Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
cylon86
2 544 abonnés
4 430 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 16 avril 2015
C'est une histoire classique, comme le cinéma en affectionne tant. Celle d'une rencontre entre un homme et une femme que tout oppose. Une rencontre forcément bouleversante (sinon, à quoi bon la filmer ?) qui changera le destin de ses personnages. Ici, il s'agit donc de Marc, cascadeur équestre devenu paraplégique à la suite d'un accident sur un tournage de film rencontrant Florence, chargée par la compagnie d'assurances de s'occuper de son dossier et de s'assurer qu'il accepte les indemnisations qu'on lui propose. Lui, brisé, entend bien remonter à cheval un jour, décidé à poursuivre ses rêves et ses envies tandis qu'elle a renoncé à devenir pianiste à la suite d'un concours qui s'est mal passé. Elle vit maintenant en couple avec deux enfants, menant une vie tranquille. Dès le début, "En équilibre" ne tente pas de cacher ce qu'il est : une romance dramatique bourrée de bons sentiments et de clichés qui parvient tout juste à se hisser au-dessus du lot grâce à certains passages subtils et à une interprétation solide. Albert Dupontel et Cécile de France forment un couple assez improbable mais très fort, surmontant à deux les grosses ficelles d'un scénario qui ne laissera aucune place à la surprise, mettant en place des éléments prévisibles qui arriveront comme on les attend, se montrant suffisamment plaisants pour que l'on passe tout de même un bon moment.
Superbe composition des 2 acteurs principaux - Albert Dupontel et Cecile de France. Albert a réalisé nombre des cascades !!! Pas mal et prise de risque pour Denis Dercourt !! Et le savez vous : Cecile a véritablement joué ..en s'y remettant vraiment.... et pourtant du Liszt ... pas du super facile .... En dehors de ces particularités, le jeu d'acteurs est très réussi, je ne m'attendais pas à un scénario si bien fait.... aucune lenteur - au contraire beaucoup de finesse, de suggestion. Une belle histoire aussi bien pour l'homme et le cheval (images magnifiques), d'Homme et de Femme, notamment l'alchimie délicate de la naissance de la passion, voire aussi de l' Homme et la mer.... Très bonne surprise !! **
Depuis La tourneuse de pages, Denis Dercourt a tranquillement pris sa place dans le cinéma français. Un peu à part, à mi-chemin entre le film d'auteur et l'ouvrage populaire. En équilibre est sans doute le moins audacieux de ses long-métrages, le plus modeste en un sens, par fidélité et respect à l'homme qui l'a inspiré, ce cascadeur qui, devenu paraplégique, s'était juré de remonter à cheval. On avait un peu peur de l'histoire édifiante de l'handicapé qui montre son courage et revient à la vie. En équilibre traite son sujet avec suffisamment de pudeur et d'élégance pour éviter cet écueil. Une leçon de vie, une leçon de cheval, une leçon de piano : au moins Dercourt ne martèle pas son message. Sa mise en selle est fine et sans ostentation. L'alchimie entre Cécile de France, solaire, et Albert Dupontel, rugueux, fait le reste. Pas une très grande oeuvre, juste un bon film à l'émotion contenue.
Pa mal mais peu mieux faire c'est du cinéma et ça ne ce passe pas comme ça dans la réalité , la c'est assez édulcoré et on ne croit pas trop à cette histoire d'amour qui sonne faux , ni de pianiste contrariée et c'est dommage Il n'en reste pas moins que Cécile de France est une très bonne comédienne et que ce qui aurais du être un très beau film ne sera pour moi qu'un honnête téléfilm
L'amour du cheval et de son cavalier. Cette relation toute particulière, quasi exclusive est magnifiquement mise en images. Albert Dupontel, à la fois bourru, touchant, têtu ou amoureux, est excellent et réserve quelques moments particulièrement savoureux. La relation avec son "employé" interprété par Vincent Furic, plus un ami, qu'un lad ou palefrenier, est bien sentie en pareille circonstance. Cette relation de confiance réciproque aurait mérité un développement plus approfondi pour épaissir le récit.
Volontairement, le scénario n'a pas creusé le combat que Bernard Sachsé à dû mener pendant plus de dix ans avec sa compagnie d'assurances. Le respect dû aux sinistrés, face aux devoirs des assureurs, aurait peut-être permis d'épicer l'ensemble. Le réalisateur a déclaré : "Sans chercher à dénoncer le monde des assurances et la double peine encourue parfois par les accidentés, le film entrouvre une porte sur certaines pratiques sauvages de ce milieu."
Quelques minutes avec l'excellente Marie Bäumer, sont insuffisantes. L'histoire en pâtit et l'ellipse finale tombe à plat.
Cécile de France, parfaite et touchante, nous entraîne dans cette histoire avec une belle énergie. Beaucoup de sensibilité aussi. Entre le marteau et l'enclume, le couple qu'elle forme à l'écran avec Albert Dupontel, marie l'eau et le feu avec conviction.
De très belles images de la Bretagne une nouvelle fois mise à l'honneur dans ce film, et l'histoire s'inspirant très librement de la vie du cascadeur Bernard Sachsé, ne devraient pas manquer de ravir les amoureux des chevaux et de la Bretagne.
Dupontel, De France, cette rencontre justifie de voir le film.Cependant ,le scénario est truffé de sorties de pistes et on se demande pourquoi ? Pourquoi l'excellente actrice Marie Baümer ne reparaît plus,Pourquoi le chien qui aboie et qui fait chuter le cavalier n'est pas retenu comme origine de la chute par la Compagnie d'Assurance qui a pourtant visionné un rush .Albert et Cécile par leur qualité de jeu,leur présence et leur apprentissage d'une discipline : 20 secondes en cascade pour Albert ! 2 minutes au clavier pour Cécile sauvent le film, L'histoire de ce cavalier devenu handicapé fut le magnifique point de départ de l'histoire et sa fin .C'est tout.Court DELCOURT.
Je suis fan de Dupontel et j'aime beaucoup Cécile ... Ils jouent tres bien. Cette histoire à ceci de remarquable qu'on y trouve une grande intensité d'une relation amoureuse sans aucune des dérives classiques ... et en point d'orgue l'autre qui permet de réaliser une passion. Du véritable amour sans ego, sans pathos, ... Les larmes traduisent la certitude de vivre un moment parfait et de prendre les decisions justes.
C'est proprement réalisé, c'est édifiant (le courage d'un ancien cascadeur équestre devenu paraplégique, qui saura remonter à cheval), c'est positif (on peut renouer avec ses rêves à tout âge, ou comment songer à nouveau à faire carrière comme concertiste), et c'est surtout "tiré d'une histoire vraie", celle de Bernard Sachsé (même si "retravaillée" et complétée, pour faire la part belle au personnage féminin principal) : un joli téléfilm... Sauf que c'est du cinéma, ce "En équilibre" (Denis Dercourt - qu'on a connu mieux inspiré : "La Tourneuse de pages"). Dupontel (le handicapé) fait du Dupontel - virilité et vraie gentillesse sous la première couche un peu rugueuse, et Cécile De France pas franchement mieux (qui plus est, fort peu crédible en pianiste). "Othello" est une superbe créature. Une petite étoile parce que, côté sentiments, on est moins dans le convenu qu'on aurait pu le craindre d'emblée (alchimie des "équilibres"), et que cela éclaire aussi sur les pratiques douteuses des compagnies d'assurance. Pour le reste, un film sans caractère, trop lisse, et très dispensable.
Un beau film avant tout porté par deux grands comédiens, très touchants et qui valent le détour à eux seuls : Albert Dupontel, tout en retenue, peut-être son plus beau rôle avec Deux jours à tuer, et Cécile de France, toujours lumineuse. J'avais peur que le film tombe dans le pathos et dans l'émotion facile mais il fait preuve d'une grande pudeur et d'une sobriété bienvenue, même s'il manque parfois un peu de rythme.
En Equilibre est loin du film qu’il laisse envisager et c’est tant mieux. Si le thème de la rencontre est un grand classique, Denis Dercourt y ajoute beaucoup. Il y apporte la musique, le thème de la force, du bonheur, il déboute les clichés et traite le handicap avec intelligence. C’est vraiment fin et délicat. Un beau film, aux qualités esthétiques mais aussi scénaristiques. Critique complète en cliquant sur le lien.
Un conte qui me reconcilie définitivement avec Burton (qui a un style bien lui et qui peut déplaire) : une histoire belle, belle et belle qui a le pouvoir de fasciner adultes et enfants. Filmée comme un conte classique et écrit de la même façon, sauf pour le final (sans vouloir spoiler), il y a de quoi ravir les professionnels ! Et puis cette satire de la vie résidentielle, des mœurs de notre douce société, le personnage central, décalé, et son pouvoir émotif (il inspire la peur et la pitié en même temps ; tout en jouant son rôle à la perfection), la photo rappelle les années criardes et bigarrées qu’étaient les 70’s ; bref, un cocktail de bonheur brillamment servi, qui ne cesse d’étonner et de ravir. Bien plus que du bon travail : une somme de talent. A voir absolument. que l'on soit petits ou grands et que l'on ait déja vu ou non. C'est un film intergénérationnel à voir et à revoir qui fascinera tous ce qui prendront le temps de le découvrir.
C’est l’histoire d’un voyage, le voyage d’une femme dont les certitudes et les fondements psychiques vont être remis en question au contact d’un homme animal, bon et opiniâtre. Cette femme est manageuse dans une boite d’assurance. Elle est chargée de faire accepter à son client un montant réduit d’indemnité suite à un accident professionnel d’équitation. Les certitudes de cette femme vont se fissurer petit à petit au contact de l’entièreté de cet homme. La découverte de son monde et de sa passion équestre et la reconnaissance de cet homme pour sa passion inassouvie du piano les rapprochent; ils vont partager le monde du sensible. Pourquoi ai-je aimé ? La beauté des paysages bretons, les scènes équestres celles en bord de plage sont grisantes. La délicatesse avec laquelle ces deux êtres se rapprochent. La complexité du propos et surtout comment est dépeint le bouleversement intérieur de cette jeune femme. Les acteurs nous font ressentir les émotions fortes de leur personnage. Un film accessible qui offre une lecture à plusieurs niveaux.