AlloCiné
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Oui il y a de beaux paysages et Je voyage seule vous donne un aperçu de la vie des Italiens et puis quoi ?. Sérieusement il y a plus d'histoire sur une boîte de céréales. Elle voyage beaucoup et se rend compte que ses rêves comporte également des inconvénients. En Voilà une grosse affaire a nous faire découvrir. Et tout dans la vie a un prix une chose que nous savons déjà tous. Cependant ferions-nous un film à ce sujet ?...
Une femme inspectrice d’hôtel de luxe type 5 étoiles. On apprend quelques petites choses sur la qualité d'un bon service et une manière d'être chez les employés. Le reste nous montre des histoires parallèles sur des relations de couple et l'interrogation du personnage principal sur le sens et le déroulé de sa propre vie, célibataire endurcie dont l'activité principale est de résider 90% de son temps dans des hôtels. Je l'ai trouvé sans plus d'intérêt que ça, si ce n'est que le mot de la fin m'a plu.
Je ne peux pas dire que ce film est foncièrement mauvais mais bon sang que je me suis ennuyé !!!! Il ne se passe pas grand chose dans la vie de cette femme solitaire, obsédée par son travail et hormis sa relation avec sa soeur qui vaut le détour, c'est d'une platitude incroyable. Les situations se suivent et se ressemblent et on tourne vite en rond !!! En plus cette femme est antipathique et au final ce n'est pas agréable de la suivre... Une déception !
Si j’ai pris pas mal de plaisir à regarder ce film, mais je suis bien incapable de dire exactement pourquoi… Même l’intrigue m’a laissé un peu dubitatif. On suit une femme qui inspecte anonymement des hôtels de luxe et qui fait face à une crise existentielle quand son ex est sur le point d’avoir un enfant et que sa soeur lui fait remarquer qu’elle est vraiment seule dans la vie. Le film suit cette femme d’hôtels de luxe en retour à la réalité de façon plaisante, mais sans avoir jamais vraiment de ligne directrice dans son intrigue. Du coup en tant que spectateur on suit avec plaisir ces petites péripéties, mais avec toujours l’impression que ça n’avance pas vraiment et en nous demandant ce que le réalisateur veut nous dire. Parce qu’au final notre héroïne ne change pas vraiment et son entourage semble le seul qui avance dans les étapes de leurs existences. Franchement, un film sympathique à voir, mais bizarrement anodin et pour être un peu méchant pas vraiment indispensable. Si vous le regardez vous y prendrez plaisir, mais sans réellement être enthousiasmé ni particulièrement intéressé. À voir à l’occasion peut-être pour s’évader visuellement dans des palaces 5 étoiles.
Mais quel beau film !! Une très belle comédie de la vie à travers une femme dont le métier est de voyager dans le monde en logeant dans des palaces pour les noter. Le film en profite pour établir le bilan de cette femme et la chronique familiale du temps qui passe et peut-être des comptes à rendre...... c'est beau comme du cinéma italien contemporain, un peu creux mais tellement touchant.....
FaRem
C'est le genre d'histoire qu'on aurait pu retrouver dans un téléfilm ou dans une série pour avoir la psychologie des personnages encore plus approfondis, ce n'est pas un reproche au contraire, toute cette simplicité et cette légèreté est très appréciable ici. C'est un film plein de charme avec de beaux paysages, de très bons acteurs et une morale qui dit que peu importe notre cadre de vie qu'il soit luxueux ou pas personne n'est à l'abri de la solitude.
Très joli film, tout en finesse. Rien de tapageur, mais une jolie reflection sur la famille, la solitude, l'amitié. Et joliment bien filmé aussi. Un vrai petit bonheur.
J’ai bien aimé cette jolie comédie douce amère injustement balayée par le critique du Monde « A éviter : L’ennui du luxe » . L’idée du film est originale, Irène exerce un métier que beaucoup aimerait pratiquer : cliente mystère qui peut vous faire perdre une étoile, qui vérifie tout, prestations, confort, jusqu'à la température de la soupe ou l'amabilité du personnel...mais le film va au-delà de ce voyage au pays du grand luxe…c’est l’histoire d’une femme indépendante et heureuse de l’être , remarquablement interprétée par Margherita Buy, que sa sœur plus classique voudrait caser , que son ex-amant n’a pas su retenir mais c’est quand même vers lui qu’elle se retourne quand après avoir sympathisé à l’hôtel Adlon de Berlin avec une anthropologue spécialisée dans la sexualité d’aujourd’hui , cette dernière décédant brutalement dans la nuit, elle prend conscience que liberté c’est aussi solitude …et le doute s’installe alors en elle. Le film ne manque pas d’humour, certaines répliques sont savoureuses et le questionnement personnel qui reprend la forme du questionnaire d’inspection est plutôt drôle. J’ai bien aimé la petite trousse professionnelle qui accompagne Irène, et ces gants blancs qu’elle enfile pour passer sur tout les recoins de la chambre…Maria Sole Tognazzi (fille d’Ugo) signe là son troisième long métrage mais le premier à être distribué en France… contrairement au critique du Monde, je ne m’y suis pas ennuyé .
Un film globalement charmant. Les personnages attendrissants, une héroïne solitaire avec un métier original qui promène son regard étonné sur son entourage plus sociable mais moins paisible.
Le film raconte une petite crise dans cette vie tranquille avec humour et légèreté. je ne me suis jamais ennuyée.
Le film raconte une petite crise dans cette vie tranquille avec humour et légèreté. je ne me suis jamais ennuyée.
Oh, le joli film que voilà ! Une comédie douce-amère dont l’originalité m’a attrapée d’emblée. Irène exerce un enviable métier : invitée mystère. Son travail consiste à visiter les plus beaux hôtels de la planète, à y jouer la cliente et évaluer s’ils sont dignes de leurs 5 étoiles. On voit bien le danger qui guettait "Je voyage seule" : être juste un objet chic, un petit film décoratif. Si la photo est remarquable, avec une élégance de cadre digne des magazines de papier glacé qui vantent habituellement ces hauts lieux du luxe, le film ne se réduit heureusement pas à ça. Derrière une apparence lisse et presque pimpante se cache en fait le portrait d’une héroïne plutôt rugueuse, incarnée magnifiquement par Margherita Buy, quarantenaire revendiquant farouchement sa liberté avant d’être saisie par le doute. Le scénario épate par sa construction : Comment il introduit les personnages (sans nous dire qui est qui, et on a tout loisir de se méprendre), comment il décrit Irène et son rapport aux autres, à ceux qu’elle aime, et comment au final il sait boucler les petites histoires qu’il a déroulées l’air de rien. Vivacité des dialogues, finesse des situations… Maria Sole Tognazzi, dont c’est le 3ème film (les 2 précédents sont inédits chez nous), montre aussi une belle maestria à sortir des séquences, une vraie science du coup de ciseau. Une scéne m’a particulièrement impressionnée, une scène de rien, petit montage de paysages défilant derrière la fenêtre de la voiture d’Irène. Peu à peu l’image s’accélère, le son direct est travaillé comme une musique, et ce qui était une séquence plutôt heureuse s’achève dans une troublante sensation de vertige et de mélancolie.
Fritz L
Il est comme ça, des films qu’on ne soupçonne pas (merci Bruno !), et qui sortent du cadre traditionnel en vous emportant par leur petite musique dans un univers de sérénité et de joie. « Je voyage seule » en est un très bel exemple. Sur un sujet des plus casse gueule, où graveleux et ennui étaient à craindre, Maria Sole Tognazzi (fille du regretté Ugo) s’en sort à merveille. Elle nous livre une comédie dramatique subtile et très sensible.
Irène, 40 ans, cliente mystère de grands hôtels de luxe, pose ses valises entre deux 5 étoiles et s’interroge sur les choix de sa vie. Sa condition de femme libre et sans attache, la tenaille et l’angoisse avec ce spectre de finir sa vie seule… Fallait-il qu’elle fasse comme sa sœur en s’aliénant au mariage et avoir des enfants ? aurait-elle du préserver sa relation avec ce vieil amant un peu lâche ? Mais Irène est une femme libre, indépendante… saurait-elle renier cette vie facile, parsemée des belles rencontres ? Bien au-delà du côté anecdotique, la réalisatrice transcende l’expérience d’Irène pour en faire une histoire universelle, elle s’interroge, et nous fait nous interroger, sur cet âge charnière de remise en question. Et ce n’est pas pour rien qu’au final, Irène choisira pour rebondir la ville connue pour ces contrastes entre passé et modernité, entre traditions et bouillonnement.
Véritable ode à la liberté, « Je voyage seule » est un film brillant, avec ses petites touches et petites joutes très justes, formidablement porté par Margherita Buy (incandescente et radieuse), à la mise en scène fluide et mis en musique (omniprésente) magistralement.
Irène, 40 ans, cliente mystère de grands hôtels de luxe, pose ses valises entre deux 5 étoiles et s’interroge sur les choix de sa vie. Sa condition de femme libre et sans attache, la tenaille et l’angoisse avec ce spectre de finir sa vie seule… Fallait-il qu’elle fasse comme sa sœur en s’aliénant au mariage et avoir des enfants ? aurait-elle du préserver sa relation avec ce vieil amant un peu lâche ? Mais Irène est une femme libre, indépendante… saurait-elle renier cette vie facile, parsemée des belles rencontres ? Bien au-delà du côté anecdotique, la réalisatrice transcende l’expérience d’Irène pour en faire une histoire universelle, elle s’interroge, et nous fait nous interroger, sur cet âge charnière de remise en question. Et ce n’est pas pour rien qu’au final, Irène choisira pour rebondir la ville connue pour ces contrastes entre passé et modernité, entre traditions et bouillonnement.
Véritable ode à la liberté, « Je voyage seule » est un film brillant, avec ses petites touches et petites joutes très justes, formidablement porté par Margherita Buy (incandescente et radieuse), à la mise en scène fluide et mis en musique (omniprésente) magistralement.
C'est un joli film qui sous ses airs polis et son élégance dissimule un message qu'il est enfin temps d'affirmer, même s'il choque tellement qu'on n'avait jamais encore osé le divulguer avec tant de tranquille évidence: les femmes peuvent "voyager" seule, entendez vivre, sans compagnon, sans enfants, sans charges auxquelles elles doivent par nature et vocation se dévouer. Bien sûr cela suppose comme pour Irène d'avoir un métier qu'elle aime et tout de même un fond de sécurité affective assurée par sa soeur et la famille de sa soeur, par son ex aussi (délicieuse ambiguïté de ce lien qui persiste malgré le temps et la séparation!); bien sûr cela suppose de ne pas être en mesure de remplacer leur mère auprès de ses nièces bien aimées; cela suppose de savoir s'effacer devant le désir d'enfant de cet ex qu'elle aimerait tant garder pour elle; cela suppose enfin de devoir envisager sa fin, solitaire, dans l'une de ces chambres de luxe dont c'est son travail d'évaluer l'excellence du service: Irène est obligée de le faire à l'occasion d'une rencontre avec une autre femme "libre" qui meurt dans le Grand Hôtel où elles séjournent toutes les deux, seule dans la nuit. Irène connaît alors un moment d'affolement: a-t'elle bien choisi sa route, son voyage? A cette croisée des chemins où nous arrivons tous un jour, la réponse pour Irène est positive. Ce happy end, dans sa douce mélancolie et la beauté du monde dont il nous livre quelques images furtives, fait du bien, en ces temps de désespérance assommante et d'insatisfaction chronique. Vivre, c'est choisir, choisir, c'est exclure; exclusion n'est pas forcément synonyme de frustration.
Les paysages sont beaux et variés et incarne avec talent et charme cette femme indépendante, éprise de liberté qui soudain se demander si cette liberté n'est pas la solitude, mais le film tourne parfois un peu en rond.
Kinopoivre
Irène, âgée de quarante ans, a en apparence une vie de rêve : elle est « invitée-mystère » dans les grands hôtels, surtout des palaces à cinq étoiles. Cela consiste à y séjourner aux frais de son patron et à faire un rapport sur la qualité du service. Lorsqu’elle a terminé, elle ne part pas en catimini, elle demande à être reçue par le directeur de l’hôtel et lui communique son rapport. Parfois, cela ne se passe pas très bien ; ainsi, pour cet hôtel italien où un serveur s’était montré condescendant avec un couple de jeunes mariés qui, visiblement peu familiers des palaces, avaient demandé avec quoi on faisait la sauce hollandaise !
Sont ainsi visités par elle (et par le spectateur), entre autres, l’Hôtel Adlon de Berlin (sinistre, déprimant), la Mamounia de Marrakech (vulgaire, luxe tapageur), et le Crillon de Paris (parfait). On regrette que l’Excelsior de Rome n’ait pas été sur la liste.
Cela dit, Irène vit seule, et lorsqu’elle rentre chez elle, c’est de surgelés qu’elle doit se contenter pour ses repas. Et puis, elle n’a de temps pour rien, alors que sa sœur, mariée avec un musicien d’orchestre et mère de deux filles, a du temps pour tout le monde, et ne manque pas de le lui faire remarquer. Il y a aussi son ancien amant, qui va être père sans l’avoir voulu, avec une fille qui ne veut pas l’épouser – mais on devine qu’ils vont néanmoins se mettre ensemble. Et c’est le décès subit d’une anthropologue rencontrée à Berlin qui lui fait prendre conscience du vide de sa vie : et si elle venait à mourir, elle aussi, loin de tout ?
Le film est agréable à voir, et il est court. Je dois pourtant signaler une grossière erreur sur le site d’Internet Movie Database, reprise bêtement par Allociné : au Maroc, c’est à Marrakech que se trouve son hôtel (sans doute la Mamounia, et l’on reconnaît la Koutoubia), et non pas à Casablanca !
Sont ainsi visités par elle (et par le spectateur), entre autres, l’Hôtel Adlon de Berlin (sinistre, déprimant), la Mamounia de Marrakech (vulgaire, luxe tapageur), et le Crillon de Paris (parfait). On regrette que l’Excelsior de Rome n’ait pas été sur la liste.
Cela dit, Irène vit seule, et lorsqu’elle rentre chez elle, c’est de surgelés qu’elle doit se contenter pour ses repas. Et puis, elle n’a de temps pour rien, alors que sa sœur, mariée avec un musicien d’orchestre et mère de deux filles, a du temps pour tout le monde, et ne manque pas de le lui faire remarquer. Il y a aussi son ancien amant, qui va être père sans l’avoir voulu, avec une fille qui ne veut pas l’épouser – mais on devine qu’ils vont néanmoins se mettre ensemble. Et c’est le décès subit d’une anthropologue rencontrée à Berlin qui lui fait prendre conscience du vide de sa vie : et si elle venait à mourir, elle aussi, loin de tout ?
Le film est agréable à voir, et il est court. Je dois pourtant signaler une grossière erreur sur le site d’Internet Movie Database, reprise bêtement par Allociné : au Maroc, c’est à Marrakech que se trouve son hôtel (sans doute la Mamounia, et l’on reconnaît la Koutoubia), et non pas à Casablanca !
Ce film italien est un petit bijoux d'élégance , de délicatesse. Marguerita Buy excelle , elle nous fait voyager avec elle à travers l'univers faussement riche des hotels de luxe. Même si tout n'est pas à la hauteur du casting et de la BO , on arrive quand même à passer un excellent moment. C'est mon petit coup de coeur de l'été!
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