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    J'ai perdu mon corps
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    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2019
    Sensation de la Semaine de la critique à Cannes et du Festival d'Annecy, le premier film de Jérémy Clapin coche toutes les cases du film d'animation pour adulte réussi : des éléments qui ne seront compris qu'à la toute fin du film, une direction artistique subtile, de la tristesse et de la poésie, des effets de mise en scène bien dosés.

    Le film évoque dans ses premières scènes des films comme L'homme qui rétrécit, et on se demande vaguement comment le réalisateur va gérer sur la distance c'est histoire loufoque de main baladeuse. Heureusement, on constate vite que cette histoire de main n'est qu'une accroche habile, mais que le coeur du film est une histoire touchante, bien plus classique. Ainsi deux films très différents cohabitent à l'intérieur de J'ai perdu mon corps.

    Tout est tellement bien dans le film, à la fois inventif et absolument sage, que je ne sais pas au final quoi en penser : chef d'oeuvre classique ou essai sympathiquement réussi ?

    Il est très difficile de parler du contenu du film sans divulgacher son contenu, aussi je vais me contenter de conclure de façon allusive : J'ai perdu mon corps est suffisamment original dans sa trame narrative comme dans sa mise en scène pour mériter d'être vu, même si l'enthousiasme général me semble légèrement suspect.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2019
    « J’ai perdu mon corps » est un film d’animation qui alterne plusieurs cycles d’une vie. En noir et blanc, Jérémy Clapin nous décrit l’enfance de Naoufel. En couleurs, son adolescence et sa rencontre avec Gabrielle. En couleurs également, le parcours pleins d’embûches d’une main coupée. Cette main vivante, semble dotée d’émotions et va puiser dans ses forces et sa réflexion pour retrouver son corps, pour retrouver Naoufel. Sur le papier, « J’ai perdu mon corps » pourrait être un film d’horreur ou bien une comédie. En réalité, il s’agit d’une œuvre poétique pleine de mélancolie sur le destin d’un jeune homme en devenir. Sélectionné à la Semaine de la Critique 2019, on espère sincèrement qu’il sera sélectionné par l’Académie des César pour le meilleur film d’animation français.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Le thème de la main coupée n’a rien d’inédit. Gérard de Nerval en avait fait le sujet d’une nouvelle (La Main enchantée) qui fut adaptée au cinéma par Maurice Tourneur en 1943 sous le titre de La Main du Diable. Il y eut aussi Les Mains d’Orlac, roman mi-policier mi-fantastique écrit par Maurice Renard et adapté quatre fois au cinéma. Or le film d’animation de Jérémy Clapin, film déjà acclamé à Cannes où il a reçu le Grand Prix de la Semaine de la Critique ainsi qu’à Annecy où lui ont été décernés deux Prix, ce film donc renouvelle l’approche du thème en question. Sans lui enlever son caractère fantasmagorique (difficile de faire autrement quand on met en scène une main coupée en mouvement), le cinéaste insiste sur un autre aspect, celui de la quête, de la recherche irrépressible de ce qui manque, autrement dit le corps dont dépendait la main en question. Pas de magie comme chez Nerval ni d’affaire criminelle comme chez Maurice Renard, mais la nécessité impérieuse de retrouver le corps perdu.
    De ce fait, dès le début du film, on est impressionné, car la main, symbole identitaire très fort, ne se contente pas d’agiter ses doigts, mais elle se met en mouvement, s’échappe du laboratoire où elle est conservée et entreprend un périple périlleux pour aller à la rencontre du corps dont elle a été retranchée. L’organe semble être doté d’une volonté propre, ce qui ne peut manquer de déconcerter mais qui, pourtant, s’impose rapidement comme une sorte d’évidence. De quoi est capable une main toute seule, coupée des autres membres ? J’allais dire qu’elle n'a qu’une chose en tête, ce qui est absurde pour une main, et pourtant la vérité est de cet ordre : c’est comme si elle avait une pensée propre ou, en tout cas, un désir, se traduisant par l’obsession de la quête du corps manquant, ce qui fait qu’elle prend tous les risques et affronte tous les dangers, entre autres ceux du métro où elle manque de se faire écrabouiller puis dévorer par des rats !
    Mais le film ne se cantonne pas à nous faire haleter en suivant les déambulations de la main. Il nous raconte aussi, en parallèle, l’histoire de Naoufel et de Gabrielle. Le premier, quand il était un petit garçon, rêvait d’être à la fois pianiste et cosmonaute ! Les deux, oui ! Malheureusement, une fois devenu un jeune homme obligé de résider chez un oncle du fait du décès de ses parents, ses ambitions sont réduites à néant. Il n’a pour tout travail que de faire le livreur de pizzas. Or c’est précisément grâce à cet emploi qu’il fait la rencontre de Gabrielle. Une rencontre qui ne se concrétise que par étapes car, au départ, le garçon, arrivé très en retard à l’adresse de Gabrielle à qui il devait livrer une pizza, n’a droit à rien de plus qu’à la voix de cette dernière, par interphone interposée. Cela donne lieu à une scène assez longue qui est, sans doute, l’une des plus belles, des plus réussies, des plus émouvantes du film.
    Le seul son de la voix de Gabrielle suffit à changer la vie de Naoufel. Il n’a dès lors qu’une obsession, qui est de faire la connaissance de la jeune fille. Sa quête lui donne l’occasion de trouver un nouvel emploi chez l’oncle de Gabrielle, un emploi dans la menuiserie, bien plus valorisant que celui de livreur de pizza. Quoi qu’il en soit, pour les deux jeunes gens, commence l’histoire de la quête de l’autre. On le comprend, dans ce film, il n’est question que de cela : la main recherche son corps manquant tout comme Naoufel et Gabrielle, malgré leurs déboires, se recherchent l’un l’autre. Comment ces histoires finissent par n’en faire qu’une seule, je ne le précise pas pour ne pas divulgacher, comme disent les Québécois.
    Ce qui est sûr, c’est que ce film surprenant, audacieux, mérite amplement les Prix qui lui ont été décernés. Il s’encombre de peu de dialogues, mais est servi par la beauté des images, leur précision et leur poésie. Quant au thème, ne nous rejoint-il pas tous d’une manière ou d’une autre dans la mesure où nous recherchons, nous aussi, une part manquante dont nous avons besoin pour nous épanouir ?
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2024
    J'ai Perdu Mon Corps est peut être le meilleur film que j'ai vu cette année au cinéma. Une œuvre à la portée émotionnelle sans limite. Une écriture intelligente et pertinente. Une vision humaniste incroyable et subtile. Du grand art.

    https://cultea.fr/jai-perdu-mon-corps-est-une-lecon-de-cinema-critique.html
    Leandre H
    Leandre H

    8 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2019
    C'est avec brillo que Jérôme Clapin adapte le roman de Guillaume Laurant au cinéma avec tendresse et mélancolie. On n'a pas forcément l'habitude de voir une main se balader sur l'écran en tant que spectateur, et pourtant, on s'y attache à travers ses aventures sui se déroulent en parallèle de l'histoire de Nafouel, jeune garçon qui tombe amoureux de Gabrielle. Et ce mis en scène avec justesse et poésie : juste ce qu'il faut de dialogue pour mettre en valeur les magnifiques images invoquées par les mots par exemple.

    Ce qui est epatant dans cette oeuvre, c'est aussi le point de vue novateur apporté par le réalisateur pour montrer et faire ressentir les aventures de cette main têtue sur grand écran. J'ai bien écrit "faire ressentir" car c'est une histoire audiovisuelle mais surtout sensorielle... A travers le filtre de la perception de cette partie du corps, les sensations inhérentes au point de vue en sont décuplées: du toucher d'éclats de verre à celui d'une douce moquette, etc.

    C'est ainsi une prouesse technique et scénaristique, et ce film, vu en avant-première, montre bien aux sceptiques que le cinéma d'animation peut être porteur de belles surprises....


    Il faut absolument aller le voir, même si le synopsis n'est pas attirant au premier abord, pour changer de manière de percevoir la matière, et pour le romantisme mélancolique qui se dégage de ce film pour adolescents et adultes qui prend place dans les années 90, avant, selon la pensée du réalisateur, l'ère des technologies tactiles à outrance, qui, qui sait, pourraient bien polluer en quelque sorte nos sens...
    Paul B
    Paul B

    49 abonnés 1 009 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2020
    On ne comprend pas le but ni le pourquoi de cette main qui semble bien décidée à retrouver son corps et il y a fort à parier que les scénaristes n'y comprennent rien non plus.

    Une idée originale ne fait pas forcément un bon film et J'ai perdu mon corps nous le prouve.
    Claude S
    Claude S

    89 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2019
    Bon, esthétiquement ça se tient, bien même, mais alors côté scénario...c'est le règne du bétassou. Personnages complètement sommaires, gentils, gentils...on ne peut rien leur reprocher, mais on ne peut pas non plus se passionner pour eux; la complexité n'est pas interdite aux dessins animés, comme l'a prouvé Pixar ces dernières années. Et en plus, on n'a aucune explication donnée aux histoires de la main: que faisait elle dans le frigo de départ? Le scénariste a complètement oublié son histoire en chemin. Grosse déception.
    Caine78
    Caine78

    6 797 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2019
    Porté par une presse plus qu'enthousiaste, « J'ai perdu mon corps » apparaissait comme un film événement, si bien que je lui ai trouvé une place dans mon planning afin d'être sûr de ne pas manquer l'une des perles de 2019. Alors aurais-je été moins mitigé si la vision de « Joker » quelques minutes après n'était pas venu entraver mon jugement ? Possible. Toujours est-il que j'ai bien aimé, sans plus. Cette idée de faire vivre une véritable épopée à une main « détachée » de son propriétaire cherchant désespérément à le retrouver, j'adhère pas mal, surtout en caméra subjective, comme c'est souvent le cas ici. L'univers visuel est également séduisant, sachant trouver une vraie personnalité, aussi bien dans ses décors singuliers que ses personnages. La structure narrative est également intéressante : passé, présent, protagonistes se mêlent avec une certaine harmonie, offrant quelques très jolis moments spoiler: (toute la scène se déroulant au pied de l'immeuble de Gabrielle, j'ai trouvé ça vraiment chouette)
    . Ce qui m'a nettement plus gêné, c'est cette alternance très déséquilibrée entre l'histoire de Naoufel et de la main. Alors que la promotion s'était beaucoup focalisée sur ce second aspect (éminemment plus original), celui-ci représente en définitive à peine un tiers (et encore) de l'œuvre, le reste s'avérant plus classique dans son regard sur la jeunesse, la solitude, les espoirs déchus ou les émois amoureux prenant une tournure parfois incontrôlable. Attention : on reste toujours à un niveau très acceptable, le relation entre les deux héros ne nous laissant clairement pas indifférent. Maintenant, de là à la trouver marquante spoiler: (si ce n'est à travers quelques jolies références culturelles, notamment « Le Monde selon Garp »)
    , je serais moins catégorique, à l'image d'une fin évitant, certes, la facilité, mais un peu trop ouverte pour réellement me convaincre. J'en attendais clairement trop, expliquant cette relative déception. Après, à défaut d'avoir vu un chef d-œuvre, j'ai tout de même découvert un bon film. Moins original et marquant que prévu, n'exploitant pas suffisamment sa singularité, mais ayant du sens, de la personnalité : bref, un titre de qualité pour une presse s'étant toutefois emballée de manière un peu démesurée.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2020
    Quelle belle découverte que ce petit film d’animation original made in France. J’ai mis un peu de temps à m’imprégner de son ambiance funèbre pour progressivement me soucier d’avantage de la quête de cette main que des personnages. Jouant un rôle déterminant, au même titre que son admirable direction artistique, la musique de Dan Levy accentue la dimension poétique et émotionnelle de « J’ai Perdu mon Corps ». Bien qu’incitante le spectateur à faire preuve d’imagination, la fin, bien trop ouverte, m’a déçu. Un bémol qui ne m’empêche pas de m’incliner devant le travail de Jeremy Clapin.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    184 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    Magnifique film d'animation. La direction artistique est belle, avec beaucoup de détails sur l'ambiance et décor urbain. Les personnages attachants et bien développés. Des idées de scènes vraiment sublimes dans le scénario et retranscrites de la plus belle des manières à l'écran. La musique apporte vraiment une charge émotionnelle incroyable, et est extrêmement bien pensée et utilisée avec les différentes séquences et ambiances, en mêlant plusieurs genre et sonorité selon l'évolution du personnage et de "sa main". Une beauté visuelle, sonore et poétique, avec une fin qui redonne une nouvelle force émotionnelle au récit. A voir.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Voici un film d'animation pour le moins original puisque nous allons suivre les aventures d'une main amputée qui va traverser tout Paris à la recherche du corps auquel elle appartient, le jeune Naoufel...
    Lors de cette quête, ce sera l'occasion pour le spectateur de découvrir qui est ce jeune homme et comment il a pu en arriver à perdre cette main.
    Bourrée de poésie et de bienveillance, cette aventure insolite surprend et intrigue autant qu'elle captive.
    Un scénario déroutant mais très intelligemment construit : ce long-métrage mérite vraiment le détour !
    A découvrir pour sa singularité et son humanité.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    Yetcha
    Yetcha

    895 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2021
    Bon bon bon... Je n'ai clairement pas été sensible à ce film. J'ai saisi les métaphores, l'aspect de la recherche de soi, du choc post-traumatique, des sentiments, de cet esprit de liberté après lequel le principal protagoniste court... Mais malheureusement, chez moi, ça n'a pas fonctionné du tout.
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2019
    Précédé d'une superbe rumeur et couverts de prix, voilà le premier film de Jérémy Clapin. Un long métrage d'animation dont j’attendais, du coup, beaucoup. Certes, tout est très bien fait. Techniquement, c'est superbe, très beau graphisme, simple, brut, réaliste, pour mise en scène efficace. Beau récit également, entre fantastique et histoire d'amour, poignante et émouvante, adaptée du roman Happy Hand de Guillaume Laurant (scénariste, entre autres, de Jean-Pierre Jeunet). Les personnages sont attachants et l'ont suit leur parcours avec un certain intérêt. Mais pour moi il manque un petit quelque chose pour en faire un grand film. Par conséquent, je suis un peu resté sur ma faim. Dans un autre genre, dans l'animation française cette année, j'ai préféré le très dur et magnifique Les hirondelles de Kaboul. J'ai perdu mon corps s'avère tout de même très réussi et sort des sentiers battus. Un joli moment, plein de mélancolie, de poésie, de sensibilité et d'humanité. Et un réalisateur à suivre de près...
    Jonathan P
    Jonathan P

    69 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2019
    Ce matin de mai dans la sélection de la 53e semaine de la critique, on vient tout simplement de découvrir un premier film d’animation français. Il y a des matins où il est bon de s’éveiller devant pareille découverte. J’ai perdu mon corps est le premier film de Jérémy Clapin, depuis son passage à Cannes en mai dernier le film remporte tous les prix possibles sur son passage, absolument aucun film d’animation sortie en 2019 ne lui arrive à hauteur de corps. Les mains déjà bien lourde d’un triomphe amplement mériter, en espérant secrètement l’oscar du meilleur film d’animation l’année prochaine. Ne chercher par le meilleur film d’animation de l’année au prochain césar, le prix lui tant déjà les bras. L’idée de départ remonte à déjà bientôt 7 ans, avant cela Jérémy Clapin avait déjà présenté son premier court-métrage à la semaine de la critique. Quoi de plus logique que de découvrir son premier long à Cannes. Quel premier film, poétique et terriblement mélancolique on ressort totalement abasourdi par la beauté incroyable du travail de Jérèmy Clapin, impensable d’oublier la composition magistrale de Dan Levy. Vous l’aurez compris il est essentiel de ne pas passer à côté de l’un des plus beaux films de l’année. Certains perdent une main, je n’ai pas égaré mon chagrin ni ma tristesse, devant pareil chemin. Le cinéma français tiens un CHEF-DOEUVRE dans les mains. Boulevardducinema.com
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 152 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Ce film a obtenu le Grand Prix de la Semaine de la critique de Cannes 2019. Tant mieux pour lui ! Il est ou va être encensé par la critique. Tant mieux pour lui ! Personnellement, ce film qui raconte l'histoire d'une main qui recherche son corps, ce film qualifié un peu partout de poétique et même de "meilleur film français d'animation de cette décennie" m'a assez profondément ennuyé. Il est vrai que je ne suis sûrement pas le meilleur juge en matière de film d'animation, un genre avec lequel j'ai rarement des affinités.
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