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Benjamin A
717 abonnés
1 922 critiques
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5,0
Publiée le 9 mars 2014
Décidément le temps ne semble pas avoir d'emprise sur Charlie Chaplin et ses œuvres. "Le Kid" est d'une grande richesse émotionnelle, comique ou encore de sensibilité. Il arrive à passer d'un registre à l'autre sans grande difficulté et on passe par toutes sortes d'émotions durant la vision de ce film. L'histoire de ce jeune orphelin et du vagabond qui l'a recueilli est simple mais tellement belle et attendrissante. La plupart des scènes sont mémorables et inoubliables, que ce soit "l'arnaque" du vitrier, la couverture de Charlot ou lors de son rêve. Ce dernier use du burlesque ou encore de gags à répétitions, et toutes les touches d'humours fonctionnent à merveille. Et puis "Le Kid" c'est aussi Jackie Coogan, inoubliable et charmant dans le rôle de l'orphelin, à travers qui la réflexion sociale de Chaplin passe. Chaplin lui-même a un rôle très touchant en vagabond qui va s'attacher à l'orphelin et sentir naitre un sentiment paternel. La réalisation et les effets spéciaux sont bluffant et l’utilisation des musiques (ainsi que les musiques en elle-même) est excellente. Une très grande œuvre du cinéma muet, très touchante, belle, simple et humaine, sans oublier le comique qui marche à merveille. Un des plus grand chef d'œuvre de Chaplin qui démontre une fois de plus tout son talent qui le rend unique et que l'on est pas près d'oublier.
"Un film avec un sourire, peut être une larme". Vous pouvez enlever le peut être. Pour son premier long-métrage, Chaplin frappe fort, très fort. Il reprend son célèbre personnage de Charlot et le transforme en papa contre son gré. Endeuillé par la perte de son propre enfant, le cinéaste se donne corps et âme à son film avec de nobles ambitions. Faire rire bien sûr, mais aussi poser un regard critique sur la société moraliste de l'époque (stigmatisation des filles-mères, incompétence des services sociaux...) et émouvoir le spectateur. Ce triple pari est relevé haut la main: The Kid fait rire autant qu'il émeut. Ce cocktail d'émotions si intense et si savamment dosé explique sans doute pourquoi ce film se porte toujours aussi bien du haut de son quasi siècle d'existence. L'œuvre la plus universelle du plus universel des réalisateurs.
C'est peut-être le plus beau film au monde... Un drame intense qui malgré les moyens limités de l'époque, et toujours sans un mot, nous permet de rire à gorge déployée et de pleurer à chaudes larmes. Encore un chef d’œuvre de Chaplin, qui aura définitivement beaucoup fait pour le cinéma.
Le Kid est un film burlesque Slapstick. Les Slapstick étaient ces films comiques basés des courses poursuites entre un policier et un criminel (ici le vagabond Charlot). Le film est écrit, réaliser et jouer par Chaplin lui-même. C’est le premier de ce grand artiste que je regarde et c’était magnifique. Les expressions et la façon de bouger de Charles sont énormes. J’ai quand mémé pu entrevoir de nombreux faux raccord mais cela n’enlève pas la magie du film. Le vagabond au début, cherche à se débarrasser de l’enfant. N’y arrivant pas il décide de l’élever. 5 ans plus tard, évidement situation s’inverse. Quand on essaye de le lui retirer, il fera tout pour empêcher cela. La deuxième partie du film est beaucoup moins amusante, elle vire un peu au drame social. La grande scène où spoiler: l’on maitrise Charlot pour lui enlever l’enfant est très émouvante. L’enfant, de son très jeune âge, et un super acteur. Le montage du Kid est parallèle : On y voit la vie de Charlot et du Kid qui essaye de gagner leur vie en arnaquant des personnes à droite et à gauche, sous l’œil d’un policier bien méfiant, tandis qu’on suit l’histoire de la mère qui essaye de retrouver son enfant au fil des années. La conclusion du film se termine sur spoiler: Charlot, le vagabond, qui est accueilli dans la maison opulente de la mère du Kid, probablement pour jouer le rôle du père absent de celui-ci.
Avec "Le Kid", Chaplin réalise un film incroyablement drôle et profondément émouvant. Cette capacité à allier éléments tragiques et comiques est donc la base de ce formidable moyen métrage. On se réjouit à la fois de voir ces éternelles poursuites entre Chaplin et l'emblématique personnage du policier naïf, mais on tremble aussi devant l'incertitude du destin de l'enfant. Pour accompagner ces situations remarquablement mises en scène, les différentes musiques choisies sont toutes aussi belles les unes que les autres, et donnent un frisson assuré au spectateur. "Le Kid" aurait pu être un véritable chef-d'œuvre sans une conclusion quelque peu maladroite dans son scénario, et à l'aspect légèrement brutal. On reste toutefois sans voix devant ce classique, qui marque encore l'Histoire du Cinéma.
C'est toujours un plaisir de suivre les tribulations de notre facétieux vagabond à la démarche unique. Ce film ou plutôt moyen métrage est encore une réussite, c'est difficile de faire jouer un môme de 5 ans avec cette qualité la, et ils ont du répéter et répéter des scènes, connaissant le perfectionnisme de l'homme au chapeau melon. "Le Kid" c'est surtout, en dehors des gags, un film débordant d'émotion et bouleversante d'un père et son fils très complices, qui s'aiment éperdument et que rien au monde ne pourra séparer, même les autorités. La fin est à mon gout un peu trop vite expédiée, l'actrice elle ne m'a pas conquis. c'est dommage car tout le reste frôle la perfection, j'ai tout de même vraiment apprécié. "les lumières de la ville" reste à ce jour, pour le moment, la meilleur oeuvre que j'ai vu de Chaplin.
Quelle merveille que ce film muet. Le génie des deux acteurs, la beauté de la musique. Je ne me lasse pas de le revoir. Il me touche beaucoup, il me fait du bien. Seul un génie comme Chaplin peut réussir à faire autant rire et autant pleurer dans un même film. Quelle est touchante cette histoire ou un pauvre vagabond misérable, rebut de la société, nous fait découvrir les grandes qualités de son coeur en acceptant, malgré sa misérable condition, de recueillir un enfant abandonné par sa mère. Très rapidement nait entre père et fils adoptif une complicité et un amour immense, indestructible, qu'aucune force ou méchanceté humaine ne pourra détruire. Par moment, on ne sait plus qui est l'adulte et qui est l'enfant tant le père est peu doué pour assumer son rôle dans sa si modeste condition. Et pourtant le père donne l'essentiel pour rendre un enfant heureux: tout son amour. Il n'y a pas d'indifférence, ni calcul, ni jalousie, ni intérêt malsain, il n'y a que l'amour inconditionnel. Finalement que nos enfants demandent-ils de plus?
Superbe, mis à part la fin, un peu trop longue et pas top, le reste est génial. C’était mon 1er film muet, mis à part The artist si l’on veut, et franchement ça fait plaisir, on comprend mieux l’appellation « âge d’or du cinéma ». Pour tout dire mon seul regret (d’où le fait de ne pas mettre 5) est que Dreamland soit un passage très moyen, qu’il manque un peu de narration et plus de liant entre certaines scènes. Hormis cela le reste est nickel. Par le reste j’entends un scénario béton, simple mais efficace, une histoire touchante et bien retranscrite, des décors qui tiennent la route (inutile d’en mettre plus), une musique qui compense largement l’absence de dialogues (avec un air très connu du reste), beaucoup d’humour, du très bon jeu d’acteur avec un Charlot typique et un enfant convaincant (surtout lors du déchirant « enlèvement »), d’où pas mal de sentiments qui passent durant 50 minutes. On peut aller plus loin en analysant le film par rapport à l’enfance de Chaplin, et ses malheurs avec son 1er enfant mort en bas âge, pour trouver un écho encore plus touchant mais sans pathos. Au final, comme le dit l’introduction, on ne reste pas insensible et on peut passer des larmes au rire sans soucis, tout en passant un excellent moment, chapeau.
Charlie Chaplin tourne avec son "modèle réduit" ! Rare et peut-être unique fois où Chaplin partage l'affiche et la vedette avec quelqu'un d'autre. Véritable phénomène, le jeune Jackie Coogan est extra-ordinaire de justesse, de réalisme. Ces scènes de séparation forcée et des retrouvailles sont gravées à jamais dans ma mémoire. "Un film avec un sourire et peut-être une larme" : il n'y a pas qu'une fois où on rit et où on pleure. Le film dure 50 minutes, mais au moins tout est dit : c'est beau, le message est poétique et universel. Encore une fois merci Monsieur Chaplin.
Le Kid est un Long-métrage écrit et réalisé par Charles Chaplin en 1921. Dans la lignée de « Les Feux de la rampe (Limelight - 1952)», Le Kid est une comédie dramatique émouvante dans laquelle Charles Chaplin se retrouve père adoptif : il est beau, attendrissant, et délivre beaucoup d’émotions. Il est bien secondé par la belle Edna Purviance, elle aussi bouleversante dans son rôle de maman.
Jusqu'à maintenant, le seul film muet qui a réussi à m'arracher une larme. Chaplin est décidément très fort et joue avec merveille entre les registres. Une petite merveille.
Chaplin mélange dans ce film, et comme à son habitude, humour et émotion avec brio... Mention spéciale à Jackie Coogan, à peine âgé de 6 ans lors du tournage