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Un visiteur
1,0
Publiée le 26 juillet 2014
je n'en pouvais de ces platitudes, de cette apologie de la vie artificielle, de ces personnages caricaturaux, de ces dialogues attendus, entendus, évidents. A l'aide. Plus de téléfilm comme ça sur les grands écrans s'il vous plaît ça ne passe pas Désolé
une quadragénaire note les hôtels et accaparé par son travail demeure seule sans pour autant être désespérée . pour faire avancer le film , on introduit une maman qui essaie de persuader des admirables avantages du statut de maman . puis le concubin apparaît , lequel se sent de plus en plus papa et de moins en moins concubin de la Seule . autre personnage : une femme ( > 50 ) , qui vit en débitant des platitudes au KM sur les écrans de télévision et que le réalisateur introduit pour dramatiser . bref , rein d'insolite dans ce film . seule conclusion : on essaie de vendre ce qui nous fait plaisir ( robe , statut) , mais on se trompe souvent de client .
Un film magnifique , en partie par les hôtels de luxe qui mettent en évidence la solitude du personnage dans ce cadre. Le rapport liberté/solitude très bien montré, sans apitoiement et tôt positivement .
Petit film italien sans prétention mais qui détend, nous émeut, nous fait rire. bien mené par des acteurs charismatiques et des dialogues salés à la sauce italienne.. A voir si on aime l'italien, les voyages, que l'on comprend ce choix de vie...pas toujours réjouissant!
Irene, le début de cinquantaine pimpant, une jolie garde-robe et parlant plusieurs langues, a une façon très marginale et originale de gagner sa vie - elle est "cliente mystère" professionnelle, passant d'un hôtel de luxe à un autre, partout dans le monde. Sans attaches sentimentales (à un "Andrea" près, son cadet et ancien compagnon, devenu son meilleur ami - sans doute le seul, en fait - qui gère une entreprise de vente de légumes bio, alias Stefano Accorsi), ni familiales (à une soeur, Silvia, femme au foyer désabusée, et à 2 petites nièces près, les filles de celle-ci), la célibataire endurcie est frappée un (triste) jour par sa précarité émotionnelle, lors de sa brève rencontre avec Kate Sherman, sa jumelle en solitude, dans un palace berlinois. Le sujet est intéressant, mais traité plus élégamment (forme) qu'avec une vraie réflexion - à la réalisation, une "fille de", Maria Sole Tognazzi, pour un 3e "long" de fiction. Principal atout (outre le "placement" de pas mal d'établissements de luxe - agréable "voyage immobile" offert au spectateur) : l'aisance de la "voyageuse solitaire" - Margherita Buy ("Meilleure actrice principale" aux David di Donatello 2013).
Le programme est dans le titre hélas. La trame n'est pas assez surprenante, le personnage manque de caractères on a juste une timide dénonciation du conformisme grandissant de la société. Sinon, on ne s'ennuie pas un instant, c'est du travail propre grace à une mise en scène précise, des dialogues vivaces et Margeritha Buy est très convaincante mais bon voila, le sujet n'est pas transcendé.
Les voyages de cette femme ne sont qu'un prétexte, ou bien sont le fil conducteur de cette fameuse recherche pertuelle du sens à notre existence. Les dialogues sont à l'italienne! plein d'humour, de fraîcheur, d'énergie.
40 ans, sans enfant ni mari, Irène court les palaces du monde. En cliente anonyme, car elle est chargée de les inspecter dans les moindres détails. C’est son job. Elle est la « cliente mystère » redoutée des hôtels de luxe. Coucher sous les ors du Crillon, transpirer au spa de Gastad, se baigner dans un ryad à Marrakech… ça ressemble à une vie rêvée. Mais si cette vie a pour prix l’instabilité affective, n’est-ce pas aussi un mirage ? C’est ce qu’insinue sa sœur Sylvia qui lui vante les vertus de l’amour et la maternité. Mais ne donne pas l’exemple de l’épanouissement familial en s’emmerdant copieusement avec son mari. Quant à Andrea, son ex devenu confident, il semble tout aussi incapable de l’aider à surmonter ses coups de cafard, trop pris par ses propres doutes amoureux. Alors Irène maintient le cap. Seule, elle reste une femme libre et indépendante. C’est cette petite musique que fait entendre Maria Sole Tognazzi (encore une fille de… assez douée). Une musique aussi douce à entendre et rythmée par quelques incertitudes existentielles sur ce qu’est une vie réussie. La photo est superbe, frôlant parfois la carte postale touristique ; le scénario n’est pas très dense, mais plein de finesse ; et Margherita Buy est une actrice magnifique qu’on a envie de suivre partout.
Je voyage seul est un film plutôt superficiel qui bénéficie surtout de la prestation remarquable de son actrice principale. Si l'on ne s'ennuie pas vraiment devant cette chronique, on reste quand même assez circonspect devant la pauvreté du propos et surtout devant l'absence de trame narrative.
Film élégant, original, mais qui tourne en rond avec le nombre réduit de protagonistes. C'est plutôt ennuyeux par moment. Le scénario est très faible. J'ai été déçu.
Un très joli film, frais, charmant, qui nous fait voyager ! Une très jolie surprise ! L'actrice est solaire et on peut dire qu'elle fait le plus beau métier du monde !
Sympathique et brève chronique d’un métier méconnu et qui plairait à beaucoup autant que beau portrait d’une femme quarantenaire parfaitement interprétée par Marghuerita Buy, ce petit film italien est bourré de charme. On suit le parcours d’une cliente mystère chargée de noter les grands hôtels à travers le monde. Un job que beaucoup aimerait occuper et qui s’avère très cinématographique tant il permet au spectateur de voyager à travers l’Europe et de rêver d’un séjour dans ces palaces. Un métier qui a cependant son pendant négatif dans le fait de ne pas avoir de vie de famille, ni même de vie privée tout court. Cela est parfaitement mis en exergue ici avec en contrepoint la vie familiale de la sœur de l’héroïne, excessivement occupée entre son mari et ses enfants, et celle de son meilleur ami futur papa. La conclusion de la réalisatrice est attendue : il n’y pas de vie meilleure qu’une autre tant qu’on a la liberté et que l’on se sent bien mais la démonstration est faite avec finesse, par petites touches et des dialogues bien écrits. Ce n’est pas vraiment drôle, ce n’est pas non plus très émouvant mais c’est tout à fait plaisant sans tomber dans la futilité. Les seconds rôles sont bien choisis et le film va à l’essentiel en allant simplement au bout de ses sujets (la description d’un métier et le parallèle entre absence de vie privée et la construction d’une vie familiale dite normale). Simple, concis et distrayant à défaut d’être inoubliable.