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    Hungry Hearts
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    57 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2015
    Hungry Hearts est le quatrième long-métrage de l'italien Saverio Costanzo. Et son meilleur après une adaptation pataude de La solitude des nombres premiers. Le film commence comme une comédie romantique et ne va cesser de changer de genre à mesure que le huis-clos de ce couple avec bébé vire au cauchemar dans une ambiance digne de Rosemary's Baby (le réalisateur revendique l'influence de Cassavetes qui semble pourtant moins évidente). Pour éviter les redondances, il y en a tout de même quelques unes, Hungry Hearts fait se succéder les points de vue : elle puis lui et encore elle. On a conscience du drame qui se noue mais Costanzo réussit à faire passer, malgré les incompréhensions et les divergences profondes du couple, un élément essentiel : ces deux-là s'aiment à la folie et cette passion nourrit leur relation qui se détériore pourtant. Ce duel sans faim (comprendront ceux qui verront le film) est mis en scène avec une grande science du cadre et parfois une douceur et une bienveillance paradoxales. Tout simplement parce que le film aime ses personnages y compris à travers leurs imperfections. Adam Driver est excellent et son jeu naturel se marie idéalement à l'interprétation toute en finesse de l'une des meilleures actrices de sa génération, sorte d'Isabelle Huppert transalpine, la remarquable Alba Rohrwacher.
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2015
    Leur rencontre dans les toilettes d'un restaurant dont la porte s'est coincée pourrait aisément figurer au palmarès de l'insolite. Quoi qu'il en soit, c'est, pour Jude et Mina, le début d'une histoire d'amour dont les augures semblent des plus prometteurs. Arrive bientôt un bébé qui devrait consacrer leur bonheur. Mais non, bien au contraire! Des signes inquiétants de folie apparaissent et grandissent chez Mina. Adepte du végétalisme, elle prétend protéger son enfant de toutes les agressions du monde extérieur. En vérité, elle met la vie du bébé en péril, ce dont Jude est de plus en plus conscient. Entre les deux parents s'engage alors une sorte de lutte dont l'enjeu est la vie même de leur enfant.
    Ce sujet pour le moins original aurait pu donner un film d'une grande force, à la fois dérangeant et captivant, mais ce n'est pas tout à fait le cas. La faute, selon moi, à la réalisation trop maniérée, multipliant les prises de vue insolites sans que ce soit nécessaire. Dommage. Le film aurait beaucoup gagné à être réalisé d'une manière plus sobre. Tel qu'il est, il m'a certes intéressé, mais m'a laissé insatisfait. 6,5/10
    Pauline G.
    Pauline G.

    38 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2015
    Le duo Adam Driver/Alba Rohrwacher est aussi touchant dans sa première face, chaleureuse et amoureuse, que dans la seconde, interrogative et déchirée. En abordant l'histoire comme un (simple, en apparence) récit de vie aux multiples focales, Saverio Costanzo rend ses personnages réalistes et attachants, ce qui donne toute sa profondeur au film. Là-dessus, les plans et décors à l'esthétique old school renforcent le sentiment de proximité entre les héros et les spectateurs, qui peuvent aisément s'identifier à eux, d'autant plus que le récit se tient habilement à l'écart de toute scission entre le bien et le mal comme concept externe qui devrait s'imposer comme dominante universelle pour résoudre la problématique éducationnelle de l'enfant. Il est d'ailleurs amusant de constater que la focale étant si centrée sur la façon dont on s'occupe d'un enfant plutôt que sur l'enfant lui-même que celui-ci n'est même pas nommé. Un film à plusieurs niveaux, donc, un film tout autant intellectuel que sensitif, un film comme je les aime !
    David B.
    David B.

    42 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2015
    Un début étonnant qui laisse présager une comédie, mais la fraîcheur du commencement s'estompe peu à peu pour laisser place à un drame terrible qui met en jeu la vie d'un nourrisson face à la décompensation psychiatrique de sa jeune mère. Le père est partagé entre ses deux amours, on a envie de le secouer pour qu'il réagisse vraiment, mais il vit aussi un drame et un dilemne terrible. Je trouve que le film présente des incohérences au niveau des réactions de la police, de la justice et du corps médical. Un film coup de poing, éprouvant et le destin terrible de cette famille.
    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2015
    un film à part, il traite de la désagrégation d'un couple après l'arrivée d'un bébé.....Heureusement que cela se passe à New York, ce qui permet au réalisateur quelques moments d'oxygénation dans les rues de Manhattan....Pour le reste j'ai trouvé le scénario timide, et les dialogues qui tournaient un peu en rond....cela tourne très vite au huit clos, entre la femme, le mari et occasionnellement la maman....Cela manque quand même de virulence.....de tension, voire d'imagination dans la mise en scène et l'écriture.....
    côté technique on peut se plaindre de la musique et de la photographie, avec des plans parfois maladroits ou qui nous renvoie aux années 70.....au bilan même si le film est pas mal, c'est une petite déception.....
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 décembre 2015
    Quel sujet plus communément abordé au cinéma que le couple ? Romance, drame, peu importe, les histoires de couples sont des histoires d’amour. Au départ du moins. La passion des premiers moments est souvent mise à l’épreuve du temps et des éléments (comme a pu le dépeindre le magnifique Blue Valentine). La rencontre, la vie maritale puis le mariage de l’homme et la femme de HUNGRY HEARTS sont les seuls et courts instants de grâce du film. La frigidité ambiante supplante rapidement toute velléité passionnelle face aux désaccords entre les deux sur la manière d’élever – et plus précisément de nourrir – leur bébé. L’aliénation montante et palpable de la mère, critère déclencheur, instaure une tension inquiétante et grandissante qui tiendra, avec toujours plus d’austérité, jusqu’au terme.
    Comme son titre et le lieu où il se déroule ne l’indiquent pas, Hungry hearts est un film italien réalisé par Saverio Costanzo
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2015
    Un film à l’atmosphère pesante très réussie mais qui à la mauvaise idée de ne se reposer que sur l'agacement qu'on peut éprouver vis à vis des personnages plutôt que sur un réel suspense. Résultat on passe le film à bondir sur son fauteuil et à vouloir distribuer des gifles à ce couple insupportable : une femme qui tue à petit feu son enfant, en toute bonne fois, persuadée qu'elle comprend ses besoins mieux que tout le monde et que se sont les autres qui lui font du mal, et son mari, qui par amour et pour ne pas la perdre, décide de laisser faire et enchaîne les mauvaises décisions. Alors certes le film pose des questions passionnantes (difficile de voir la folie de la personne aimée quand elle est si insidieuse qu'on finit par la prendre pour la normalité) mais ne réussit pas dans sa démonstration à tirer partie de son sujet et reste dans un développement scénaristique ultra prévisible. Bref un film dont on ressort fatigué et énervé.
    Julien D
    Julien D

    1 204 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2015
    Remarqué grâce à son teen-movie mollasson La solitude des nombres premiers, Saverio Costanzo signe un quatrième film en adaptant un roman italien et en refaisant appel à l’actrice Alba Rohrwacher. Créant, entre elle et Adam Driver, une relation de couple débutant avec une légèreté digne d’une sympathique comédie romantique pour nous plonger, au gré des scènes, dans un drame psychologique pugnace. L’arrivée d’un bébé dans ce couple va complétement faire basculer l’idylle en conflit, et la façon qu’a la mise d’alterner entre les points des deux parents, cherchant chacun à protéger leur fils à sa façon, évite au film le moindre parti-pris. Pas non plus de justificatif psychanalytique dans la description de cette décomposition familiale. Le film réussit, dans un huis-clos rendu oppressant par des cadrages peu banals, à faire de ses redondances un matériau de suspense haletant. Le duo d’acteurs et la mise en scène réussissent à rendre tangible chacune des émotions ressenties par leurs personnages, faisant du long-terme un drame parfaitement convaincant et une étonnante plongée dans l’esprit humain.
    BeatJunky
    BeatJunky

    151 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 août 2015
    Un bien beau film très prenant et très actuel. L histoire de ce couple devrait parler à tout le monde, on s identifie très vite aux personnages, du moins on se sent très proche d'eux notamment grâce à la mise en scène. Tout abord parce que Saverio Costanzo a eu la bonne idée de commencer le film par leur rencontre(moment très amusant pour nous mais bien gênant pour machin!!!) et ensuite parce que les 3/4 du film se passe en huis clos dans leur petit appart. Enfermé là-dedans, le couple va commencer à s éloigner progressivement dès les premiers jours de leur premier enfant. Alba Rohrwacher commence alors, par excès de précaution, à vouloir s occuper du petit sans l'aide d avis médical qu elle ne juge pas sain. Seulement, elle manque évidemment de connaissances et se repose bien trop sur ce qu'elle peut apprendre sur le net.... (très actuel je vous dis!). De plus, elle s'isole et ne communique plus avec son compagnon(encore excellent Adam Driver) qui ne peut que constater les dégâts de cette méthode sur la santé de son petit... Commence alors une sorte de cache cache angoissant dont l'issue pourrait être tragique. Comment réagir face au comportement buté de sa copine persuadée d'être dans le vrai? C 'est tout l enjeu du film qui m'a littéralement pris aux tripes certainement grâce à cette mise en scène vraiment bien sentie (à la limite du thriller parfois!) et grâce à une magnifique interprétation de Adam Driver et Alba Rohrwacher qui feront très certainement parler d'eux dans les années à venir. Je ne suis pas surpris mais déçu qu'on entende pas plus parler de ce genre de films. Le genre qui vous met si bien à la place des personnages que vous prenez la même claque qu'eux et vous fait vous poser des questions que vous aurez peut être être à vous poser un jour ou l'autre. Ne passez surtout pas à côté de ce film, probablement l'un des plus réussis dans le genre cette année.
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    78 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mars 2015
    Raccrochez, c'est une horreur. Jude et Mina se rencontrent dans les cabinets bondés d'un restaurant, c'est à mourir de rire. Ils s'aiment, se marient, ont un enfant, là c'est à mourir d'horreur. La maternité rend folle Mina, qui affame son bébé sous prétexte de lui faire du bien. Le mari a la trouille, les spectateurs ont la nausée. Malsain, antipathique, écoeurant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    Un film dur et poignant qui montre le dilemme d'un père tiraillé entre la sauvegarde de son couple et le protection de son nouveau né. La mise en scène est efficace : elle retranscrit bien l'ambiance pesante et la tension qui s'installe progressivement au sein de cette famille. Une histoire sombre et sans concession sur les conséquences de la dérive d'une mère.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 août 2015
    voilà un film snob, je ne savais pas que cela existait , . du snobisme fait image ... comme si un bourgeois s’encanaillait ... cela pense bassement. tout est traité de façon superficiel , que cela soit au niveau du cadrage, du montage du scenario ... même les acteurs semblent peu concerné et pourtant , en trame , il existait des chemins .. comme la trahison ... le viol .. la parole donné ... le milieu médical .. bref... pas aimé ....
    ffred
    ffred

    1 711 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2015
    Pour être franc, cet Hungry Hearts n'était pas vraiment à mon programme. J'avais eu du mal avec le précédent film du réalisateur La solitude des nombres premiers. Mais j'aime beaucoup Alba Rohrwacher, et avec son partenaire ils ont obtenu un double prix d'interprétation (mérité) au dernier festival de Venise. Bien m'en a pris donc car j'en suis ressorti bouleversé. J'ai trouvé le film d'une force incroyable. La mise en scène de Saverio Costanzo est beaucoup moins sophistiquée que pour son dernier opus. Plus simple, plus tendue aussi, caméra à l’épaule, il nous plonge dans l'intimité de ce couple de façon aussi dérangeante qu'intense. Toute une scène, surréaliste, est filmée du dessus, les acteurs légèrement déformés, totalement flippant. Cela commence comme une comédie, continue en comédie romantique, pour glisser subrepticement et inéluctablement vers le drame et la tragédie. On est pris à la gorge et au ventre dans un véritable suspens, une vraie urgence, avec une irrépressible envie d'aider cet homme et de lui crier quoi faire. On plonge alors dans un véritable thriller psychologique qui nous met les nerfs à fleur de peau, le tout accentué par une musique qui appuie bien là où ça fait mal (peut être trop...). Le scénario, aux personnages bien cernés, est donc parfaitement écrit. On assiste, aussi impuissant que le mari, au détachement de la réalité de la femme (incroyable Alba Rohrwacher), et à la descente aux enfers du jeune homme (tout aussi formidable Adam Driver). Bizarrement, le bébé n'a pas de nom. Le dénouement, aussi glaçant qu'imprévisible, finit par nous achever. On ressort de là très perturbé avec un profond sentiment de malaise. Je ne m'attendais vraiment pas à ressentir une telle angoisse devant ce Hungry Hearts à la tension extrême, oppressant, étouffant, sombre et terrible. Un bonne claque totalement inattendue donc. En vérité, un vrai film d'horreur !
    brunetol
    brunetol

    190 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2015
    Sujet casse-gueule par excellence, promesse de pathos. Echaudés par les affreux "La guerre est déclarée" ou le récent "Mommy", qui traitent aussi des relations compliquées entre parents et enfants malades, mais à grands flots de pornographie sentimentale, je craignais un nouvel avatar de cette tendance à la liquéfaction hystérique de l'amour filial. "Hungry Hearts" échappe au piège dès le premier plan, un plan-séquence parfait dans les toilettes d'un restaurant, qui met en avant d'emblée la grande qualité du film : ses deux interprètes. Quoiqu'un peu en retrait par rapport à sa performance exubérante dans "Girls" de Lena Dunham, Adam Driver impose son naturel éblouissant dans un rôle pourtant en demi-teinte. Alba Rochwacher - qu'on est heureux de retrouver là après le sublime "Amore" de Luca Guadagnino - est parfaite, touchante, crédible dans la grande fragilité de son personnage, et Saverio Constanzo a le bon goût de ne jamais l'emmener trop loin dans la folie. Le film baigne dans une noirceur paradoxale, en clair-obscur, qui le nimbe d'un charme vénéneux. Sans user d'artifices voyants, la mise en scène contribue à instiller le malaise, rappelant un peu le Polanski du "Locataire". Image granuleuse, courtes focales étouffantes, deux corps qui se débattent avec la vie comme ils peuvent, entravés par leurs convictions, leur passé, illustrant une fois encore la phrase de "La règle du jeu" : "Le plus terrible dans ce monde, c'est que tout le monde a ses raisons". Un film touchant.
    Mondocine
    Mondocine

    75 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2015
    Hungry Hearts enroule avec une grande habileté, le drame psychologique et la romance qui vrille, le tout mâtiné d’un soupçon de thriller intimiste en vase clos dans un appartement, ramené à échelle dramatique sur fond de syndrome de dépression post-natale. Le nouveau film de Costanzo ne manque pas d’idées intéressantes, même s’il n’arrive pas toujours à les concrétiser avec finesse et maîtrise. Autre problème dont souffre le film, la forme de redondance née du fait qu’il tourne une heure durant autour d’une seule et même idée, le conflit idéologique qui oppose Mina et Jude. Sauf que déjà dans la vie réelle, les disputes de couple sur un sujet sont vite redondantes, imaginez au cinéma dans leur mise en image. Néanmoins, et malgré quelques petits soucis de construction, Hungry Hearts n’en est pas moins pour autant une œuvre bouleversante, tenue par une tension dramatique à vif, même si elle aurait pu gagner en puissance avec davantage d’équilibre et d’immersion dans l’étude et l’écriture de l’évolution des trajectoires ses personnages. On en retiendra tout de même le choix d’un sujet audacieux et courageux, et deux interprètes fabuleux, Adam Driver et Alba Rohrwacher, auxquels se joint Roberta Maxwell en grand-mère tenue éloignée et méfiante.

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