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    De l'autre côté du mur
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    41 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2014
    De l'autre côté du mur a pour principal tort de venir après La vie des autres et Barbara, entre autres. Pourtant, dans le film de Christian Schwochow, il s'agit avant tout de l'après passage à l'ouest où comment le système est-allemand continue d'agir sur le mental de ses ex-résidents. Un mot suffit à résumer l'état d'esprit de la femme qui est passée de l'autre côté : paranoïa. Son portrait possède bien des zones d'ombre, le metteur en scène ayant décidé de nous en dire le minimum sur sa vie à l'est et surtout les raisons qui l'ont poussé à sauter le pas. En nous montrant les interrogatoires auxquels elle est confrontée et le centre de transit pour réfugiés, Schwochow fait aussi écho aux situations de toutes les personnes déplacées et à leur idée faussée de ce qu'est un supposé eldorado. Le film est subtil dans sa narration, traîne parfois en route mais est porté par une actrice au très fort tempérament : Jördis Triebel. Il mérite mieux que l'indifférence polie avec laquelle il sera sans doute accueilli.
    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2014
    Film un peu faiblard doté d'un scénario très confus. On ouvre des portes, on pose des questions mais on ne résout rien au final ce qui amène inévitablement de la frustration. De plus, l'intrigue ne se déroule absolument pas en ex RDA, tout se passe à l'Ouest et on constate que ce n'est pas forcément l'eldorado. En revanche, ce film est servi par d'excellents comédiens dont notre Jacky Ido national. Toutefois, si vous voulez voir un film de langue allemande, ne reculez pas, il y en a tellement peu qui sortent que ce qui nous parviennent ne peuvent pas être totalement nuls.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2014
    L'affiche nous prévient : ce film se démarque de La vie des autres et de Barbara. En effet, c'est nettement moins bien réussi. Une femme et son enfant fuient bien la RDA, mais cette fuite n'est pas le sujet du film (elle passe comme une lettre à la poste). Les conditions d'accueil et l'adaptation dans un nouveau monde sont une toute autre histoire. D'ailleurs, on apprend plein de choses à ce sujet. Le scénario est adapté d'un roman et en partie inspiré de faits réels. Le début est palpitant. Les premières scènes en RFA aussi. La vie dans les camps d'accueil bien rendue. Mais l’intérêt régresse peu à peu jusqu'à un dénouement en demie-teinte où rien ne nous est finalement dévoilé. La mise en scène n'est pas désagréable mais cette caméra portée et l'image qui bouge tout le temps ont failli avoir raison de mon estomac. Les acteurs sont tous très convaincants. Jördis Triebel est très bien, elle a reçu le César allemand pour cette prestation. Le jeune Tristan Göbel qui joue son fils est attendrissant et très prometteur. Moins fort et moins émouvant que les films cités plus haut, De l’autre côté du mur se laisse regarder mais ne marquera pas les esprits. Pas le mien en tout cas...
    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2014
    Fin des années 70, à Berlin. Nelly, 2e versant (fatigué) de la trentaine, va passer (officiellement) de la partie soviétique de la ville, à l'Ouest. Elle emmène son fils pré-ado Alexej, qu'elle a eu avec un scientifique comme elle, mais russe, réputé décédé dans un accident de la route 3 ans plus tôt.
    Ce "Westen" se passe, les toutes premières images mises à part, dans un centre d'urgence ouvert pour les réfugiés venant d'au-delà le Rideau de Fer (la chambre voisine est ainsi habitée par une violoncelliste et son vieux père, Juifs polonais, et il y a de nombreux Russes), et nous décrit par le menu le parcours de la jeune femme pour faire viser par les représentants des 3 puissances occidentales d'occupation un document lui permettant ensuite de vaquer librement en RFA. La partie la plus compliquée est celle concernant, d'abord, les Américains - ceux-ci l'interrogeant sans cesse sur le père de son fils. Ce quasi-huis clos, dans un lieu fort peu convivial, joue évidemment la carte de l'enfermement, physique, et rapidement, mental. Nelly comprend vite qu'elle ne peut faire confiance à personne et flirte avec la paranoïa, négligeant l'amour de son enfant et se méfiant des mains tendues - par le Noir américain chargé d'instruire son dossier (le Burkinabé Jacky Ido), ou par un compagnon de misère, Hans (Alexander Scheer). Mais rien de comparable à la dramaturgie passionnante de "La vie des Autres", ou "Barbara", du côté "Ost", tous les deux - beaucoup de "sur-place", peu d'enjeux (l'affaire du compagnon en restant au stade des pointillés). Peu d'émotion non plus... Jördis Triebel est cependant excellente, du niveau de Nina Hoss, et sauve de l'ennui total ce film assez terne, réalisé par un "osti" peu inspiré, Christian Schwochow.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2014
    Grosse réussite. Tension quasi permanente du début à la fin. Casting excellent de la mère, mais aussi du fils. Le scénario est au poil. Je n'ai pas trouvé la réalisation brillante, mais qu'importe, Jordis Triebel emporte tout sur son passage, en tant que mère courage. Ce film est une nouvelle pépite du cinéma allemand, avec une histoire qui raconte l'Histoire.
    Paquito Perez
    Paquito Perez

    39 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2014
    Pour moi, ce film clôt un peu une trilogie dont les deux premiers volets seraient Barbara et La Vie des autres. Une trilogie dédiée à ce chef d'oeuvre sociétal d'enfermement qu'était l'Allemagne de l'Est. Une trilogie dont les auteurs sont bien sur à chaque fois différents. Celui-ci joue sur un autre registre : il se déroule en effet "de l'autre côté du mur", à l'Ouest donc. Mais, en concentrant son récit dans un lieu unique - un centre de tri des réfugiés - il montre combien l'enfermement continue même une fois le mur franchi, comment ceux qui fuient ce système le trainent dans leurs bagages et dans leurs têtes. Le contre champ à cet enfermement, reproduit jusqu'aux limites de la folie par le tête à tête en huis clot d'une mère et de son enfant, sera l'irruption d'un peu d'humanité, cette petite flamme tenace qui relance le désir et la vie, de la part d'un agent noir US des services secrets, puis d'un autre rescapé du système. C'est le contraste entre cette humanité toujours présente et le désespoir de l'enfermement qui fait toute la beauté du film. Il est digne d'intégrer la trilogie. Les acteurs sont, faut-il le dire, tous excellents.
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2014
    intéressant oui, passionnant, non, une femme traverse le mur dans les années (75).....elle doit faire face à l'administration......le film est assez bureaucratique dans l'ensemble, mais les personnages sont intéressants, autant du côté fonctionnaires que du côté pensionnaires du camp....la technique est assez sobre au niveau photo (teintes uniformes) que musique (inexistante).....le petit garçon est adorable et l'histoire montre les difficultés internes de l'Allemagne.....On est quand même éloigné de l'émotion et du "charisme" du film Good Bye Lenine.... qui d'ailleurs parle de tout autre chose......Pas mal.....
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2014
    A quelques jours du vingt-cinquième anniversaire de la chute du mur de Berlin, ce film nous plonge dans l'atmosphère de l'époque. Quand on venait de l'Est et qu'on passait à l'Ouest, ça n'était pas gagné pour autant : quand des systèmes politiques perdent la raison, cela n'est pas sans effets sur la santé psychiques de ceux qui la vivent, de ceux qui tentent d'y échapper ou de ceux qui se supposent mieux que le système décrié. Oui la logique de l'Est débloquait, mais l'espionnage et le contre-espionnage ne se distinguent pas tellement sinon par le côté du mur auquel ils se réfèrent. De bons acteurs déploient leurs talents dans ce film. L'atmosphère est oppressante à souhait tant le soupçon préside au fonctionnement. Emigrer, c'est être soupçonné d'être un(e) traitre. Et aujourd'hui, où en sommes-nous? Le mérite de ce film, c'est quand même de nous rappeler que la démocratie est un moindre mal et que le pire existe ou a existé ou peut advenir si l'on n'y prend garde.
    Guiciné
    Guiciné

    162 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2014
    Un scénario intéressant et bien conçu, hélas ce film m'a semblé froid et sans aucune émotion, malgré certaines scènes fortes qui en aurait pu en engendrées. Dommage car il y avait un beau potentiel.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 novembre 2014
    Un film sur la difficulté de passer non pas de l'Est à l'Ouest, mais des centres de contrôles de l'Ouest à la vie civile en tant qu'allemand de l'ouest. Parce qu'avant d'avoir sa carte d'identité, Nelly (une allemande de l'Est donc, veuve et avec un enfant) va se retrouver avec quelques entretiens à passer, à une époque où la paranoïa est de mise. C'est ce sujet qui se retrouve d'ailleurs au centre du long métrage et qui est parfaitement rendu, la STASI (espions de l'Est) pouvant se trouver partout, y compris peut être derrière les traits peu avenants du pourtant sympathique voisin de chambrée. L'époque est bien dépeinte et on ressent vraiment cette atmosphère de peur et de doute, d'agacement et de haine. Mais si l’atmosphère est efficace et que les personnages sont attachants, l'histoire elle traîne un peu en longueur, le huit clos dans le centre n'étant pas des plus efficace (forcément, sujet oblige, ça tourne en rond longtemps avant de se décanter). Bien fait (et avec un gamin vraiment attachant sur les épaules duquel une bonne partie du film repose) mais pas entièrement convaincant.
    missfanfan
    missfanfan

    89 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Aie aie aie grosse grosse déception , je m'attendais à un bon polard à suspense avec une histoire qui tient la route , et du rythme en pagaille et tout était partie pour et au final on obtient un tout petit film sans le moindre suspense et interminable avec une lumière blafarde et des endroits glauques à faire peur, et où même les acteurs n'y crois pas , malgré la présence d'une belle actrice assez prometteuse rien ne peu sauvez ce film ennuyeux qui se traîne péniblement mais qui au final n'abouti pas à grand chose quel dommage
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    Tout comme "71", consacré à l'affrontement entre l'Irlande du Nord et l'Angleterre, ce film nous plonge en pleine guerre froide entre les deux Allemagne. Un film sombre, éclairé par une actrice formidable...
    pierrepp
    pierrepp

    14 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2014
    trés interessant sur le plan de vue historique, l'autre atout est l'actrice allemande qui a un sacré tempérament, et son adorable gamin.
    benzinemag.net
    benzinemag.net

    29 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    Le réalisateur allemand Georg Maas revient sur l’histoire incroyable de ces enfants de Lebensborn, nés d’une mère norvégienne et d’un soldat allemand durant la 2nde guerre mondiale et qui, une fois devenus adultes, ont été utilisés par la Stasi pour devenir des espions disséminés toute l’Europe à la solde de le RDA.
    Drame, thriller politique et psychologique, film d’espionnage, ce petit film norvégien plein de rebondissements, tourné comme un film américain, vous tiendra en haleine du début à la fin. Une belle surprise !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    De l’Autre côté du mur poursuit cette veine de désenchantement du passage à l’Ouest qui trouvait en Good Bye Lenin sa pierre angulaire ; le regard porté sur l’histoire refuse pourtant, dans le cas de notre film, le prisme de la comédie pour se resserrer sur les faits, rien que les faits. Œuvre bureaucratique et paranoïaque, le film de Christian Schwochow réussit à brosser le portrait complexe d’une femme qui ne cesse d’échapper aux tentatives de circonscription et de définition : ses revers de fortune semblent se rejouer en miroir, d’Est en Ouest, et la terre promise se mue rapidement en constat amer et brutal d’une désillusion. Ce qui transparaît à l’écran, c’est l’incapacité d’une famille d’exilés à s’enraciner dans un terreau idéologique hostile : le mouvement qui caractérise l’attitude de Nelly suit une évolution en dents de scie, alterne un effort d’intégration et des velléités de fuite. On regrettera toutefois que la recherche d’une pesanteur étatique ne parvienne à déboucher sur davantage de cinéma et sur moins de démonstration : les procédés utilisés pour mettre en scène la menace s’avèrent des plus éculés et enferment le long-métrage dans une série de codes scolairement respectés, mais guère transcendés. S’il réussit à intéresser, De l’Autre côté du mur ne passionne pas pour autant, la faute à une immersion limitée dans un contexte historique comme tiré des manuels d’Histoire, sans la médiation de l’art. Notons enfin que la relation entre la mère et le fils tend à rester de l’ordre du théorique, et qu’elle n’apparaît pas évidente à l’écran. Reste une œuvre ambitieuse et pédagogique qui a le mérite de contrebalancer l’eldorado si souvent indiqué dans les synthèses schématiques portant sur cette époque.
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