Derniers Avis : The Big Short : le Casse du siècle - Page 25

Génial et déprimant. Film très bien fait. Par contre, malgré une volonté de vulgariser certaines montages financiers à l'origine de la crise des subprimes, le film nécessite un minimum de connaissances sur le sujet (CDS, CDO, subprimes, etc.)

De bons acteurs mondialement connu, un titre qui donne envi, une affiche parfaitement réussie. Et voilà, tombé dans le panneau. Je n'ai littéralement rien compris du début à la fin. Certes je n'ai pas vraiment de connaissances sur le milieu boursier, mais pendant 2h j'ai été dans le flou le plus total. Il y a tromperie au niveau du titre "le casse du siècle" , on s'attend à un braquage, de l'action, niet, zéro. Que des chiffres sur ordinateur. Au final c'est ennuyant car incompréhensible.

Film vraiment très complexe, peut-être qu'il faut être un as des finances pour tout comprendre du début à la fin... Avec des mises en scène plutôt bien faites pour certaines explications, on se retrouve très vite noyé par trop d'informations, il est impossible de se souvenir de chaque définition...
Malgré de très bons acteurs, j'ai été déçue.

Financièrement vôtre

Sans même jeter un coup d’oeil au synopsis, je fonce comme un seul homme pour voir le dernier film avec à l’affiche avec le must : Brad Pitt, Christian Bale, Steve Carell et Ryan Gosling.

Me suis-je trompée de salle ? Non ce n’est pas un remake de « Ocean » à l’écran mais bel et bien un film sur la finance, la crise de 2008 et sur l’entubage mondiale des banques depuis la fin du 19ème.

Une réalisation hors pair avec une BO qui colle au film, des dialogues ciselés et parfois dramatiquement drôle.

Malheureusement ultra technique le langage « Wall street » nous échappe, alors on se surprend à s’ennuyer.
C’est pourtant du film intelligent, indispensable et sacrément porteur d’informations pour nous pauvres ignorants de la classe économique.

La magie opère car le scénario impressionne, le casting est chic mais pas toc et chacun joue sa partie diablement bien. Bale est un visionnaire déjanté, Pitt est un sage de la finance, Carrel est un réaliste dépressif et Gosling est un opportuniste enragé, tous dans le bon tempo. La réalisation nerveuse et façon documentaire donne au film toute sa dimension.

Adam McKay nous permet de quitter la salle un poil plus déprimé par la situation mondiale mais avec brio.

(...)
Etonnante réussite que son dernier film, qui en plus d’un casting quatre étoiles à le mérite de marquer un changement de cap pour le réalisateur. Basé sur des faits réels et tiré du livre de Michael Lewis, le film balaye avec intelligence et presque un accent pédagogique les évènements post crise 2008. Malgré la difficulté qu’on peut avoir à décortiquer et vulgariser tout ce qui a pu se passer avant la fameuse crise, et narrer comment certains l’avaient prédit, Adam McKay s’en sort haut la main et rend même son film très lisible même lors de joute verbales aux accents économiques très prononcés ; il en joue même par moments, dans certaines séquences à la scénographie très drôle et bien ficelée. C’est par un réalisme orné d’un cynisme parfaitement équilibré qu’il tente de nous confronter à ce drame économique mondial, on hésite alors à le voir comme une vraie comédie ou un drame réaliste tant les démonstrations de micro histoires de chacun des protagonistes semblent avoir un écho immoral aujourd’hui. Le casting au top, Christian Bale et Steve Carell quant à eux excellents, ne fait que servir parfaitement les profils différents de chaque personnage du film.
« The Big Short » en cette fin d’année, en plus d’être une surprise, est un film presque nécessaire pour pointer du doigt une crise mondiale, honteuse et ridicule dans sa vénalité ; et le traitement entre comédie et docu ficiton est le parfait équilibre nécessaire à cette démonstration qui en fait sur la ligne d’arrivée un des films majeurs de l’année.

Alan Greenspan président de la réserve fédérale américaine claironne que l'économie américaine va bien, alors que son système s'effondre dans la crise des subprimes de 2008, entraînant la faille de banques, mais aussi plus de 8 millions de chômeurs et 6 millions de sans-abris seulement aux Etats-Unis.

Tiré du roman The Big Short: Inside the Doomsday Machine de Michael Lewis, le casse du siècle se propose d'expliquer les rouages de la spéculation bancaire. Les swap ou DTO (structures de créances hypothécaires) n'auront presque plus de secrets pour vous.

C'est un petit groupe de traders que l'on suit, ceux-là même qui ont anticipé ce scandale financier. Dans un impressionnant casting, on retrouve Christian Bale, financier iconoclaste, sans chaussures et à la coupe de cheveux d'un autre temps, Ryan Gosling avide et dénué de compassion, Brad Pitt en retraité rêveur, et Steve Carrell courageux et certain de son analyse.

Pourtant, le film n'arrive pas à rendre intéressante et vivante cette histoire. Condenser un livre en deux heures de pellicule laisse une impression fouillie, et au final, d'une certaine longueur. Les acteurs sont si nombreux et tellement cyniques qu'il est difficile de s'attarder et de s'identifier. La psychologie des personnages y est survolée. Combien était bien plus construit Margin Call avec Kevin Spacey sur le même sujet.

Il reste quelques séquences sympathiques, comme lorsque Brad Pitt passe ses ordres de bourse depuis un pub anglais au milieu des habitués du comptoir, ou encore la virée à Las Vegas, symbole de la superficialité et des arrivistes de tous poils.

A réserver donc aux parieurs en bourse, pour se rendre compte, oh combien, les banques vous veulent du bien.

Oubliez le titre ... Fort mal choisi ... Proche du documentaire , servi par une pléiade d'acteurs brillants et notamment un Jim Carrel à contre-emploi génial ... À voir pour mieux comprendre la crise de 2008.. Avec humour !! On ne voit pas le temps passé !

Tellement décevant !! Film incompréhensible du début jusqu'à la fin. Du vrai charabia même pour les personnes un minimum initiées à la finance. La bande annoncé est particulièrement trompeuse ! Dommage car le thème est très intéressant.

Excellent film, avec des acteurs très performants, une mise en scène juste qui sait mettre du drama et de l'humour quand c'est nécessaire. Il arrive à traiter d'un sujet sérieux et parfois technique avec talent, ce qui donne un résultat tout sauf indigeste.
Je recommande.

Le thème est passionnant. Il est traité comme une sorte de documentaire qui veut se mettre à la portée de tous. Et pourtant on perd souvent le fil et par moment c'est vraiment ennuyeux. Je crois qu'il faut lire le livre, et puis voir le film une 2ème fois pour en apprécier les méandres ..En tous cas c'est un film très utile pour comprendre le monde d'aujourd'hui et dénoncer les dérives financières de l'économie. Le scénario m'a semblé tout de même brouillon. A voir cependant.

Même si ça parle vite et que le jargon banquo-financier ressemble plus à une langue étrangère que de l'anglais, ce film est réellement passionnant. Pour ce que ça raconte du capitalisme primaire, pour ce que ça dit des hommes. On ressent de la sympathie pour des gars qui, avouons-le franchement, ont exploité le système avec un cynisme incroyable tout en étant effarés par la perversité du système. Brillant mais ça fout les jetons quand même...

Etonnant qu'un film américain, aussi clairement identifié comme tel dans la distribution, la production, et la diffusion, soit ancré dans une telle logique sociale, voire socialiste. Filmé à la manière d'une série policière avec un montage sec, des champs parfois aléatoires, et des mouvements de caméra agressifs et percutants, "The big Short : la casse du siècle" mélange volontairement les genres. On ne sait plus qui est bon, qui est méchant, sinon que le monde financier est mené par une bande d'hommes jeunes ou d'âge mûr, sans scrupule, dévorés par l'appât du gain et complètement déconnectés des conséquences humaines et morales de leur travail. Le sujet cinématographique n'est pas nouveau. "Margin Call", "Le loup de Wall Street", "Inside Job" décrivaient avec brio la décadence du capitalisme, incarnée par quelques têtes avides de toujours plus. Adam McKay brouille volontairement les lignes. S'il a pour objet de faire une œuvre non académique, aux vertus explicatives et pédagogiques, l'effet est souvent plus complexifiant qu'aidant, abusant des acronymes en tout genre et des mécanismes financiers, totalement inconnus du profane. Bref, le film a le mérite de montrer avec efficacité les dégâts causés par la finance, ce qu'on sait déjà par ailleurs, mais les moyens utilisés ne sont pas à la hauteur de l'exercice. Le spectateur ressort épuisé de ce film, sans savoir, qui des personnages présentés est devenu riche ou pauvre, est de nature machiavélique ou humaniste. Cette histoire vraie d'un pari fou est autant un pari d'explicitation des effets ravageurs de la finance, particulièrement lors de la crise des Subprimes en 2008. On ne s'ennuie pas, c'est certain. On n'est pas pour autant convaincu par cette mixture de chiffres, de techniques bancaires, de jeunes hommes ambitieux, de femmes réduites à leur seule féminité, et d'effets visuels.

je n'ai pas fait d'étude de trader donc j'ai rien compris. il ne suffit pas de bon acteurs pour faire un bon film.

Très bon film mais pour encore mieux l'apprécier il faudrait s'y connaître en économie ! Malgré mon ignorance sur ce sujet j'ai apprécié ce film !

Casting au top mais malheureusement pour des personnes étrangères au monde de la finance comme moi, les termes techniques rendent le film difficile à comprendre même si on a tous entendu parler de la crise des subprimes...