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    Jauja
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    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    un film passionnant sur le fond l'histoire de cet officier
    qui parcours la Patagonie pour retrouver sa fille mais c'est tellement
    lent et tellement ennuyeux que finalement le film perd de son charme.
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    Ce qu'il y a de bien dans ce film c'est qu'il n'y a pas de musique ! que les sons d'ambiance de la nature et ca fait du bien ....Voilà ce film estun trip méditatif! on adhèe ou pas ....Vu à la tv les plans perdent énormément !
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 avril 2015
    Un format carré, un cadre souvent fixe, des plans qui s'étirent, un rythme lent, un contexte assez indéfini... "Jauja" est un film étrange, rebutant, et dont le dernier quart d'heure laisse perplexe. A ces expérimentations stylistiques et scénaristiques bien obscures à mon goût, j'ai davantage apprécié la partie western plus classique - le mot classique est ici très relatif - du milieu du film, portée par un Viggo Mortensen à son meilleur.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juin 2015
    Jauja raconte la quête d’un père qui a perdu sa fille dans le désert. C’est un western minimaliste, contemplatif et de plus en plus étonnant à mesure qu’il avance. Chaque photographie est une aventure grâce à une maîtrise de parfaite des plans. Son format 1:33, presque carré donne l’impression de vignettes photographiques de projecteur. Ainsi rien n’est superflu et les paysages de la Patagonie sont exceptionnels. L’image est donc petite, pourtant on a jamais vu aussi loin et la profondeur de champ est fabuleuse. Viggo Mortensen marche au point de ne plus savoir où il va et c’est à ce point que le western prend une autre tournure. D’abord il se fera avaler par le paysage, ensuite il entrera dans une transe absolument inattendue. Où est le rêve, ou est l’hallucination, où est le vrai ? Lisandro Alonso nous transporte dans un voyage intemporel à l’image d’un 2001 de Kubrick. Sensationnel.
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    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2015
    Viggo Mortensen, son interprète remarquable de Jauja dit de Lisandro Alonso qu'il est le seul digne héritier de Tarkovski. Cela se discute. En tous cas, son film est de ceux qui divisent, obligatoirement. Commencé comme une sorte de Désert des tartares, il dérive vers un espace onirique au gré de la recherche d'une fille par son père dans le désert. Est-ce un film visionnaire et génial ou une oeuvre prétentieuse et opaque ? Difficile de se déterminer. Le rythme est lent, fascinant mais ce cinéma exigeant demande de gros efforts pour entrer dedans sans être certain d'y trouver véritablement son compte.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 avril 2015
    Attention ce film n'est pas un western, c'est un film expérimental avant tout. C'est radical, très radical. Je découvre le cinéma de Lisandro Alonso et c'est du cinéma taciturne. Le scénario surprend sans cesse, oui, mais ne donne aucun sens au film, en outre il est extrêmement réduit. L'image et les couleurs sont travaillées, certes, mais belles ? non. A travers le format ratatiné du "presque carré", les paysages ne se voient pas, ils s'aperçoivent. Certaines fins de scènes sont si longues dans le néant, que l'on est persuadé que le réalisateur a oublié de dire "couper" et que le monteur a oublié lui aussi de couper. Lisandro Alonso fait peu de films, tant mieux. Puisse-t-il avoir enfin une bonne idée, celle d'arrêter de faire du cinéma.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2015
    "Jauja" est un film stupéfiant, par l'histoire racontée, d'abord, puis par sa manière, dépouillée, lente, quasi muette. Alonso est un cinéaste absolu : il a le sens de l'image, de la composition de chaque plan, et filme admirablement les paysages grandioses et désolés de la Patagonie.
    Là où le bât blesse, c'est que son récit manque de rigueur et se perd quelque peu en digressions...
    Paco D.
    Paco D.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Enigmatique certes, mais fascinant. Obscur certes, mais lumineux. Si on laisse ce film couler en soi et nous parler durant les jours qui suivent, il devient éclairant. L'extermination perpétrée par les militaires contre les indiens est seulement évoquée dans le film mais présente par la mort qui rôde, perpétrée par un rebelle sans merci. Cette confrontation macabre atteignant le domaine de l'intime (la fille du capitaine), le héros est déstabilisé, perd ses repères, ne sait plus à quoi se vouer, est confronté à la solitude et au vertige cosmique, et s'évanouit finalement dans un paysage lunaire qui pourrait être un champ de cadavres. Une mémoire familiale et nationale en restera... Ce film est une expérience rare, subtile et précieuse.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Un jour, peut-être, verra-t-on un film du réalisateur argentin Lisandro Alonso franchir la porte prestigieuse de la compétition officielle du Festival de Cannes, celle qui permet de rêver à la Palme d’or. En tout cas, le quadragénaire Lisandro Alonso peut d’ores et déjà être considéré comme un abonné du plus grand Festival du monde, ses 5 longs métrages ayant tous été retenus dans l’une ou l’autre des sélections parallèles. En 2014, son dernier film, "Jauja", était présenté dans le cadre de la sélection Un Certain Regard. Comme toujours avec Lisandro Alonso, ce film va partager les spectateurs en 2 camps très tranchés : d’un côté, celles et ceux qui se seront ennuyés ; de l’autre, celles et ceux qui se seront laissés gagner par la beauté des images et par l’histoire que raconte le film, une histoire très simple en surface tout en étant d’une grande complexité si l’on cherche un peu à creuser en profondeur.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2015
    "Jauja", dans la mythologie est une terre d'abondance, sorte d'eldorado et d'Eden où la félicité et le bonheur serait au rendez-vous. Viggo Mortensen y interprète au siècle dernier un père danois, soldat/ingénieur qui travaille pour l'armée argentine pendant le génocide de la population indigène. Entre Lynch et Winding Refn le réalisateur nous rappelle qu'il est le réalisateur de "Los Muertos" (2004) et de "Fantasma" (2006). Une voix Off qui nous questionne, et on se demande encore et surtout quel est le rapport avec la recherche de sa fille enlevée ?! Dommage car on reste ébloui par une bonne partie du film. Un beau voyage, une belle expérience qui n'est malheureusement pas concluante jusqu'au bout.
    moket
    moket

    524 abonnés 4 329 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 janvier 2020
    Voilà voilà… Ce sont là les premiers mots qui viennent à l'esprit après le visionnage de ce film. Il faut se pincer pour être bien conscient de ce que l'on vient de voir : une caméra statique filmant des personnages immobiles qui ont des discussions inintéressantes avec en prime un final complètement aberrant...
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 janvier 2022
    Un western contemplatif envoûtant par moment, mais aussi déroutant pour son scénario indéchiffrable (même pour le réal qui déclarait que lui-même ne comprenait pas tout à son film), que pour son rythme somnambulique.
    cameradine
    cameradine

    21 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Voilà un film qu'on peut qualifier de contemplatif et déroutant. Il ne se passe au fond pas grand-chose, mais la présence de Viggo Mortensen (acteur principal, producteur et également compositeur sur ce film) est une raison suffisante de vouloir suivre l'histoire jusqu'au bout. Les dernières scènes laissent perplexes mais peut-être l'intrigue est-elle plus simple qu'on ne le pense ( spoiler: peut-être le film est-il tout simplement le rêve de la jeune fille danoise d'aujourd'hui
    ). La réalisation est à la fois minimaliste et recherchée : plans fixes ou panoramiques, plans larges uniquement, format 4/3, image aux couleurs très contrastées. C'est un OVNI, mais il a au moins le mérite de faire connaître une période de l'Histoire sud-américaine méconnue en France (bien qu'il ne rentre pas vraiment dans les détails) : la Conquête du Désert, soit la tentative (réussie) du gouvernement argentin de s'approprier le territoire Mapuche (le peuple autochtone).
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2024
    Prix de la critique internationale (Cannes 2014), le titre désigne un lieu mythique inca, terre d'abondance et de félicité.

    Le cinéaste Argentin, Lisandro Alonso situe son opus dans les grands espaces de la Patagonie. Réalisé sans beaucoup de moyens, peu d'acteurs ( une vedette tout de même en la personne de Viggo Mortensen) et un scénario minimaliste.

    Au XIX ème siècle, un militaire Danois conduit une expédition qui consiste à faire des relevés de terrain. Sa fille l'accompagne, s'amourache d'un soldat argentin et disparaît avec lui dans la pampa. Le père part à leur recherche et fait d'étranges rencontres.

    Relevant du cinéma d'auteur et du slow cinéma, " jauja" présente une première heure qui se suit avec un grand intérêt. La dernière demi-heure perd malheureusement un peu le spectateur en chemin.

    L'ultime séquence nous éclaire sans doute un peu. Ne vient on pas d'assister à un rêve ? au produit de l'imaginaire de la jeune fille que nous voyons dans la campagne d'un pays d'Europe du Nord ? C'est très probable.

    "Jauja" est finalement un rêve éveillé, un mythe. Cette terre d'abondance, ce paradis, est uniquement le produit de notre esprit, semble (c'est mon hypothèse) nous dire le cinéaste.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2015
    Format 4/3, rigueur ascétique des cadres, sécheresse narrative et originalité du propos : Jauja me faisait beaucoup penser (c'est toujours le cas, d'ailleurs) à La dernière Piste de Kelly Reichardt. Pourtant, ce film de Lisandro Alonso (le premier que j'ai eu la chance de voir) s'éloigne encore beaucoup plus des codes du genre que l'anti-western de la cinéaste américaine. Et pour cause, son propos (le terme est quelque peu impropre, mais on s'en contentera) n'est absolument ni politique, ni social, ni historique. Il est humain, tout simplement. Car Jauja est un film tout entier dédié à la perte et à la recherche d'un eden introuvable, annoncé comme une terre, alors que le récit se construit plutôt comme la recherche d'une jeune fille par son père. C'est sans doute ça le plus beau, la sensation même pour le spectateur de ne pas savoir quel mirage on poursuit, quelle force guide Viggo Mortensen, ni vers quoi. Le film se fait très vite cosmique (même avant les revirements finaux dont je parlerai plus tard), et sa radicalité formelle y est pour beaucoup. Dès les premiers plans, alors même que la famille est encore réunie, on sent à quel point aucun lien véritable ne relie les divers éléments du décor. Un plan se prolonge fréquemment après la sortie d'un personnage du cadre, les regards se croisent rarement même lors des dialogues, deux personnages peuvent apparaître à l'écran sur deux plans différents et sans même se remarquer : Jauja démarre dans un monde où les liens sont déjà éclatés, sans unité et cohérence véritable. Visuellement, il met à mal la sensation de confort et les repères pour mieux laisser s'insinuer une ambiance poétique d'abandon. Sa mélancolie, surlignée par certaines lignes de texte de la jeune fille, fait écho à l'omniprésence de la Nature (la proximité avec les morses, la multitude d'éléments de décor naturels) qui n'est jamais regardée comme dangereuse mais plutôt comme désespérément enveloppante. Après la fuite de la jeune fille et durant l'errance de son père, Alonso n'utilise par exemple pas le désert argentin comme un élément oppressant de par son aridité. Les plans d'eau ou les ruisseaux sont régulièrement filmés, et on ne montre même pratiquement que les passages où Mortensen s'y abreuve, comme si la soif véritable de cet homme avait une origine bien autre que physique. La Nature de Jauja n'est pas un monstre positivement dangereux, et s'oppose plutôt au personnage avec passivité, ce qui ne le rend que plus petit encore. Puis cette errance désertique est également l'occasion de comprendre à quel point l'utilisation du format 4/3 est géniale. Alors que les westerns utilisent si souvent le cinemascope, ou au moins des formats assez larges, Jauja écrase l'image et réduit son champ, comme pris dans un étau. Incapable de voir au-delà, j'étais aussi perdu que le personnage, alors même que le film maintient une forte conscience du hors-champ et laisse donc supposer la présence de ce quelque chose d'inaccessible que Mortensen recherche, et dont on sent l'existence sans jamais pouvoir y accéder. Puis Alonso continue à jouer du placement de ses cadres, à filmer un même endroit selon des angles divers et à peine connectés, pour montrer l'immensité de la pampa sans prétendre que son regard peut tout en dévoiler et permettre de s'y créer des repères. L'harmonie visuelle se maintient à merveille, la transition entre des décors herbeux et d'autres plus rocailleux figurant sans fracture trop abrupte la plongée du personnage dans un abîme absurde dont on ne distingue même plus les contours. Et Alonso continue d'habiter le décor, encore une fois non pas par des animaux dangereux, des pièges naturels ou des ennemis aux aguets, mais plutôt par une présence diffuse et donc inidentifiable, qui navigue entre mythe et réalité grâce à l'impression de porosité que dégagent les bords du format "carré". On notera par exemple un clin d’œil à Apocalypse Now, avec cette évocation récurrente de "Zuluega", un militaire disparu et inquiétant aux motivations inconnues, pas sans rappeler le colonel Kurtz. C'est ainsi que Jauja devient, loin de se limiter à un nihilisme qui met nécessairement fin à tout mystère et s'avère souvent trop définitif, une fable sur la perte, traçant un monde qui semble pouvoir s'étirer très loin au-delà de la portée humaine. Et cette errance atteint son point d'orgue lors d'une séance crépusculaire ou Viggo Mortensen, parvenu au sommet d'un amas rocheux, semble avoir atteint le point final de toute quête ou de toute réflexion, sous des étoiles ni hospitalières ni hostiles, tout simplement inatteignables. La seule envolée musicale du film (très belle, au passage) vient alors signifier que son périple a atteint sa fin, et cette scène a cela de magnifique qu'elle se révèle la plus poétique du film alors même que le récit n'est pas fini, parce qu'elle désigne les limites de toute volonté humaine et se pose donc en barrière, une barrière sur laquelle repose concrètement toute la mélancolie dont nous pouvons faire preuve en contemplant sans le voir ce qui, au-delà, ne nous sera jamais permis et révélé. Si le voyage continue, il s'enfonce dans des voies métaphysiques à la 2001 : L'odyssée de l'espace, dont discuter serait sans doute trop refuser au film de sa complexité pour que je m'y livre. Si on y peut y faire plusieurs lectures, preuve que Lisandro Alonso a bien digéré l'influence de Kubrick et qu'il ne s'en sert pas comme d'un artifice poseur, cette conclusion témoigne à merveille de l'ampleur inattendue que peut déployer ce récit a priori plus modeste, et montre que Jauja touche du doigt une idée d'absolu. Idée que, comme le film nous le montre lui-même, on ne pourra jamais faire davantage qu'effleurer. Voilà en quoi, au final, Jauja se révèle comme un voyage subtil aux confins de la conscience et des limites humaines. Sacrément profond, bien qu'émotionnellement limité.
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