Quel dommage... les acteurs sont pourtant bons, mais ou encore l'aucun sujet n'est traité en profondeur... que soit la relation avec son cheval, l'assurance, l'histoire d'amour... on reste sur sa fin
Très manichéen, le film ne laisse aucune subtilité quant à un final connu dès les 15 premières minutes, le temps restant jusqu'au générique de fin est très très long. Mention spéciale à Albert Dupontel qui tire très bien son épingle du jeu.
Une histoire d'Amour à la hauteur des acteurs, Albert Dupontel et Cécile de France sont naturellement grandioses, les chevaux ainsi que la Bretagne sont mis en premier plan, tout ces éléments nous font reprendre pieds dans nos vies.... Merci
Voici une belle histoire, qui nous offre une plongée dans un univers inhabituel, qui mélange la passion chevaline, le handicap, les enjeux du monde des assurances et la musique. J'ai découvert avec étonnement que les deux acteurs principaux se sont engagés dans la maîtrise de l'art, qu'ils incarnent à l'écran : l'équitation pour Albert Dupontel, le piano pour Cécile de France. Qu'il leur soit rendu hommage pour ces performances. On circule entre l'univers rural, boueux de Marc, l'ancien cascadeur équestre et l'univers féminin de Florence, tirée à quatre épingles, belle, vivant dans une belle maison, avec de beaux enfants, un beau mari. La maîtrise ne s'orchestre pas à l'identique selon qui l'incarne. Tenir les rênes du cheval, c'est s'incarner. Manier les probabilités comptables selon la logique du moindre coût, c'est se désincarner. Les deux s'engagent dans une rencontre improbable, dont ils ne sortiront pas indemnes et c'est tant mieux.
Très beau film, excellent moment de cinéma. Cécile de France et Dupontel me semblent être parmi les acteurs actuels les plus authentiques et talentueux. Je les apprécie énormément et je n'ai pas été déçue. L'histoire est belle. alors ça fait du bien. Les assureurs en prennent pour leur grade, mais est-ce excessif ?
L’argument est entendu, pour ne pas dire classique : une femme et un homme de deux univers bien différents, vont unir leur destinée contrariée, l’un par un accident de cheval, l’autre par un échec lors d’un concours de piano. Entre le mélo et le romanesque Denis Dercourt ne choisit pas vraiment (il demeure bien discret dans ses séquences sentimentales, puis amoureuses) laissant peut-être le soin à d’excellents comédiens d’assumer l’autorité de son discours. Cécile de France joue à la perfection, du piano et des sentiments. Albert Dupontel est sublime dans ce visage buriné, entêté, presque lui. Mais le couple ne fonctionne pas longtemps, trop bringuebalé par des récits qui se chevauchent plus qu’ils ne se complètent. Les manœuvres de la compagnie d’assurance, la revanche du cavalier sur sa monture, les illusions perdues d’une jeune fille qui rêvait d’être artiste, son combat pour sauver son client… on s’y perd un peu, on attend beaucoup, et rien ou presque rien, ne vient. Pour en savoir plus
Un bon moment, avec deux bons acteurs, mais toutefois une légère déception, le sentiment que le film est un résumé de l'histoire : il passe très vite sur les différents phases (notamment la relation cavalier cheval, la reconquête de l'équitation par le blessé, et même l'histoire d'amour, la relation pianiste /piano), comme si c'était un digest des meilleurs moments... Mais comme ces moments là sont bien interprétés, c'était un bon moment !