Par rapport au film Paddington que j'ai vu la semaine dernière, Le Père Noël est un film qui comporte une idée beaucoup plus originale : un gamin croit au Père Noël, et voilà qu'il tombe sur son balcon, un peu comme par magie. Mais très vite, le Père Noël s'avère être un cambrioleur qui vole les bijoux dans les apparts des beaux quartiers, et c'est pendant cette nuit de Noël que le gosse et le voleur vont devenir amis. La relation entre les deux protagonistes a quelque chose de chaleureux et de drôle, puisque le Père Noël profite de la naïveté de l'enfant pour lui raconter que l'or est l'essence du traîneau, qu'il a des ennuis avec le Père Fouettard qui est en réalité son patron.
Bien que le film a quelque chose de chaleureux, je ne dis pas non plus que c'est une révélation. L'histoire est parfois un peu banale, puisque le faux Père Noël vole les bijoux pour des méchants, et après, il faut se débarrasser de ces méchants. Et le gamin qui devient cambrioleur est aussi un peu invraisemblable, mais après, si c'était une fillette, je suis sûr que la relation serait différente. Le gamin est collant et met souvent le Père Noël hors de lui, mais les deux acteurs jouent très bien leurs personnages et ont quelque chose de chaleureux. Mais après avoir vu le film, je l'ai trouvé moyennement intéressant.
Qui plus est, j'ai remarqué une erreur de film qui m'a tout de suite frappée : il s'agit de la scène du métro. On voit que le Père Noël monte à la station Courcelles, sur la ligne 2, puis sur le quai, on voit des portes palières, et la rame s'avère être une rame de la ligne 1. C'est vrai que cette ligne se trouve à deux stations d'ici, à savoir Charles de Gaulle - Étoile, mais s'il est monté à Courcelles, on suppose qu'il monte à bord d'une rame de la ligne 2, et non pas une rame de la ligne 1. En tous les cas, ça fait plaisir de voir une rame de métro presque vide où les beaux sièges multicolores sont visibles, car dans la journée, cette ligne est fréquentée par les touristes, et ils cachent toute la beauté de la rame. Et je ne parle même pas des heures de pointe, quand les salariés de La Défense viennent au travail ou rentrent chez eux. Les rames sont très remplies, au bord de la saturation, malgré leur fréquence de passage élevée.