules d'usage car le film affiche ses ambitions allégoriques avant même que l'on n'ait vu la première image : un carton nous indique que « Jauja » est le nom d'un territoire mythique, un pays de Cocagne qu'aucun voyageur n'a jamais atteint. Nous devons comprendre par là que nous sommes au seuil d'une grande épopée qui vise les plus hautes références littéraires (Jack London, Joseph Conrad) et cinématographiques (du western américain classique à Tropical Malady). Cette hauteur de vue, immédiatement affichée, a quelque chose de très désagréable : l'allégorie semble toujours primer, dans Jauja, sur le sens littéral, chaque scène appelant immédiatement un plus haut sens, demandant à être portée vers l'esprit, malgré les efforts par ailleurs déployés par la mise en scène pour nous faire croire qu'elle s'attache aussi aux corps et aux paysages. Aussi Alonso filme-t-il dès le début un soldat qui se masturbe dans un trou d'eau au bord de la mer, puis la main de la jeune Ingeborg s'attardant sur la tache de vin que porte au cou le jeune homme dont elle est amoureuse, puis l'agonie de ce jeune homme dans l'ombre d'un arbre. En voulant saisir les corps dans la jouissance ou dans la mort – ce qui est visiblement contre la nature même du film, qui ne vise au fond que la jouissance cérébrale – Jauja révèle encore plus les artifices dont il se pare : ceux de la grande forme. Et cette grande forme, jamais rassasiée, veut tout, exige tout : le spirituel et le charnel, le sacré et le profane, le conte et l'Histoire. On peut donc tout écrire à propos du film : qu'il est une métaphore de la conquête de l'Ouest transposée en Argentine, un rêve hanté par le désir d'une jeune fille, une expérience mélancolique de la perte. Et cetera. Lorsqu'au terme de son voyage initiatique dans le désert de Patagonie, le capitaine Dinesen pénètre dans une grotte, il faut encore que l'entrée de celle-ci prenne la forme d'un sexe féminin. Et comme si cette entrée allégorique ne suffisait pas, il faut aussi faire surgir dans les ténèbres de la caverne une vieille femme qui pérore, révélant au capitaine la signification presque ésotérique de sa quête : «Toutes les familles disparaissent un jour ou l'autre, le désert les engloutit ». Durant toute la marche de Dinesen dans le désert (marche justifiée par la disparition de sa fille), les symboles semblent avoir été jetés sur sa route comme de gros cailloux : Zuluaga tout d'abord, la force obscure du désert, puis un chien qui sert de guide, puis une montagne, jusqu'à cette grotte où gît la vérité, point-limite au-delà duquel le capitaine va s'éteindre brusquement, cédant la place à sa fille, dans une autre vie, à une autre époque. On pense alors à une version aride de Cent ans de solitude. Aride parce que ce point de basculement n'a aucune épaisseur romanesque, il surgit comme un coup de force, pliant soudainement le film, dans un geste qui ressemble encore à une posture esthétique, celle, bien connue désormais, du film « coupé en deux ». Celle de Tropical Malady par exemple. Mais dans le monde peuplé d'esprits d'Apichatpong Weerasethakul, les figures allégoriques surgissent avec légèreté, presque par mégarde, comme des hallucinations indécises. Les singes aux yeux rouges d'Uncle Boonmee, le tigre de Tropical Malady sont des spectres venus d'on ne sait où, des ombres sauvages ou bienveillantes qui se tiennent au seuil de quelque chose. Rien n'est peut-être plus émouvant, dans Uncle Boonmee, que le surgissement de ces figures grâce auxquelles un vieil homme mourant recolle des morceaux de sa vie, la transformant en légende. Ployant sous le poids de ses allégories de plomb, asphyxié par son constant souci de composition – au point que les premières scènes ressemblent à des toiles de Caspar David Friedrich projetées en format 4/3 - Jauja n'atteint jamais, à l'image de son capitaine, le pays des esprits.
    Alice L
    Alice L

    164 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2015
    Un chef d'oeuvre !!!! Je ne trouve pas d'autre mot, plus qu'un film c'est une expérience! Un choc visuel, une histoire bouleversante, des acteurs fascinants, des paysages sublimes... Lisandro Alonso rentre dans les panthéon des plus grands cinéastes de tous les temps
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Un film différent mais peu original. Laisse penser à les fraises sauvages de Bergman mais surprise. Le choix de format 1:1.33 n'est pas convainquant lors qu'on s'attend la confrontation entre les personnages et les paysages magnifiques. Le film se veut métaphorique, mais toutefois les détails d'interprétations et de mise en scène nous en font sortir par manque de précision.
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