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Un visiteur
1,5
Publiée le 8 janvier 2017
Achtung ! le film n'est pas doublé, ce qui implique de longues séances de lecture de sous-titres. D'un autre côté, il ne s"agit certainement pas d'un film de la même qualité (Deutsch qualität ? nein !) que d'autres avant lui, infiniment plus réussis, narrant les vicissitudes des deux Allemagne, ceci expliquant cela sans doute.
La bonne femme et son rejeton passent donc de l'autre côté... de la frontière pour une nouvelle vie dans l'Allemagne civilisée mais la mère refuse obstinément de coopérer avec les autorités, ce qui accroît les soupçons puisque son mari supposé mort ou disparu (?) était un physicien dans sa RDA natale et d"origine russe qui plus est.
Bon, c'est à peu près tout ce que l'on parvient à démêler de ce scénario foutraque particulièrement laborieux et poussif dont même la fin est bâclée, pour ne pas dire finie à la pisse. En outre, le film suinte une sorte de détestation sous-jacente de l'accueil fait aux immigrés est-allemands (certains diraient "dénonciation") parce qu'on ne leur file pas directos du blé, des papiers, un boulot de scientifique et un appart' 4 étoiles.
Notre milf se sent donc persécutée par le zèle des fonctionnaires insistants, une ambiance particulière que le film sait restituer avec une lourde insistance, nonobstant son incapacité à tenir sa caméra correctement (trop de schnaps ?) les trois quarts du temps.
Long comme un jour sans pain, le film n'a clairement pas les moyens ni le talent de ses ambitions en dépit de son actrice principale très convaincante. De l'autre côté du mur est une baudruche qui ne parvient jamais à décoller.
Après « goodbye Lénine » et « la vie des autres », nous aurions pu espérer que la situation désespérée des Allemands de l'est avant la chute du mur pouvait encore inspirer les cinéastes. Hélas, il n'en est rien et "de l'autre côté du mur" se contente de suivre les pérégrinations administratives d'une jeune femme passée à l'ouest pendant les cinq premières minutes du film. Le vague souvenir d'un amant russe disparu et censé avoir participé à la guerre froide ne parvient pas à sauver le film de l'ennui le plus total.
Une histoire qui traine en longueur. De plus la scène finale est "bâclée". Malgré tout de bon acteur et une touche sentimentale de cette femme Nelly qui fuit la RDA avec son enfant. Moyen
Film reussi. Beaucoup d'emotions: tristesse, peur, espoir, desir, colère... parfaitement porté, incarné par un casting excellent. Decors et costumes realistes du Berlin divisé des 70s
Nelly, veuve avec un enfant, a décidé de faire le grand bond. Elle va passer le mur et recommencer une vie en RFA, pour tout oublier de sa vie passée en RDA. En qualité de chercheur en biologie, elle est assurée de retrouver facilement un emploi. Mais que se passe-t-il de l’autre côté du mur ?
Ce film décrit la vie quotidienne de ces autres Allemands dans les camps d’accueil de RFA, leurs déconvenues, et la psychose ambiante d’avoir affaire à un agent de la Stasi. Le sujet est touchant, l’interprétation émouvante, ce qui en fait un film qui ne laisse pas indemne.
Pour l’Allemagne, ces problématiques n’existent plus, mais n’oublions pas qu’en Corée, elles sont toujours vivantes…
Petit bijou que ce film qui nous plonge dans un autre pan douloureux de l'histoire de l'Allemagne d'après-guerre... Après Goodbye Lénine, après La vie des autres, ce film transporte d'ouest en est et nous raconte le déracinement, souvent la détresse, parfois la paranoïa qui s'emparait de ces transfuges de l'époque du Rideau de fer. Les acteurs sont remarquables de justesse et de retenue ; le film est concis. Bref, une œuvre utile et belle, très émouvante aussi.
Une belle réussite pour décrire le sentiment de peur intérieure qu'un régime politique est capable de planter au cœur des Hommes. Un film sur la liberté gagnée qui passe par une sombre halte en huis clos dans les limbes entre oppression indirecte et angoisse du lendemain.
Portrait fin de le poursuite à la liberté des "immigrés" d'Allemagne de l'est arrivés en Allemagne de l'ouest. L'angoisse et le soupçon les accompagnaient longtemps, parfois pour de bonnes raisons ...
Voici un film intéressant à plus d’un titre. D’abord, il permet de ne pas tomber dans la caricature : l’Ouest possède aussi des défauts sans comparaison avec les tares de l’Est, mais ils existent. Etre réfugié quel que soit le pays n’es jamais simple. Le film baigne dans une atmosphère anxiogène qui me paraît correspondre à ce qui fut une réalité. Petite déception avec la fin qui me semble un peu « bisounours » surtout un soir de Noël. Le rapport fils/mère est ambigu à souhait. Alexei semble souvent douter de sa mère, d’où son besoin de rechercher la compagnie de Hans, lui qui n’a plus de père. Et puis the last but not de least, la troublante beauté de l’actrice principale. Quel bonheur de pouvoir admirer une telle créature.
On assiste davantage à un docu-fiction qu'à une oeuvre à suspense. Si l'actrice principale est convaincante et charismatique, elle porte le film à elle toute seule, en absence d'un scénario à rebondissement et d'un peu de mise en relief du récit, très linéaire. La séquence du début - l'humiliation au poste frontière de la RDA - peut servir de réflexion sur les conséquences du totalitarisme et de l'arbitraire. La suite - le camp de réfugiés en RFA - n'a qu'un intérêt historique limité. Tout est convenu et sans surprise. On préférera le sublime "D'une vie à l'autre" au scénario abouti, et bien sûr "La vie des autres"...
Très déçue. C'est lent et la caméra bouge tout le temps. J'en suis ressortie nauséeuse. Le film pose beaucoup de questions et ne donne aucune réponse. Je n'ai trouvé aucun personnage attachant. En clair,je n'ai pas accroché...