Derniers Avis : The Big Short : le Casse du siècle - Page 29

A l'annonce du tournage imminent de ce film et son casting quatre étoiles, j'avais sursauté de mon canapé. Puis viens le temps des bande-annonces, premières critiques presses et spectateurs, je sens l'arnaque. Je me suis finalement décidé. Et franchement, c'est caustique. L'effet "j'apprend un truc farfelus en jouant la simplicité et l'humour". Points positifs : c'est un effet qui marche plutôt bien, çà permet de combler un dimanche soir cinéma, tu te sens d'un coup moins bête (ou pas), Steve Carell est au top. Points négatifs : un Gosling qui tire sur l'orange sévère (mais qui est drôle quand même), Adam McKay. Oui, Adam McKay un point négatif. Car à trop vouloir bourlinguer sa caméra à en donner mal au crâne et à faire du cut à tout va, on fini par penser que lui aussi nous short comme il faut. C'est gros, c'est américain, mais çà passe pour ce coup ci.

the big short pressenti pour plusieurs nominations aux oscars est un film qui m'a plutôt déçu en effet malgre un casting alléchant et une idée de départ intéressante je n'ai pas compris grand chose au scénario à moins d être un expert de la finance passer votre chemin.

Pour ceux qui imagine que c'est un énième remake d'un braquage de banque, passez votre chemin !
Bienvenue à ceux qui ont apprécié Margin Cole, la chute de la banque Lehman Brothers, eh bien c'est gagné !
avec un casting à la Océan Eleven, il y avait un vrai risque de se prendre les pieds dans le tapis !
Ils sont tous a leur place : Ryan Gosselyn en monsieur loyal arbore la teinture de cheveux la plus moche de tous Hollywood, Steve Carel est par moment en "mauvaise passe", Les yeux évitant de loucher sur les seins de la strip-teaseuse, et Christian Bal excellentissime en autiste Hasperger. Pitt reste lui très orienté bio. Bref tout ce petit monde est excellent, avec des intermèdes pédagogique nous expliquant les rouages des banques dans leurs montages de produit financiers!
En dehors de tout ça, le film et la narration sont très traditionnelavec un une belle performance pour le montage et le rythme sur un sujet somme toute, pouvant être très ennuyeux !

Excellent film. Le montage et la réalisation sont assez originaux.
Pour ceux qui n'arrivent pas à suivre le "jargon", franchement... tous les termes sont expliqués dans le film comme à un gamin de 10 ans, pour peu qu'on se concentre un minimum :

Par contre je me méfie toujours d'un film hollywoodien qui "critique le système"...
On a des acteurs superstars, payés des millions, qui jouent les vilains traders qui ont causé la faillite bancaire. Mais ces mêmes acteurs, les producteurs de ces films, ou trouvent-ils l'argent pour réaliser des films qui coutent des dizaines ou centaines de millions de dollars ?
Comment Paramount finance-t-elle ses films ? Sont ils si indépendants qu'ils n'ont besoin d'aucune banque pour trouver leurs financements ? Vraiment ?

Ce qui me chiffonne c'est qu'on voit clairement les logos et les vrais noms des banques dans le film (Goldman Sachs, Deutsche Bank, etc...). N'importe qui aurait tout de suite des armées d'avocats sur le dos, ou des procès en diffamation. Surtout aux States.

Et ce réalisateur et ce producteur là n'auraient pas peur du tout de se fâcher avec ces banques ??
Ils peuvent, sans craindre pour leur avenir, tout balancer et insinuer que la prochaine crise est proche ?
Come on... C'est courageux, y a pas à dire. Mais il y a quelque chose qui m'échappe là...

Séance détente du dimanche soir (joke !)... En fait, un film incompréhensible pour qui n'a pas un doctorat en économie... On essaye de nous expliquer la crise des subprimes mais on se perd très vite dans le jargon des traders et financiers de toute sorte... La conclusion nous montre bien que le capitalisme est pourri et que le peuple n'a malheureusement pas fini d'être le dindon de la farce... Mais ça on le savait déjà...

The big short, le casse du siècle évoque la crise financière de 2008 en se centrant sur les années précédentes avec l’histoire de quelques visionnaires qui ont anticipé l’explosion de la bulle immobilière américaine. Le film est une leçon d’économie pleine d’humour et très rythmée. Le réalisateur nous offre un divertissement très malin et audacieux. Il décrit un système très complexe d’une manière éducative mais jamais lassante.
Un casting (5 étoiles) : Christian Bale, Michael Burry, enfermé dans sa bulle, est un homme marginal, un gestionnaire surdoué, un mathématicien ex-neurologue. Il est parfait. Ryan Gosling et sa moumoutte joue Jared Vennett un jeune loup sûr de lui, et ambitieux. Il est aussi le narrateur du film.

Intelligent, drôle, malin, pédagogue et … fascinant

Tourné sous forme de documentaire type caméra à l'épaule, le film se veut réaliste ... au risque de finir par nous faire tourner la tête.
En essayant de vulgariser autant que possible une crise d'une incroyable complexité, les acteurs réussissent la prouesse d'intégrer naturellement des personnages haut en couleur au jargon effroyable...
Sans avoir la prétention de tirer les conclusions de la dernière crise financière mondiale, Adam McKay met en exergue l'hypocrisie et les défaillances d'un système. Un monde où les borgnes sont littéralement des rois. Et avec son oeil drôle et cynique la conclusion est peu encourageante sur notre capacité collective à sa remise en cause.

Passionnant pour autant que l'on ait l'esprit boursicoteur.
Comment la crise des subprimes s'est-elle produite. C'est ce que le film nous propose de suivre.
Autant vous dire, si vous n'êtes pas du tout intéressé par le monde de la finance ou que vous ayez été victime de cette crise, le film sera un véritable pensum: le vocabulaire est réservé aux professionnels de la branche et fort peu développé.
En revanche, sur un plan cinématographique, le tout est pas si mal fichu: les principaux protagonistes qu'ils soient membre d'une agence de notation, d'une banque, politique ou simple épargnant ont tous en commun une certaine vision totalement hors de la réalité mélangée a un espèce d'acquis de conscience. Et ils sont excellemment interprètes, les palmes a Bale et surtout Carrell a nouveau dans un rôle d'individu croyant faire le bien mais provoquant le mal tout comme son personnage de Foxcatcher.
Vous l'aurez compris se laisse voir si l'on est pas rebuté par le milieu de la finance.

D'après les critiques que j'ai pu lire et entendre, le film est de part son format de clip vidéo amateur une véritable critique du capitalisme aussi bien dans son propos que dans sa forme, en proposant un montage décousu et volontairement mauvais. Je pense que le problème fondamental du film vient donc de son doublage français qui fait passer le film pour un reportage MTV, et que si l'on additionne ça à un montage mauvais il en reste, malgré tout ce qu'on peut en dire, mauvais et puis c'est tout. Quand des voix qui se ressemblent toutes déblatèrent du blabla économique dans un montage vomitif quasi amateur, c'est difficile de se concentrer sur le scénario. Des gens quittaient déjà la salle au bout de quelques scènes, et peut être que j'aurais du en faire de même, car malheureusement le film n'a pas donné de réponses à mes questions en s'enfonçant dans les termes financiers les plus incompréhensibles pour moi. Car oui, préparez à deux heures de blablatage économique si incompréhensible pour monsieur tout le monde que vous passerez plus de temps à décrypter chaque phrase qu'à suivre le film, avant de laisser tomber. On notera quand même trois interventions pour vous expliquer la finance, par trois célébrités, mais le doublage français/montage son est tellement une horreur qu'au contraire elles viendront juste rajouter une couche au lieu de vous aider.
The Big Short est le genre de film qui si vous n'avez pas saisi ne serait-ce qu'une minute vous laissera pourrir sur le bas côté en tentant de vous divertir (en échouant pour moi).

Film intéressant, prenant mais quelques peu complexe à comprendre. Il ne faut pas lâcher un instant le fils conducteur des explications technique du domaine de la finance.
Ce côté très technique et professionnel me pousse à ne mettre que 2 étoiles.
Des touches humoristiques ponctuent le scénario ce qui permet de détendre ce style "cours de finance"
Outre cet aspect, le côté film tiré d'une histoire vrai reste pour moi toujours un Must !

Très didactique, ce film est plus tourné vers un documentaire qui tente d'expliquer la "crise". Il part parfois dans tous les sens. Par précautions, je vous conseil de vous informer un peu avant sur les subprimes pour voir ce film.

la crise des subprimes qui s'est étendue sur le monde entier!!!!! décrite de manière subtile et concsise, le réalisateur nous permet de suivre dans un langage financier pointu mais néanmoins facile à comprendre grâce à quelques petites scènes ou effets, et surtout par 4 points de vue totalement différents de 4 goldenboys prodigieux intelligents candides ou vénaux. Brad Pitt que l'on voit très peu, un vieux loup retiré des affaires, écoeuré et qui sait déjà comment ça se passe, Ryan Gosling qui profite du système, Steve Carrel, candide interrogatif mais qui prend sa part quand même ( petit bémol un autre choix d acteur aurait été plus profitable,et judicieux, qu il reste à la comédie!!!!! ce rôle ne lui va pas du tout) et un Christian Bale en Professeur spécialiste des placements qui a senti la tempête arriver et que personne n'a voulu entendre, l'acteur est parfait énorme dans ce rôle!!!!!c'est cynique réaliste , c'est d'autant plus effrayant que ça s'est passé à peu près comme ça, c'est vrai, et encore plus fou car ça n'a pas servi de leçon , l'argent reste le moteur et les traders et Wall Street continuent de plus belle, c'est cynique, provocateur, A voir !!!!

Mais qu’il est étrangement vendu ce « Big Short »… A lire vite fait les présentations de la presse, il avait l’air de se présenter comme un bien sage film plaidoyer contre les malversations financières de la crise de 2008, un peu en mode « les hommes du président ». Pourtant, maintenant que j’en ressors, je trouve qu’on est bien loin de ça. A dire vrai, le paradoxe que je trouve à ce « Big Short », c’est qu’il s’agit là d’un film mutant qui ne cesse de cacher son jeu et de mettre du temps à se dévoiler vraiment pour ce qu’il est. Est-ce volontaire ? Ou bien est-ce la conséquence d’un réalisateur qui a mis du temps à se chercher au cours de son processus créatif ? Honnêtement, je n’en sais rien. Seulement, le résultat est là, et honnêtement, sur moi, ça a quand même vraiment bien marché. Pourtant, pour être totalement honnête avec vous, c’était loin d’être gagné au départ. En effet, durant tout le premier quart d’heure, le film ne cesse de switcher entre plein de styles et plein de démarches différentes. Et vas-y que je te mets des images d’archives en mode documentaire à la « Inside Job » ; vas-y que j’enchaine avec des images tournées en mode « found-footage » avec un cadrage qui s’égarent, un focus qu’on refait en plein pendant la prise ; histoire de faire vraiment « image réelle » voire « image volée »… Et pourtant, au milieu de tout ça, voilà qu’on retrouve aussi des scènes beaucoup plus classiques, dignes d’un thriller financier à la « Margin Call », avec même parfois des scènes assez what-the-fuckesques où d’un seul coup, Selena Gomez ou un cuistot new-yorkais peuvent nous faire une petite leçon de pédagogie au sujet de la finance d’aujourd’hui (véridique). Ce mélange des genres a clairement un côté foutraque qui peut en égarer plus d’un, car non seulement ça brouille les pistes par rapport à la démarche réelle du film, mais en plus la vitesse d’exécution ne facilite pas forcément la compréhension. Et pourtant, le temps allant, je me suis moi-même surpris à me laisser prendre au jeu, et c’est là que ce « Big Short » a fini par révéler son jeu. Au fond, sur le sujet du monde de la finance du XXIe siècle, « Inside Job » avait déjà exploré le côté pédagogique, « Margin Call » avait déjà exploré la dimension « thriller en huis-clos » et « Le loup de Wall Street » avait déjà exploré la fresque bigger-than-life de ces criminels dont on adore voir l’ascension puis la chute. Que restait-il pour ce « Big Short » ? Eh bien la réponse donnée par McKay est simple : il restait à chercher un point d’équilibre entre les trois. Et le pire, c’est que, sur moi, ça a marché. Et à mon sens ça marche d’autant mieux que, justement, McKay joue des codes et trompe sur les cartes. On s’attend à une certaine forme de résolution, à une certaine forme de cheminement, comme le font la plupart des thrillers (et c’est génial parce que c’est la posture dans laquelle sont aussi les personnages !) et voilà que le sol se dérobe sous nos pieds à tous en découvrant progressivement la réalité du petit jeu auquel tout ce petit monde s’est risqué. Et franchement, sur ce plan là, sur cette manière de nous amener sur la réalité de cette crise, « The Big Short » réussit franchement bien son coup. « Inside Job » nous avait dit que cette crise était la faute à de la manipulation ; « Margin Call » nous avait dit que c’était la faute au cynisme, et « Le loup de Wall Street » nous avait dit que c’était la faute à l’avidité et au manque de moralité. « The Big Short » lui tend à nous proposer un portrait complémentaire. A travers lui, on voit comment cette crise est aussi le produit d’une bêtise collective, d’un manque incroyable de maturité, de lucidité et d’intelligence. Non seulement je trouve ça pertinent, mais limite je trouve que ça fait un effet peut-être pire que les films précités. Les autres films m’avaient révolté. Celui-ci m’a fait peur. Et j’ai presque envie de dire qu’il ne m’a pas fait peur à l’égard du seul monde de la finance, mais il m’a clairement fait peur par rapport à l’humain. En cela, ce « Big Short » est quand-même balèze, parce qu’il parvient finalement à faire ce que peu de films plaidoyers arrivent à faire : ils élargissent leur perspective. Ce film, même dans plusieurs décennies, même si on arrive à quitter cette logique politico-socio-économique dans laquelle nous sommes (chose à laquelle je ne crois que fort peu), il aura encore ce pouvoir (du moins sur moi) de nous refiler la chtouille sur la nature humaine et le comportement des individus face à une situation donnée. En cela, ce film fait le boulot. Il m’a plu, il m’a parlé, il m’a apporté. Que demander de plus ? Voilà de quoi redorer une année 2015 bien moribonde en termes de cinéma…

Je n'attendais pas grand chose de ce film mais j'ai finalement été vraiment surpris! Il dénonce le monde de la finance et possède d'excellentes idées de mises en scène, comme la destruction du quatrième mur, la réalisation qui fait penser à un documentaire, l'utilisation de rires enregistrés dans une scène pour montrer l'absurdité de ce qui est dit etc... A part le jeu de Christian Bale qui est assez étrange, les autres acteurs sont très bons! Une belle réussite!

C'est un sujet interessant mais toujours complexe a mettre en film. Les acteurs sont excellents. Mais c'est parfois un peu complique.