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    Hungry Hearts
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    57 critiques spectateurs

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    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    35 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2016
    Hungry Hearts est humble et renversant. Le duo d'acteurs (Adam Driver et Alba Rohrwacher) nous embarque avec brio dans un monde inattendu. Une puissance déroutante se dégage du film, car Saverio Costanzo, tel un magicien, traite ici de sujets qui semblent imperceptibles. On sort de la salle en ayant l'impression d'avoir vécu ou ressenti tellement de choses dans une histoire qui semble pourtant assez commune. Je ne sais pas ce que cela implique vraiment, mais la seule chose qui me vient en tête, c'est contemporain. Contemporain, à la manière de la danse contemporaine, car on a parfois l'impression qu'il ne se passe pas grand-chose sur scène, mais au final on en sort tout chamboulé. Il y a un petit côté brouillon qui m’a cependant légèrement irrité notamment dans le traitement de l’image, ce qui explique ma demi-étoile. Mais, mis à part cela, on parle ici d’un grand film qui joue dans la cour de l’Art et du Beau.

    Un véritable chamboulement pour leur couple passionnée.

    Puissant, méandre
    Adam Driver
    Rôle : Jude
    Alba Rohrwacher
    Alba Rohrwacher
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2015
    Dans une ville asphyxiante, deux esprits se rencontrent. L'une, rêveuse et souciante du monde qui l'entoure; l'autre, hagard et heureux dans la vie. L'Amour les rend fous. Jude force Mina à avoir un enfant. Si le metteur en scène Saverio Costanzo tergiverse, c'est pour nous faire admirer les qualités de sa colorimétrie ou de son duo d'acteurs qui ressemblent à deux danseurs qui s'exerceraient sur un plain-chant. Sauf que ce n'est pas un chant évident à pratiquer pour sa danse. Mais aucune inquiétude : Driver et Rohrwacher (déjà magnifique dans "Les Merveilles", réalisé par sa propre soeur) apportent bien à ce huis-clos son importante consistance, car même si le cadre et le rythme ne correspondent pas forcément à la mise en scène, la musique douce puis diablement dure s'unissent pour former un long perspicace et travaillé. Rien de plus plaisant et de distingué pour un mélo dramatique en union avec son temps, avec deux émouvants acteurs qui (sur)vivent dans une habitation sans toit ni fenêtres.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2015
    Alors que son introduction est drolatique, le film bascule très vite vers une atmosphère angoissante où le malaise apparaît rapidement et s'installe durablement. Thriller psychologique mais jamais démonstratif, prétentieux ou analytique, S.Constanzo amène le spectateur face à une réalité brute, qui semble insoluble, sans véritablement justifier les actes des 2 principaux protagonistes, nous laissant constamment devant nos propres réflexions (quelles solutions? est-elle folle? quelles sont les limites de cet instinct maternel?...): jamais le réalisateur nous donne les réponses, ce qui rend son film encore plus percutant et le laisse dérouler avec une étonnante maîtrise vers un final qu'on prédit fatal, et bien plus surprenant qu'on pouvait même s'y attendre. La technique minimaliste est parfois bancale, certains effets sont inutiles (l'utilisation de "focales"), mais a le mérite de contribuer à cette atmosphère crue et effrayante d'un huis-clos étouffant. L'ensemble doit aussi beaucoup au duo d'acteurs A.Driver-A.Rohrwacher remarquable de justesse et de retenue. Comme son titre peut le suggérer, "Hungry Hearts" ouvre et coupe l'appétit du spectateur, mais lui va, brutalement et directement, droit au coeur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 451 abonnés 3 475 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2015
    Le film à ne pas rater cette semaine n'est pas celui qu'on croit. Préférez au poly-oscarisé Birdman le bi-mostraisé Hungry hearts et son duo d'acteurs récompensés à la Mostra de Venise.
    Ça commence comme une RomCom et ça se termine comme un film d'horreur.
    Il est américain. Elle est italienne. Mina et Jude se rencontrent à New York. Dans un restaurant chinois. Dans les toilettes d'un restaurant chinois pour être précis. Leur rencontre est hilarante mais annonce en filigrane les thèmes à venir : l'enfermement, les désordres organiques.
    Mina tombe enceinte. Ils se marient. Elle accouche .... et tout se grippe. Angoissée pour son fils - dont le prénom n'est jamais prononcé - elle le cloître dans son appartement, le nourrrit exclusivement de légumes qu'elle cultive sur son balcon, refuse la consultation d'un docteur. Jude proteste mollement, tente de la convaincre, finit par aller consulter en cachette un pédiatre.

    La folie paranoïaque est un sujet très cinématographique. Les plus grands s'y sont frottés : Polanski ("Rosemary's baby", "Repulsion"), Cronenberg ("Le festin nu", "Spider"), Cassavetes ("Une femme sous influence", "Faces"), Aronofsky ("Requiem for a dream") ... Mais leurs films viraient toujours dans des excès qui me laissaient au bord du chemin. À un moment, je décrochais ; car la folie de leur personnage dépassait mon entendement. "Hungry hearts" m'a profondément bouleversé car la détresse de cette mère, l'impuissance de ce père, le calvaire de ce bébé me sont restés de bout en bout compréhensibles.
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2015
    Très bon film, même si j'ai été stressée tout le temps, c'est un drame psychologique très puissant car au coeur de ce drame c'est la vie d'un bébé qui se joue, très bons jeux des acteurs.
    Entre vision du monde et santé c'est un duel permanent, cependant il y a beaucoup d'amour dans ce film
    A voir !
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 666 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2015
    Avec deux acteurs au top Adam Driver et Alba Rohrwacher, prix d’interprétation à Venise 2014, Saverio Costanzo imagine une descente aux enfers pour un jeune couple séparé par leur premier bébé. Une contradiction formulée autour d’une mère possessive, angoissée à l’idée du monde extérieur. Elle s’en protège jusqu’à la folie, refusant le soleil et une alimentation normale pour son enfant. Un processus radical auquel le réalisateur ajoute une patte hitchcockienne propre à déstabiliser le plus serein des spectateurs. Entre thriller et drame psychologique, Costanzo opte une pour une caméra résolument contemporaine. Qui sonde les âmes et les cœurs. Et quand elle traque au plus près les sentiments, l’accusation vaut toutes les condamnations.
    Pour en savoir plus
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2015
    Il était une fois un homme et une femme se rencontrant dans les toilettes d'un restaurant. La porte bloquée, ces derniers firent alors connaissance et tombèrent fous amoureux l'un de l'autre. Un jour, la bien aimée tomba enceinte alors que d'autres perspectives s'ouvraient à elle. Ce petit garçon changera leurs vies à jamais, pour le pire et pour le pire.

    Le plan-séquence introductif scelle, dès le départ, l'emprisonnement de ce couple. Emmurés dans le cadre, les futurs amants ne pourront jamais se libérer. Prisonnier de ses sentiments envers l'amour de sa vie, Jude ne peut quitter le carcan familial dans lequel il est cloisonné. Prisonnière d'une folie latente, Mina est empoisonnée par un mal intérieur qui la dévore de jour en jour.

    La caméra, se plaçant dans des angles singuliers afin d'être témoin de ce triste spectacle, se balade de manière chancelante. A l'instar de ces protagonistes qui se mentent à eux-mêmes pour espérer entrevoir une porte de sortie, qu'ils n'ouvriront jamais. Le spectateur est quant à lui bloqué avec eux et ne peut respirer, victime de cette atmosphère terriblement suffocante.

    On remarque que le bébé de ce couple qui n'en est plus un n'a pas de nom. Il n'a pas besoin d'être personnifié car cette histoire est une triste fable contemporaine. Elle témoigne d'un paradoxe universel, aussi profond que tragique : on peut aimer si fort un être que nous sommes capables d'aller jusqu'à le tuer. Morale accablante, mais vraie.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    279 abonnés 3 094 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2016
    Waouh quelle claque !!! Et dire que j'ai failli arrêter au bout de 20 minutes tant c'était léger et un peu décalé !!!! Et bien j'ai bien fait de m'accrocher car le retournement de situation fait froid dans le dos !!! C'est oppressant, dérangeant et terriblement angoissant !!! L'actrice principale est habitée et fout la trouille et la fin est bouleversante et vraiment j'ai adoré !!! Une belle surprise !
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Un film très prenant et suffoquant qui m'a vraiment remuée. Cela démarre comme une comédie romantique un peu lambda mais rapidement s'installe une ambiance un peu noire, souvent en huit clos, proche du thriller psychologique. Les personnages sont finement écrits et magistralement interprétés par Alba Rohrwacher et Adam Driver, l'évolution de leur relation, de leur caractère et le basculement dans la folie est passionnante. Le scénario est vraiment bien fait, on ne sait comment peut et va se terminer cette histoire.
    Fabien S.
    Fabien S.

    542 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2016
    Un très beau drame. Adam Driver incarne un père colérique. Alba Rohrwacher interprète une mère surprotectrice et végétarienne. Roberta Maxwell tient le rôle d'une grand-mère inquiétante. Un film touchant. Un pur régal pour un bon cinéphile. Un bon moment de cinéma.
    LBDC
    LBDC

    104 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2015
    (...) si l’histoire originale écrite par Marco Franzoso à énormément touché le réalisateur, il a en tous cas, beaucoup de mal à le transmettre par l’image. Saverio Constanzo laisse globalement tourner sa caméra pour capter l’instant, mais malheureusement use d’artifices éculés pour signifier tout changement d’humeur.
    Gros-plans sur les visages pour signifier l’intime… Caméra inclinée, prémices de désordres psychologiques… Focale courte pour exprimer tout point de basculement vers le tragique; rêves-métaphore trop évidents ; musique mélodramatique…
    Bref. Sa mise-en-scène du drame manque sensiblement de subtilité. Au lieu d’amplifier l’intensité du moment, cela rend la caméra trop visible et casse l’immersion dans le récit. Raté.

    Ce qui sauve le film, c’est la qualité de l’interprétation.
    Adam Driver et Alba Rohrwacher méritent leur prix d’interprétation pour avoir réussi à étoffer par la finesse de leur jeu, des personnages sans réelle épaisseur.
    Lui, possède ces irrégularités et imperfections de jeu créant la proximité avec son personnage.
    Elle, d’abord fragile et timide, compose par la suite une folie s’exprimant exclusivement par les silences et regards significatifs, un ton et un accent (italien) impénétrables.
    Pendant la première moitié du film, Saverio Constanzo pose simplement sa caméra et laisse ses comédiens interagir à l’écran, sans réel but ni directive. Grâce à eux, l’émotion naît, se fait même parfois très intense : leur rencontre, leur premiers instants de couple … Mais le réalisateur, conscient de tenir l’alchimie ultime, semble faire totalement confiance à ses comédiens au point prolonger ce schéma même lorsque le drame fait véritablement son entrée (...

    L'intégralité de notre critique, sur Le Blog du Cinéma
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2015
    Hungry Hearts semblait avoir pour point de départ la comédie romantique : en guise de scène d’introduction, un new-yorkais et une italienne enfermés dans les toilettes douteux d’un restaurant de Chinatown font ainsi connaissance, avant de tomber amoureux, se marier et devenir parents. D’abord cocasse et joueur, le film s’enveloppe d’une atmosphère pesante au fur et à mesure que Mina voit son corps se transformer.

    Après La Solitude des nombres premiers (2010), Hungry Hearts est la deuxième collaboration du réalisateur avec l’actrice florentine Alba Rohrwacher. Pourtant si douce et émouvante dans La Belle endormie (Marco Bellocchio, 2012) et désormais icône du cinéma d’auteur italien, elle parvient ici à développer une sensibilité à fleur de peau douloureuse, parfois à la limite du supportable.

    Un film difficile, et déconseillé aux âmes sensibles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2015
    Un très bon film...un film fort,bouleversant...des acteurs sensationnels...le film est très surprenant...il commence comme une comédie légère et prend une tournure très inattendu...à voir absolument...
    bruno E.
    bruno E.

    16 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2015
    histoire bouleversante et même stressante par moment. dommage que la mise en scène soit moyenne, certains cadrages sont raté, la camera à l'épaule tremble trop souvent. l'interprétation est cependant à la hauteur.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 487 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 juin 2020
    Voilà comment ne pas faire un bon film. Le début de Hungry Hearts est en fait l'une des meilleures scènes. Le film est
    invraisemblable pour de nombreuses raisons. Ne me dites pas que deux portes de salle de bain vont soudainement devenir inutilisables, ce n'est tout simplement pas crédible. Le couple qui se rencontre dans la scène de salle de bain bizarre se marie et a un enfant et je pouvais déjà voir des problèmes avec le scénario, mais on ne sait jamais. En fait, à partir du moment où ils ont l'enfant le film devient un désastre absolu. Elle est très malade mentalement et a des idées New Age sur la façon d'élever l'enfant. Je ne dis pas que les deux sont liés. Quoi qu'il en soit, ses idées ne fonctionnent pas et l'enfant ne se développe pas correctement. Le mari doit révéler l'histoire à un médecin, qui lui dit que le bébé est en difficulté. La mère est non seulement très malade mentalement, mais aussi très têtue. Parfois, quand on lui dit la vérité sur le bébé et on lui donne des conseils elle agit simplement comme une sourde-muette et ne dit rien. D'autres fois elle répète les mêmes mantras qu'elle croit comme une sorte de robot. Son visage montre constamment de la misère et elle est toujours maussade. Lorsque le mari lui parle avec gentillesse et une affection évidente, elle est souvent grossière et se bat. Je ne suis pas un expert de ces choses, mais pour moi il était évident que l'actrice n'aimait pas son personnage. Peut-être qu'une actrice plus qualifiée aurait pu faire plus avec le matériel. J'ai rarement vu un film, même un mauvais film, où le travail de la caméra n'était pas correct. Celui qui a fait le travail de la caméra dans ce film a agi comme un étudiant essayant différentes choses juste pour voir comment cela se passerait. Celui qui a fait le montage a conservé une horrible cinématographie ou peu importe le mot. Il y avait beaucoup de gros plans inutiles et pire d'autres scènes avec des angles de caméra étranges et des distorsions qui ne faisaient qu'ajouter a mon mécontentement de regarder un si mauvais film...
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