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    Les Merveilles
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    3,0
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    69 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 mai 2014
    Après Corpo Celeste (2011), la réalisatrice italienne Alice Rohrwacher présente son dernier film Les Merveilles, grand prix du 67ème festival de Cannes. Boudé par la critique, ce deuxième long métrage de fiction ne manque pourtant pas d’originalité en nous livrant un portrait sans concession du milieu rural italien.

    Par le propos, Les Merveilles peut s’apparenter à un autre film récemment découvert à Cannes (sélection un certain regard 2009), Canine de Yorgos Lanthimos. Wolfgang (Sam Louwyck) et sa femme Angelica (Alba Rohrwacher) élèvent près de la Toscane leurs quatre filles dont l’aînée se nomme Gelsomina (Maria Alexandra Lungu). Pour protéger ses filles de la société et de ses vices, du délabrement et de la corruption, Wolfgang décide de vivre en autarcie. Privilégiant un rapport direct à la nature, la famille produit du miel avec l’aide d’une amie, Coco (Sabine Timoteo). Comme dans le film de Lanthimos, au fur et à mesure que les enfants grandissent, leur attirance pour l’ailleurs se fait plus intense, véritable fascination qui va se matérialiser en la personne de Martin (Luis Huilca Logroño). Cet enfant délinquant que la famille accepte d’héberger pour le rééduquer représente ce monde extérieur, un monde dont Gelsomina rêve de percevoir, de découvrir et de comprendre. Par le biais de Martin elle y discerne, avec déception, une réalité bien froide (d’où l’incapacité de communiquer?) lui faisant regretter la vie chez son père. Le plan final avec Gelsomina et Martin dans la grotte étant assez explicite pour que le spectateur établisse un rapprochement entre l’allégorie de la caverne de Platon et le choix décisif de Gelsomina.

    La suite ici:
    islander29
    islander29

    861 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2015
    un film étonnant, qui sort des sentiers battus, de par son sujet......Par son côté poétique et son atmosphère ensoleillée, je lui ai trouvé des affinités avec le fameux RESPIRO sorti en 2000 2001.....Un des côtés magnifique est la présence permanente des abeilles, des ruches, du miel, on voit un homme frustre s'occuper de ses ruches, tout en essayant d'impliquer ses enfants.....Comme l'on dit certains internautes, on a l'impression qu'il ne se passe rien, mais c'est une impression seulement, car la caméra nous invite à mille petits détails, à mille petites émotions......Le film est plutôt un film d'atmosphère entre abeilles et innocence des enfants, la chaleur humaine est distillée par l'élégance d'une caméra et un scénario qui propose des passages intensément poétiques (les bateaux, la grotte, le chameau, détails, détails.....)....
    Il y a très peu de psychologie dans le film, mais une histoire de famille où le père semble mis en cause.....Peu d'impact sur la beauté du film, pas plus que cette scène de remise de prix, plutôt baroque, mais qui nous gratifie d'une Monica Belluci belle et poétique.......Je conseille.......
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 février 2015
    Si je faisais un concours des films qui m'ont le plus ennuyé, Les merveilles disposerait de sérieux atouts.

    D'abord, je l'avoue, j'ai dormi durant sa projection à Cannes. Alors, allez-vous me dire, de quel droit puis-je juger le film ? Mais à l'inverse, le film ne m'a-t-il pas lui-même anesthésié, sachant que même à Cannes, je m'endors rarement ?

    J'ai dormi. Mais pour mon excuse, on voit des gens dormir dans Les merveilles (cf ci-dessus). On voit aussi des gens manger, et participer à une émission de télé. On voit aussi (il me semble) des abeilles et Monica Belluci en animatrice égyptienne. Mais je n'en suis pas certain, tant le projet d'ensemble m'a échappé.

    Le grain de l'image est très moche. Je me souviens avoir pensé que je voyais les films super 8 d'une lointaine tante italienne un peu défoncée, en ne comprenant rien à ce que je voyais : des phares dans la nuit, un trampoline, des artisans charcutiers.

    Il y avait peut-être un sens à toutes ces images projetées vers moi. Mais lequel, je ne sais pas trop : au milieu de ma torpeur n'a surnagé qu'un inénarrable ennui, baigné dans un océan d'incompréhension ensommeillée.

    Bonne nuit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 février 2015
    Les abeilles sont les vigies attentives de notre environnement. Wolfgang en est convaincu. Lui l’ancien militant libertaire reconverti en apiculteur écolo, tendance baba-cool. Avec sa femme et ses quatre filles, il s’est installé dans une ferme vétuste, en Ombrie, pour vivre au plus près de la nature. Il ne rêve que de miel « naturel et vierge ». L’apiculteur est un vieil ours mal léché. Une sorte de primitif qui n’hésite pas à coucher à la belle étoile avec sa smala. La famille est pauvre et n’a pas les moyens de mettre le local technique aux normes imposées.

    Pour éviter l’expropriation qui les guette, la fille ainée a son idée. Gelsomina est une ado sympa, pas rebelle pour deux lires, qui supplée sans broncher son bougon de père auprès des abeilles. Elle y ajoute la douceur de sa mère et prend le temps de s’occuper de ses soeurs. Mais elle a aussi des rêves de son âge. Par exemple, faire participer sa famille à un jeu de télé-réalité, « Le Pays de Merveilles », que lui propose une animatrice (rigolote Monica Belluci). Les concurrents sont abêtis, mais la victoire pourrait sauver l’exploitation.

    Comme cette vie qu’il raconte, le film est un peu foutraque et tarabiscoté. Pas toujours maîtrisé et sans doute un peu long. Mais quelle originalité, quelle poésie ! Une sorte de fable autour de l’utopie communautaire. Ou de parabole des abeilles vues comme un corps social en danger. Ou y déplore aussi bien la perte des repères identitaires de régions rurales ; qu’une Italie pétrifiée dans la vulgarité des images commerciales… Mais tout le temps, le fantastique s’invite dans le quotidien et nous fait passer la frontière entre le trivial et l’onirisme. Dans ce Pays des Merveilles de pacotille, la magie d’Alice (1) transforme les démons qui nous hantent en fable merveilleuse.
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    1)Alice Rohrwacher est la réalisatrice et sa sœur Alba joue le rôle de la mère.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2015
    Ce film est une véritable imposture dans le palmarès du festival de Cannes. Le portrait de cette famille nombreuse à la dérive tourne singulièrement en rond. Le père est irascible et désagréable sans aucune raison. Ce n'est que vers la fin du film qu'il change et fait preuve d'un peu d'amour. L'image est laide en permanence, les couleurs de l'affiche sont particulièrement trompeuses. Le film patine et le scénario est régulièrement composé de scènes apicoles illustratives et sans intérêts. Je n'ai jamais su ce qu' Alice Rohrwacher a voulu nous faire comprendre dans le film, tant le propos manque de conviction. Certaines ficelles sont énormes (le chameau, l'enfant autiste). Je peux rajouter que c'est mal filmé, que la bande son est inappropriée et la direction d'acteur moyenne. Grosse déception.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2015
    Après Corpo Celeste, Alice Rohrwacher a tourné son deuxième film dans une région qu'elle connait bien : la Toscane. Mais Les merveilles, également à hauteur d'adolescent, est réalisé sous une même forme, entre réalisme documentaire (l'apiculture) et fiction familiale, voire onirisme (l'émission de télévision). Ce cinéma peut laisser sur le bas-côté tant il semble parfois difficile de s'intéresser à tous ses aspects lesquels se marient plus ou moins bien. Le film se rachète dans sa deuxième partie une fois le dispositif assimilé, quand le spectateur est lui aussi entré totalement dans le jeu et ne cherche plus absolument un scénario linéaire. La récompense que Les merveilles a obtenu à Cannes laisse tout de même perplexe, eu égard au nombre d'oeuvres plus que passionnantes qui en sont reparties bredouilles.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 février 2015
    Peut on vivre encore aujourd'hui différemment ? Encore croire qu'il est possible de s'occuper de sa famille en dehors de tout système, dans une petite communauté patriarcale héritée des années 60 ? Certes l'idée par d'un bon sentiment et essaye de brosser les portraits des personnages sans fioritures, mais le film, trop expérimental dans la forme et le fond, rate sa construction scénaristique et ne réussit jamais à embarquer le spectateur. En effet le scénario, maladroit, ne raconte au final pas grand chose et ne rentre jamais dans le cœur du sujet pour faire réfléchir, se contentant d'empiler les images et les scènes sans grand intérêt, emballées dans une ambiance pseudo poétique ratée qui ne fonctionne jamais et plombe le peu de crédibilité de l'ensemble. Bref, on comprend où le réalisateur veut nous emmener, mais on se contente de regarder dans la direction indiquée sans jamais y mettre les pieds, faute de savoir faire, faute de scénario construit, et on s'ennuie terriblement (le film dure presque 2h et on les sent passer !) et, pire, on se désintéresse des personnages dont on ne connaîtra finalement presque rien. Juste mauvais !
    charlotte500
    charlotte500

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2015
    film qui nous a laissé dubitatif ; il dure 2h et nous ne savons toujours pas où la réalisatrice a voulu nous mener, quel en est le message au final ; mis à part, oui, la beauté des paysages, l'insouciance, la fraîcheur, la marginalité.
    que vient faire ce jeune délinquant dans cette histoire? qu'amène t'il ??
    quel est le but de ce jeu télévisé aussi grotesque que pathétique qui vient entacher ce qui, justement, donnait de la candeur au film...
    je pense que ce film doit perdre en route bon nombre de personne qui n'arriveront jamais à y entrer.
    néanmoins et fort heureusement, magnifique vision sur le monde de l'apiculture, dans un cadre marginal, avec des acteurs superbes.
    de là à obtenir une récompense....le fossé s'aggrandit au regard d'autres films, bien plus parlants, qui eux...sont repartis bredouilles.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2015
    Voici enfin sur nos écrans ce film âpre et magnifique qui a décroché à juste titre le Grand Prix au dernier festival de Cannes. La réalisatrice nous fait voir une famille qui doit ressembler peu ou prou à la sienne, une famille installée en Ombrie, vivant un peu en marge et s'activant à la récolte de miel. Une famille d'apiculteurs donc, dont le père est un allemand colérique qui tâche de mener à la baguette ses quatre filles, au grand dam de la mère. Il est vrai que le travail est rude et que les soucis et les tracas ne manquent pas. Une famille plus ou moins excentrique cependant et quelque peu hors norme où l'on use tour à tour de trois langues: l'italien bien sûr, mais aussi l'allemand et même le français!
    Bien qu'il soit nécessaire de beaucoup travailler et bien qu'il faille le concours de tous pour mener à bien tous les travaux, la famille s'accorde aussi, de temps à autre, des petits moments de détente. La mer est proche et l'on en profite en s'y baignant allégrement. Et c'est au cours d'une escapade que ce petit monde découvre, médusé, le tournage dans la région d'un concours télévisé ayant pour titre "Le pays des merveilles". Fascinée, la plus grande des filles, Gelsomina, ne rêve plus dès lors que de faire participer sa famille à ce concours. Ce qui déclenche, au moins dans un premier temps, la colère du père.
    Gelsomina parviendra-t-elle à ses fins, malgré le refus obstiné du père? Et le pays des merveilles tant vanté se trouve-t-il vraiment derrière les caméras de télévision? Par petites touches très subtiles, la réalisatrice fait percevoir d'autres merveilles, plus discrètes, plus humbles, mais sans aucun doute plus réelles: une fillette qui boit avec ses mains un rayon de lumière, un garçon d'origine allemande accueilli par la famille dans le cadre d'un programme de réinsertion et qui siffle comme personne, et Gelsomina elle-même qui se montre capable d'apprivoiser en quelque sorte les abeilles... Et Wolfgang, le père intransigeant de cette famille, ne cache-t-il pas sous ses apparences un coeur capable de merveilles, capable quoi qu'il en soit de faire le cadeau le plus farfelu à ses enfants?
    Ce film, qui ressemble lors de certaines scènes à un véritable documentaire sur l'apiculture, nous fait aussi aimer ses personnages. Gelsomina en premier lieu, mais aussi chacun des autres membres de la tribu! Et quand s'achève le film, c'est avec regret qu'on les quitte: on aurait bien aimé rester un peu plus longtemps avec eux! 8,5/10
    nikko60
    nikko60

    6 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 février 2015
    Quel ennui... Les images sont laides, on ne s'attache pas aux personnages, il n'y a pas d'histoire, pas d'enjeu, juste un immense mépris du spectateur. Un film qui a obtenu le Grand prix à Cannes, sans doute pour donner au Jury un alibi intello.
    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2015
    histoire sans intérêt réel (je me suis copieusement ennuyé), image crapouilleuse, pas de poésie, ou si peu. un beau ratage!
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2015
    En plus d'investir un univers peu traité au cinéma (les apiculteurs transalpins), Alice Rohrwacher le fait avec un regard tendre empreint d'innocence enfantine. Un mélange qui assure au film la poésie qui manque à tant de chroniques sociales proches de la réalité et installe une douce émotion l'ayant menée à un Grand Prix cannois amplement mérité. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète à l'adresse ci-dessous:
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 février 2015
    Un seul bon écho pour plusieurs autres très mauvais qui annonçaient un film ennuyeux au possible. J'ai donc voulu me rendre compte. Malheureusement, la majorité avait raison. Il y a bien longtemps que je ne m'étais pas ennuyé comme cela au cinéma. Il n'y a vraiment rien à sauver de ce deuxième film de l'italienne Alice Rohrwacher couronné d'un incompréhensible Grand Prix au dernier Festival de Cannes (enfin pas tant que ça quand on voit le reste du palmarès). Sauf peut être l'interprétation. Tous les enfants sont très naturels, le belge Sam Louwyck et Alba Rohrwacher (Amore, Ce que je veux de plus), sœur de la réalisatrice, sont comme d'habitude très biens. Sans compter la belle Monica Belluci qui joue une mystérieuse animatrice télé. A côté de cela, je n'ai pas accroché une seule minute, ni à l’histoire, ni aux personnages. La réalisatrice dit vouloir dénoncer la perte d'identité des régions de son pays, certes, on le ressent bien, mais pourquoi engager un acteur belge, mettre des personnages allemands, faire parler italien, français, allemand... A moins qu'elle n'ait voulu parler de L'Europe. Et puis c'est vraiment foutraque. On retrouve pêle-mêle : des abeilles, un chameau, un jeune délinquant, de la télé réalité, une crise de couple, une crise d'adolescence, etc, etc...L'image est laide et bouge tout le temps, j'ai fini avec la nausée. Visuellement, on a donc rien à quoi se raccrocher non plus. C'est sans doute fait exprès pour mieux appréhender le destin de la famille. La mise en scène n'a rien de transcendant et les quelques moments de poésie qui effleurent n'aboutissent jamais vraiment. Bref, j'ai fini par regarder ma montre toutes les cinq minutes attendant la fin avec impatience. On est pas loin de la purge...
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2015
    Le charme du film tient à peu de choses, essentiellement à l'interprétation de la jeune Maria Alexandra Lungu (Gelsomina, l'aînée des quatre filles) qui campe une adolescente qui, en dépit de sa vie atypique dans cette famille néo-baba cool, rêve d'ailleurs, comme tous les ados du monde. (...) On avait envie de voir Alice Rohrwacher creusait les prémices du passage à l'âge adulte ou les doutes d'une mère (l'excellente Alba Rohrwacher, grande sœur de la réalisatrice) dépassée par les événements. Le film laisse, malgré ses qualités, un goût d'inachevé, et on regrette une photographie "sauvage" vraiment pas jolie.

    LA SUITE :
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2015
    Personnellement,si il y a bien un genre de film qui m'exaspère, c'est celui de l'hyper naturalisme mâtiné d'une symbolique lourdingue et d'une poésie très light. Les merveilles ne décolle vraiment que très peu en s'enfermant dans un rythme très lent, posé et souvent ennuyeux. Les personnages, bien que très bien joués (voir les deux filles, l'une boulette qui bouge bien dans le plan et l'adolescente qui s'ouvre à l'amour ; deux actrice en devenir) ne sont pas bien écrits, sans compter le père qui se balade en slip immonde. Les femmes adultes sont assez inconsistantes et le rôle de Monica Belluci, est ridicule. Coiffée ainsi, on la croirait emperruquée d'un poulpe. Les scènes avec la télévision sont ratées complètement. Saluons cependant les plans avec les abeilles, parfois bien trouvés, assez poétiques et qui évitent le piège du spectaculaire. Le symbole du miel (la nature, l'amour et sa gluance charnelle) est trop appuyé. Un film médiocre dont l'aspect le plus intéressant se trouve au début dans la manière dont a la cinéaste de filmer la famille bien qu'elle n'insiste pas trop et c'est dommage, sur le problème des langues à travers la recomposition familiale.
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