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Ykarpathakis157
4 554 abonnés
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3,5
Publiée le 15 novembre 2020
Tout d'abord ce film ne sera pas pour tout le monde et probablement pas pour la plupart des gens. Je suis un grand fan des drames criminels britanniques indépendants donc évidemment j'étais excité de voir Snow in Paradise. Le scénario est centré sur un jeune criminel et toxicomane nommé Dave qui est né dans une vie de crime. Une série d'événements l'amène à repenser sa vie et les personnes qu'il choisit d'appeler sa famille. Le jeu des acteurs, la réalisation et la cinématographie ont sauvé ce film car le scénario aurait pu être plus fort sans être totalement décevant. Tous les acteurs ont bien joué leur rôle avec une performance exceptionnelle du premier rôle du film Frederick Schmidt. Le cadre du film dans la morne Londres a ajouté au caractère et à l'attrait du film. La réalisation était parfois difficile à regarder en raison de ses scènes induites par la drogue et de ses flashbacks véhiculant l'esprit de Dave sous la drogue. Ce type de montage sera difficile à regarder pour la plupart des gens qui ne peuvent pas apprécie ce qui se cache derrière cela rappelle un peu un Requiem pour un rêve. Parfois je pouvais vraiment sentir le tourbillon dans l'esprit de Dave. Ce n'est pas un film agréable à regarder mais il vous donne un aperçu de la vie d'une personne qui a l'impression que sa vie est au bout du chemin à un si jeune âge. Y a-t-il un moyen pour ce jeune homme de trouver la paix après tout. Dans l'ensemble un film indépendant solide qui plaira à ceux qui aiment le côté sombre du cinéma...
Le parcours d'une petite frappe sur le chemin de la rédemption. Un film à l'ambiance pesante porté par un acteur au top, bien que débutant. On aurait aimé la réalisation plus énergique : même si c'est assez beau, il y a quelques longueurs.
Atmosphère sombre et efficace, acteurs crédibles pour raconter cette histoire vraie, le scénario manque cependant de consistance et parfois de rythme. Il en découle une forme d’ennui au fil des minutes bien que le personnage principal dégage une animalité tout à fait exceptionnelle. On ne comprend pas toujours les errements de ce marginal qui se cherche et fait des choix laborieux. Le repentir par la religion en embrassant l’Islam est-il sa rédemption ? Chacun y trouvera des clés de lecture dans de nombreuses scènes qui tournent parfois en boucle.
Plongée dans un milieu malsain à souhait où l'accès à l'argent facile nécessite quelques contreparties et les tentations sont fortes. PLV : tirée d'une histoire vraie
Sélectionné à Cannes, ce film a bénéficié d'une critique plutôt élogieuse, notamment pour la performance de son interprète principal : Frederick Schmidt. Je ne peux qu'être d'accord avec ceci, l'acteur (par ailleurs débutant au moment du tournage) offre vraiment une performance pour le moins habitée. Mais pour ce qui concerne le film en lui-même, je serais beaucoup moins dithyrambique. Pour être tout à fait honnête, je peux même dire que je me suis vaguement ennuyé devant ce drame. Si l'interprétation est superbe, l'intrigue tout en dépeignant des personnages forts est beaucoup trop languissante et les péripéties, si elles offrent des belles images, sont beaucoup trop élusives pour être passionnantes. Résultat, je n'ai pas accroché au destin chaotique de ce jeune homme qui désire se faire sa place dans le milieu, mais qui manque d'estomac pour ça et dont la mort de son meilleur ami, dont il partage la responsabilité, va provoquer une crise identitaire. Cela m'a au début fait penser à la trilogie danoise “Pusher”, mais la lente descente aux enfers de ce garçon, ne présente pas la force dramatique de son correspondant scandinave. Un drame pas mal ennuyant où surnagent une réalisation solide et une interprétation de l'acteur principal sans conteste époustouflante. À voir, probablement, mais je ne serais pas de ceux qui le recommanderont.
Snow in Paradise raconte la quête de rédemption d’un délinquant au passé criminel. Pour son premier long-métrage, le réalisateur a souhaité s’attacher à un fait réel et recruter Frederick Schmidt pour son premier rôle. Le charisme de l’acteur nous prend aux tripes, ses allers-retours dans sa tête à tenter irrémédiablement à faire la paix avec lui-même est le point positif du thriller. Malheureusement l’image est brouillonne et le cinéaste n’a pu s’empêcher de créer du spectaculaire en nous remettant dans un contexte de violence souvent difficile à comprendre. Il devient alors difficile d’adhérer à la culpabilité du personnage qui se tourne vers l’Islam tellement le chaos général pollue la thématique centrale. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un polar social à la sauce anglaise comme les british savent les faire, et qui a le mérite de révéler un acteur au charisme éblouissant. Mais pour le reste, on a du mal à déceler le message que veut nous faire parvenir le réalisateur. La mise en scène manque cruellement de rythme et le scenario sur fond de rédemption a du mal à susciter de l’intérêt.
Le scénario est assez classique (les 'premiers pas' d'un délinquant dans le grand-banditisme) et a déjà été traité de nombreuses fois (surtout au cinéma US et anglais) ... pas de surprises de ce côté-là
Par contre la réalisation est bonne (même si ça manque un peu de punch dans l'ensemble), il y a 2-3 intrigues bien intégrées à l'histoire et les acteurs (inconnus au bataillon en ce qui me concerne) sont vraiment très bien, surtout l'acteur principal
Je regrette 1-2 scènes oniriques qui, à mon sens, n'apportent rien au film
Petit bonus : la musique est vraiment bien, et se marie parfaitement avec les scènes et l'ambiance du film
Apparemment, il s'agit du premier film pour ce réalisateur, et tous les réalisateurs maintenant reconnus n'ont pas fait un premier film meilleur que celui-ci
On peut faire un parallèle avec 'Mean Streets' qui était aussi un 'premier film' et qui avait (en gros) le même sujet : pour moi, Mean Streets était moins réussi
Souhaitons que le réal de Snow in Paradise puisse faire 1/10ème de la carrière de Scorsese !
J'avoue que je m'attendais à un peu mieux parce que j'en attendais beaucoup! Malgré tout, il fait son petit effet ce thriller avec sa mise en scène assez originale et surtout son interprétation crédible et convaincante car elle vous met bien ressentir l'état d'esprit dans lequel se trouve ce jeune homme décidé à se faire une place dans la mafia locale dont sa famille fait partie (son père décédé, son oncle...). Mais une fois qu'on y rentre, est il possible d'en ressortir ? Peut on encore faire confiance à quelqu'un ? Et lorsque c'est la famille??? Andrew Hulme a impeccablement mis en scène ce doute permanent à travers ce jeune (Frederick Schmidt est excellent!) complètement dépassé par les évènnements... Mais est il encore possible pour lui de se sortir de ce milieu? En a t'il vraiment envie, en est il capable? C'est le sujet de la majeure partie du film, du moins la plus importante... Elle amène le spectateur à se mettre en situation et ressentir l'angoisse de cet apprenti mafieux. Et c'est drôlement réussi à mon sens! Etouffant, angoissant, violent etc... tout ça sonne juste et m'a fait un drôle d'effet... un effet qui ne s'oubliera pas comme ça, je risque de le garder en tête un bon ptit moment comme tous les bons films! A voir!
Il n’est jamais bon de céder à ses tentations et c’est notre pote Frederick Schmidt qui en fait ici l’amère expérience. C’est un scénario assez classique qui nous est proposée ici à savoir un petit délinquant qui va se retrouver embarqué dans une histoire qui va rapidement le dépasser. Notons tout de même que cela s’inspire de faits réels vécus par l’un des scénaristes Martin Askew. On ne peut rien reprocher à l’acteur principal, Snow in paradise est un thriller plutôt bien mené si ce n’est qu’il n’a pas la dimension nécessaire pour marquer les esprits des spectateurs. Un film qui se regarde sans véritable enthousiasme.
Une grande maîtrise de la mise en scène, du cadrage et de la direction d'acteurs. A noter la prestation du scénariste Martin Askew, qui incarne également l'oncle Jimmy et Frederick Schmidt qui tient brillamment le premier rôle de ce bal sous pression. On pense à la trilogie Pusher de Nicolas Winding Refn.
même si l'histoire est passionnante, le film n'arrive jamais à décoller vraiment, cela manque d'action, les scènes contemplatives et répétitives sont nombreuses, pas ou peu d'action, on ne comprend pas toujours les motivations de ce jeune marginal qui oscille entre deux mondes: la vie de malfrat et le repentir par la religion, ici l'islam qui lui apparaît après bien des déboires comme une issue salvatrice ; et même s'il n'y croit pas trop, il finit par faire rendre affirmatif l'adage: "celui qui s'agenouille, finit par prier"
Pourquoi parti sur de bonnes bases, Snow in Paradise s'enlise t-il autant, au fil des minutes, finissant par avoir la peau de la patience du spectateur qui se désintéresse de son héros pourtant joué avec intensité par Frederick Schmidt ? Film noir britannique, le premier long-métrage d'Andrew Hulme lorgne ouvertement sur le modèle américain (voire australien) avec beaucoup moins de subtilité, dans une recréation manichéenne de l'inévitable dilemme du petit truand : chercher la rédemption ou gravir les échelons sans états d'âme. Si la donne sociale apporte un plus au film, sa stylisation poussée et son montage trop malin pour être honnête le desservent. Comme s'il fallait cacher les failles d'un scénario déjà vu en créant un artificiel climat d'anxiété permanente. Faire compliqué pour éviter d'être considéré simpliste est un plan bien trop prévisible pour fonctionner.
Premier film d'Andrew Hulme, ce drame sur la quête de rédemption propose une atmosphère intéressante et une mise en scène nerveuse servie par la révélation Frédéric Schmidt, acteur amateur, cependant le thème abordé est vu et revu et l'ensemble, trop linéaire, manque de force. Pas mal pour une première fois.
si le film narre la descente aux enfers d'un jeune gars élevé dans le milieu des voyous, obsédé par entrer dans la famille et instrumentalisé par les chefs qui usent du "fils" à outrance, il s'avère vite aussi une descente aux enfers pour le spectateur, tant le scénario regorge de maladresse et de fautes dramaturgiques. Un peu comme si Josée Dayan avait voulu faire du Martin Scorsese. Oui mais... Cela a tout des erreurs d'un premier film et cela tombe bien, parce que c'est un premier film, même si Andrew Hulme roule sa bosse depuis 15 ans dans le métier. Mais que de facilités, tant dans les plans fixes que la caméra qui s'emballe dans "l'unité temps", que de poncifs trahissant plus une facilité plutôt qu'un hommage déguisé... et le coup de la rédemption par la religion dans l'Islam avec un plan interminable en derviche tourneur, cela confine à l'excès de sucre dans la confiture. Vraiment pas fonctionné...