Mon compte
    La femme au tableau
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La femme au tableau" et de son tournage !

    Garfield versus Reynolds

    Le rôle de Randol Schoenberg avait été initialement prévu pour Andrew Garfield, mais il a finalement été remplacé par Ryan Reynolds.

    Histoire vraie

    La Femme au tableau est inspiré d'une histoire vraie, celle de Maria Altmann, ici interprétée par Helen Mirren, une juive rescapée de la shoah souhaitant récupérer les tableaux du peintre Gustav Klimt, notamment celui d'un portrait doré de sa propre tante Adèle, que sa famille possédait avant la guerre.

    Du documentaire à la fiction

    C'est en regardant un documentaire intitulé "Voler Klimt" diffusé sur la BBC, que Simon Curtis a découvert l'histoire de Maria Altmann et notamment son combat pour récupérer le portrait de sa tante. Il a aussitôt songé à en faire une fiction pour le cinéma tant il a été ému par ce sujet et par le fait que ce dernier : "Liait la Seconde Guerre mondiale et l'Holocauste à l'histoire américaine contemporaine (...). À mes yeux, ce tableau et Maria Altmann sont tout à fait emblématiques du XXe siècle dans son ensemble : tous deux ont vu le jour pendant l'âge d'or de Vienne au début du siècle et tous deux ont disparu aux États-Unis à la fin du siècle américain".

    Un travail minutieux

    Le réalisateur a démontré qu'il aimait particulièrement restituer une époque sur grand écran. Ainsi, à l'instar de son précédent film, My week with Marilyn, il s'est énormément documenté pour rendre compte des moindres détails de la période traitée dans le film.

    Un nouveau venu

    Afin d'adapter cette histoire et d'en tirer un scénario, la production a fait appel à un auteur de théâtre, Alexi Kaye Campbell qui fait ici son entrée dans le monde du cinéma : "Il ne surcharge pas ses personnages de détails inutiles et cisèle des dialogues acérés (...). Nous sentions qu’il serait capable de s’attaquer à une histoire aussi difficile que celle-ci et de la rendre cohérente et fascinante, et c’est exactement ce qu’il a fait".

    Une question d'identité

    Pour rendre le plus authentique possible les scènes d'époque se déroulant dans la Vienne de l'avant-guerre, Simon Curtis a tenu à ce que les comédiens jouent en allemand : "Le film parle d’identité, ce qui soulève la question de savoir si l'on se définit par le pays d’où l'on vient ou par celui où l'on vit", explique-t-il.

    Un consultant au top

    Au moment où le projet a commencé à voir le jour, Maria Altmann était d'ores et déjà décédée, mais son avocat, Schoenberg, interprété ici par Ryan Reynolds, était vivant et en bonne santé et s'est donc beaucoup impliqué dans le processus de création. Son témoignage a d'ailleurs beaucoup aidé le scénariste du film, notamment pour tout ce qui concerne la partie juridique de l'affaire : "Je me rappelle lui avoir dit, 'Randy, vous devez me parler comme si j’étais un gosse de six ans, et pas forcément malin. Racontez-moi simplement toute l’histoire dans les moindres détails'. Ça nous a été très précieux".

    Une anecdote étonnante

    N'ayant pu bénéficier du témoignage de Maria Altmann, Alexi Kaye Campbell a dû fournir un important travail d'investigation, que ce soit auprès de documents écrits ou d'interviews, afin de rendre compte au mieux de la vie de l'Autrichienne. Il a ainsi découvert certaines anecdotes très surprenantes concernant la fuite de Vienne de Maria et de sa famille : "Il y a cette histoire extraordinaire du frère de Maria qui a pu quitter Vienne parce qu’il avait un jour sauvé un neveu d’Hitler à la suite d’un accident de ski en le descendant de la montagne sur son dos car il s’était cassé une jambe (...). Deux ans plus tard, ledit neveu l'a convoqué au quartier général nazi pour lui remettre des papiers lui permettant de quitter le pays."

    Harvey Weinstein explique...

    La Femme au tableau est notamment produit par le célèbre Harvey Weinstein. Il explique ce qui lui a plu dans le projet : "Il s'agit d'une histoire de personnes en quête d'apaisement de leur souffrance suite à une terrible perte. Il s’agit aussi d'une histoire familiale et de l’importance d'objets personnels légués au sein de ces familles ; il s’agit enfin de justice et de la manière dont certains arrivent à renouer avec leurs racines".

    Approche esthétique

    D'un point de vue purement esthétique, Simon Curtis a souhaité que l'époque des années 40 soit illustrée par des images désaturées, tandis que les scènes se déroulant de nos jours devaient posséder des couleurs vives comme on peut en trouver dans le cinéma contemporain.

    Hommage à l'histoire

    Au moment du tournage à Vienne, le maire de la ville a tenu à honorer Helen Mirren et lui a remis une réplique miniature en or d'une des figures arborant l'Hôtel de Ville : "Je ne pense pas que cette récompense m’ait vraiment été destinée, je pense qu’elle a été symboliquement remise à Maria Altmann", poursuit l’actrice. "Le maire m’a dit que les efforts de Maria pour récupérer les tableaux avaient contraint Vienne à se confronter à son passé. En ce sens, elle est d’une importance capitale pour l’histoire de la ville", se rappelle la comédienne.

    Restituer la fin d'une époque

    Le tournage du film a débuté le 23 mai 2014 et s'est déroulé sur près de huit semaines et dans trois villes différentes. Ainsi, bien que Londres n'apparaisse pas dans le film, la production y a tourné pendant un mois notamment pour des scènes d'intérieurs. Cinq jours de prises de vues à Los Angeles ont été nécessaires avant que l'équipe ne pose ses caméras à Vienne durant plusieurs semaines. Une expérience particulièrement marquante pour Simon Curtis, notamment au moment de reconstituer les défilés nazis en pleine rue avec la foule autrichienne acclamant cette nouvelle ère.

    Regarder son histoire

    Bien que l'Autriche soit encore aujourd'hui traumatisée par une partie de son histoire récente et le fait de s'être laissée intégrer à l'Allemagne nazie, la production a été très bien accueilli par les Autrichiens qui ont estimé nécessaire de raconter cette part sombre de leur passé : "Nous avons reconstitué une page complexe de l’histoire culturelle de Vienne – autrement dit le débat pour savoir si ces peintures devaient être restituées à la famille ou rester dans leur musée (...). Pour couronner le tout, on a aussi reconstitué l’épisode le plus traumatisant de toute l’histoire du pays. On en a toujours eu conscience, mais les Viennois sont très chaleureux et nous ont offert leur hospitalité et leur soutien inconditionnels."

    Trouver sa voie

    Après avoir été entrainé dans cette incroyable histoire par Maria Altmann, son avocat Randol Schoenberg a ouvert un cabinet spécialisé dans la restitution d'oeuvres d'art.

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • L'Amour ouf (2024)
    • Gladiator II (2024)
    • Juré n°2 (2024)
    • Monsieur Aznavour (2024)
    • The Substance (2024)
    • Anora (2024)
    • Venom: The Last Dance (2024)
    • Le Robot Sauvage (2024)
    • Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau (2024)
    • Le Comte de Monte-Cristo (2024)
    • Louise Violet (2024)
    • Here – Les plus belles années de notre vie (2024)
    • Trois amies (2024)
    • 4 zéros (2024)
    • L’Histoire de Souleymane (2024)
    • Lee Miller (2023)
    • Finalement (2024)
    • Sur un fil (2024)
    • Challenger (2024)
    • C'est le monde à l'envers ! (2024)
    Back to Top