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Votre avis sur Snow in Paradise ?
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FaRem
Un film noir avec une atmosphère intéressante qui permet de ne pas trop s'ennuyer tout comme la très bonne performance des acteurs, mais à part ça, il n'y a rien de bien nouveau à l'horizon. On retrouve encore l'histoire du jeune paumé qui va passer du mauvais côté de la barrière en commençant à travailler pour un trafiquant de drogue. Si le point de départ est vu et revu, le film aurait pu devenir intéressant avec la rédemption de ce jeune, mais ce n'est pas très bien fait, on a l'impression de revoir encore et encore les mêmes scènes en plus de ça, le film manque de force et d'émotion pour vraiment nous prendre aux tripes, là l'ensemble est un peu lisse.
Quelques longueurs au début du film, ensuite le personnage principal prend plus de consistance et devient convainquant, le suspens apparait alors: va t-il pouvoir s'en sortir après s'être introduit dans la mafia? Le salut par la religion, en l'occurence musulmane, rend ce film intéressant et optimiste.
L'intrigue est bien mené, un bon film qui réserve le meilleur pour la fin. Les acteurs peu connus peu connus s'en sortent plutôt bien.
« Snow in Paradise » conte l’histoire de Dave, jeune tête brûlée complètement perdu, qui habite dans un quartier difficile de l’East London et vit de petits trafics au service de son oncle, un mafieux local craint. Lorsqu’il ne deale pas, il passe son temps à fumer du crack avec sa compagne, maman d’un petit garçon, qui se prostitue. Sur le papier rien de bien original, mais c’est sans compter sur les talents d’Andrew Hulme pour immerger le spectateur dans une ambiance rugueuse, et de l’acteur principal que l’on ne quitte jamais, Frederick Schmidt, véritable découverte.
Le milieu de la mafia est très codifié, et le personnage de Dave ne semble pas saisir ses codes, il s’en moque. Il dépasse la limite et le paie chère. Affligé de la disparition par sa faute de son seul ami Tariq, Dave va sombrer dans une errance, ne discernant plus grand chose. Vivant entre fantasmes et réalité, il va entamer un difficile parcours initiatique qui le dirigera vers l’islam. La caméra ne lâche jamais cette surprenante silhouette dégingandée inédite jusqu’alors, et à laquelle on a bien failli échapper. Quelques mots sur l’interprète de Dave, Frederick Schmidt qui s’est fait remarquer dans la rue lors d’une pause à son travail suite à une dispute avec son patron et admet qu’il n’avait jamais pensé se diriger vers l’actorat. Il cite comme modèles d’acteurs, entre autres, Tom Hardy, Michael Fassbender, James McAvoy.
C’est après ce pivot scénaristique que le film dérive de son postulat initial de banal film de gangster et va prendre un tout autre aspect. On va traverser auprès du personnage une riche palette d’émotions. On adopte son point de vue, la caméra filmant ce qu’il voit, ses émotions nous sont parfaitement retranscrites. Et ce dernier bien que perdu, va grandement évoluer au fur et à mesure du récit. Par ailleurs l’histoire est tirée de la vie de Martin Askew qui interprète ici l’oncle Jimmy et co-signe le scénario, et sa découverte de l’islam, religion en laquelle il a trouvé refuge. Car dans ce calvaire psychologique, la mosquée a été le seul endroit où les gens ont pris le temps de l’écouter et qu’il a pu trouver dans les valeurs de paix et de tolérance, une porte de sortie à son chemin de croix. Ou c’est tout du moins ce que Dave semble croire.
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Le milieu de la mafia est très codifié, et le personnage de Dave ne semble pas saisir ses codes, il s’en moque. Il dépasse la limite et le paie chère. Affligé de la disparition par sa faute de son seul ami Tariq, Dave va sombrer dans une errance, ne discernant plus grand chose. Vivant entre fantasmes et réalité, il va entamer un difficile parcours initiatique qui le dirigera vers l’islam. La caméra ne lâche jamais cette surprenante silhouette dégingandée inédite jusqu’alors, et à laquelle on a bien failli échapper. Quelques mots sur l’interprète de Dave, Frederick Schmidt qui s’est fait remarquer dans la rue lors d’une pause à son travail suite à une dispute avec son patron et admet qu’il n’avait jamais pensé se diriger vers l’actorat. Il cite comme modèles d’acteurs, entre autres, Tom Hardy, Michael Fassbender, James McAvoy.
C’est après ce pivot scénaristique que le film dérive de son postulat initial de banal film de gangster et va prendre un tout autre aspect. On va traverser auprès du personnage une riche palette d’émotions. On adopte son point de vue, la caméra filmant ce qu’il voit, ses émotions nous sont parfaitement retranscrites. Et ce dernier bien que perdu, va grandement évoluer au fur et à mesure du récit. Par ailleurs l’histoire est tirée de la vie de Martin Askew qui interprète ici l’oncle Jimmy et co-signe le scénario, et sa découverte de l’islam, religion en laquelle il a trouvé refuge. Car dans ce calvaire psychologique, la mosquée a été le seul endroit où les gens ont pris le temps de l’écouter et qu’il a pu trouver dans les valeurs de paix et de tolérance, une porte de sortie à son chemin de croix. Ou c’est tout du moins ce que Dave semble croire.
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Fritz L
« Snow in paradise » n’apporte rien de nouveau dans le genre, de Scorsese en passant par Cronenberg ou encore Hitchcock, le sujet, la manière de filmer ou bien encore l’ambiance sont d’emprunt. Il faut sans doute mettre cela sur le compte d’une première réalisation pour Andrew Hulme, qui s’il possède déjà la savoir faire, n’a pas encore trouvé son style propre. Pourtant, le film se démarque par son approche résolument mystique du combat entre le mal et le bien et ce côté très « habité » de Dave le héros. Mafieux en devenir, plus de force que de volonté, il veut émerger d’une vie sordide. Plus il accepte les coups tordus, plus il est mal. Et c’est justement ce malaise qui est mis habilement en exergue durant tout le film jusqu’à un final aussi déroutant que sublime. Dave, est constamment sur la brèche, son combat ostentatoire entre gravir les échelons au mépris de toute moralité et la voie de l’apaisement qu’il semble trouver dans la religion, le déchire, et risque de l’anéantir. Hulme, réussit par son incroyable maturité filmique l’exploit de transformer un thriller conventionnel en un récit introspectif puissant, qui prend à la gorge et créé une empathie immédiate pour son héros campé par un flamboyant Fréderick Schmidt dont on va suivre la carrière avec le plus grand intérêt. Une bien bonne surprise !
Les acteurs sont épatants, Frederick Schmidt en tête, mais le film manque singulièrement de rythme et le scénario de consistance. Toutefois Andrew Hulme montre un énorme potentiel. Le films tourne en rond, des scènes se répètent. De nombreuses scènes sont inutiles et plombent le récit. C'est bien filmé, l'ambiance y est, mais le film déçoit.
Un film très noir, qui comme indiqué à la fin "tourne en rond", les scènes se suivent et se ressemblent sans pour autant nous apporter du neuf. C'est dommage, car le film a des atouts et les acteurs tous très bon.
Ce film part d'un bon sentiment mais il est super mal foutu, il reste en surface et on s'ennuie beaucoup en le regardant.
Après un bon début, le film ralentit ensuite beaucoup le rythme pour finir par devenir aussi dynamique et palpitant qu'un épisode de Derrick. Pourtant j'aime beaucoup le cinéma anglais d'habitude mais là, grosse déception.
Dommage, car la performance de l'acteur principal vaut le détour et le thème abordé, la rédemption, est intéressant et peut toucher chacun d'entre nous. Mais on finit par s'ennuyer à cause d'un scénario trop maigre et de personnages secondaires stéréotypés, peu charismatiques et transparents à côté du personnage principal. Et que dire de l'acteur qui l'interprète ? Quel talent ! Il n'y a qu'à voir ses yeux pour être instantanément frappé par l'intensité, l'animalité et la sauvagerie qui émanent de son regard ! Il est formidable dans le rôle de ce voyou de bas étage cherchant une échappatoire à sa vie. L'ambiance glauque et oppressante de l'Est de Londres, que je connais un peu pour y avoir séjourné quelques semaines, est bien restituée. Le film tente de donner une image positive de l'islam, c'est tout à son honneur en cette période troublée.
Mais la réalisation vraiment trop lente, la musique lancinante, le rythme qui se veut hypnotique mais rate son objectif et la photo assez laide et terne gâchent les bonnes bases de départ du film. De plus la fin est étrange et fait un peu bâclée, on a l'impression que les scénaristes n'ont vraiment pas su comment terminer.
Reste à espérer que l'acteur principal trouvera par la suite meilleur écrin pour son talent.
Dommage, car la performance de l'acteur principal vaut le détour et le thème abordé, la rédemption, est intéressant et peut toucher chacun d'entre nous. Mais on finit par s'ennuyer à cause d'un scénario trop maigre et de personnages secondaires stéréotypés, peu charismatiques et transparents à côté du personnage principal. Et que dire de l'acteur qui l'interprète ? Quel talent ! Il n'y a qu'à voir ses yeux pour être instantanément frappé par l'intensité, l'animalité et la sauvagerie qui émanent de son regard ! Il est formidable dans le rôle de ce voyou de bas étage cherchant une échappatoire à sa vie. L'ambiance glauque et oppressante de l'Est de Londres, que je connais un peu pour y avoir séjourné quelques semaines, est bien restituée. Le film tente de donner une image positive de l'islam, c'est tout à son honneur en cette période troublée.
Mais la réalisation vraiment trop lente, la musique lancinante, le rythme qui se veut hypnotique mais rate son objectif et la photo assez laide et terne gâchent les bonnes bases de départ du film. De plus la fin est étrange et fait un peu bâclée, on a l'impression que les scénaristes n'ont vraiment pas su comment terminer.
Reste à espérer que l'acteur principal trouvera par la suite meilleur écrin pour son talent.
Un film à l’atmosphère efficace, où on sent le danger à chaque coin de rue, mais où on s'ennuie, faute de scénario creusé. On reste en effet trop à la surface des choses et de (trop) nombreuses longueurs empêche de vraiment développer des personnages secondaires qui auraient permis à l'histoire et au personnage principal de prendre de l'épaisseur. Le personnage principal quant à lui est plutôt réussit et magnifiquement interprété, sorte d'animal effrayant et effrayé, un loup dans la ville, toujours sur le qui-vive, et au fond de l'oeil du quel on voit l'envie de s'en sortir malgré tout. Enfin, d'un point de vue technique, le montage, très appuyé, en fait souvent trop sans raison et alourdit l'ensemble au point de donner l'impression de palier aux faiblesses d'un scénario trop linéaire et simpliste.
ffred
Premier film de Andrew Hulme monteur, entre autres, de Anton Corbijn. Je m'attendais à un film coup de poing à l'image de Les poings contre les murs ou autres films britanniques de ces dernières années. S'il y a de l'action et des scènes violentes dans Snow in paradise, c'est surtout l'aspect psychologique qui domine ici. Même si le thème n'est pas spécialement nouveau et original, la mise en scène est maitrisée et le scénario (en collaboration avec Martin Askew un des rôles principaux, inspiré de sa propre vie) finement écrit. Tout est suggéré plutôt que montré, on sait combien cela est souvent plus efficace. Pour un petit budget et un temps de tournage très court, le résultat est assez saisissant. L'ambiance est très particulière. Le film va droit au but, les personnages (tous impeccablement interprétés) sont complexes et bien dessinés. On plonge avec un certain intérêt et un vrai suspens dans la tête de ce jeune délinquant (très impressionnant et charismatique Frederick Schmidt) pris dans une spirale infernale, terrassé par la conséquence de ses actes et la perte de son meilleur ami. Techniquement c'est superbe, une photo magnifique et un montage serré. Voilà donc un très beau film sur la culpabilité et la rédemption. C'est intense, fort et parfaitement dans l'actualité. Un metteur en scène et un acteur à suivre. Une très belle surprise.
Un film intéressant dans sa première partie où l'on suit l'existence glauque et peu flatteuse d'un jeune dealer lui même toxicomane, sa vie ponctuée de plans foireux, sa violence, son existence sordide. L'acteur principal est convainquant et le film agréable à suivre. La suite se révèle plus confuse avec des plans séquences et des scènes assez lentes et longues,
le remord et la folie gagnant le personnage principal. Le scénario un peu basique sur le jeune paumé exploité par un vilain mafieux, cette histoire de rédemption en se réfugiant dans la religion me laissant dubitatif (même si inspiré d'une histoire vraie). Appréciant d'ordinaire le cinéma anglais, je m'attendais à beaucoup mieux.
Moyen...
le remord et la folie gagnant le personnage principal. Le scénario un peu basique sur le jeune paumé exploité par un vilain mafieux, cette histoire de rédemption en se réfugiant dans la religion me laissant dubitatif (même si inspiré d'une histoire vraie). Appréciant d'ordinaire le cinéma anglais, je m'attendais à beaucoup mieux.
Moyen...
comme l'a dit justement un internaute, on est dans le Scorsese des débuts, avec une ambiance à l'américaine, le monde des petits gangsters aux dents longues.....Le film a de très beaux passages, (notamment un "monologue" très bref mais époustouflant)......Le scénario est plutôt fin et ficelé , la lumière est souvent travaillée, les dialogues très réalistes et efficaces , l'ambiance du film est étayée par une belle photographie et des plans rapprochés et larges qui alternent avec un savoir faire et une certaine "générosité"....Le fond du film est lui aussi intéressant même si manichéen dans sa proposition non dissimulée que l'islam soigne les maux, et qu'il faut se tourner vers la religion pour ne pas sombrer dans la drogue ou la violence.....Il y a certes une part de vérité mais croyez moi, vous trouverez dans les livres et la littérature des choses beaucoup plus rédemptrices et beaucoup plus nuancées et subtiles pour apaiser votre âme, bref il y a d'autres issues (heureusement) que la religion ....ça c'est mon petit clin d'œil au message du film.....Je rassure, il s'agit avant tout de film de malfrats (pas de religion), et il est très bien réalisé et mis en scène.....Cela n'est pas général venant de la perfide Albion....Je conseille.....
d' après une histoire vraie et bien triste, Dave, incompétent, a de curieux rapports avec ses amis et les gens avec qui il "travaille", j' ai cru au début que le film était américain tellement le réalisateur se la joue à l' américaine...l' ennui finit par suinter et à l' emporter.
Julien D
Dans un style très léché et grisonnant empruntant allègrement à la trilogie Pusher, le premier film réalisé par le monteur Andrew Hulme s’inscrit dans la lignée des films de gangsters ancrés dans un réalisme social comme les aime le cinéma anglais. La quête de rédemption dans laquelle va se lancé Dave va l’entrainer dans un doute entre deux voies, la violence de la rue et la spiritualité. Cette dualité rappelle les premiers films de Martin Scorsese, à la différence que la religion vers laquelle le héros va trouver la paix est l’islam. Un élément qui apparait comme surprenant mais dont le traitement très juste et dénué de jugement moral en vient à transformer ce film ultra-violent en une leçon de tolérance bienvenue. Snow in Paradise est aussi le film d’une révélation, celle de Frederick Schmidt, un jeune acteur aux allures athlétiques, déjà aperçu dans le déjà très brutal Les Poings contre les Murs, qui dévoile ici un talent pour concentrer toute l’énergie explosive que la mise en scène naturaliste tente de canaliser. Pour un premier film, l’exercice d’enchevêtrement entre la violence et le drame est une pure réussite dont le piège de la bigoterie coranique est contourné par une justesse du propos rafraichissante en ces temps troublés.
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