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Un film qui nous replonge dans l'Allemagne de la fin des années 70, une mère et son fils qui passent a l'ouest avec tout ce que ça veut dire...de questions, d'humiliations aussi...
Une actrice vraiment très juste dans son jeu
Une actrice vraiment très juste dans son jeu
Une jeune femme quitte la RDA avec son fils et arrive dans un camp de transit à l’Ouest. On ne sait rien d’elle que des suppositions : qui est-elle ? le père de son enfant est-il mort, est-il en Russie, est-il un espion scientifique ? pourquoi quitte-elle la RDA ? ceux qui l’entourent l’espionnent-elle ? Pourquoi les allemands de l’Ouest et les américains la questionnent-elle si longuement ? On est plongé avec elle dans l’incertitude, l’angoisse, la peur. L’ouest n’est en effet pas du tout l’Eldorado attendu….
Un très beau film qui ne fait que poser des questions, avec une tension dramatique constante et au milieu le regard d’un enfant magnifique, lucide qui cherche des repères (et un père) dans un monde flottant, trouble et violent.
Jeux d’acteurs excellents même pour les personnages secondaires.
J'ai trouvé ce film au moins aussi bien que "La vie des autres" et "Barbara". Il est déstabilisant car comme l'héroïne il n'y a aucune réponse...que des questions ?.....comme souvent dans la vraie vie !
Un très beau film qui ne fait que poser des questions, avec une tension dramatique constante et au milieu le regard d’un enfant magnifique, lucide qui cherche des repères (et un père) dans un monde flottant, trouble et violent.
Jeux d’acteurs excellents même pour les personnages secondaires.
J'ai trouvé ce film au moins aussi bien que "La vie des autres" et "Barbara". Il est déstabilisant car comme l'héroïne il n'y a aucune réponse...que des questions ?.....comme souvent dans la vraie vie !
Depuis quelques temps j'entends que du bien sur ce film. Et j'ai bien fait d'aller le voir. Histoire d'une femme libre, pleinement libre... A ma grande surprise, en aucun cas manichéen.
l'Allemagne nous offre une fois de plus un beau témoignage de ce qu'on vécu les transfuges de l'Est, entre espoir d'une nouvelle vie libre et paranoïa, les agents de la Stasi étant susceptibles d'être partout, même à du côté Ouest.
Un film passionnant malgré le peu d’action, la laideur des décors (camp de réfugiés est-allemands !), la grisaille de l’atmosphère. Captivant car d’un réalisme incontestable (le réalisateur a connu ce monde), d’une humanité profonde et éclairé par la fantastique actrice qu’est Jördis Triebel. La paranoïa ambiante, la tension permanente et latente vous prennent dès les premières séquences et ne vous lâchent plus. Dommage que la mise en scène soit sans grand relief, remarquable uniquement par ses mouvements brusques de caméra qui traduisent bien l’angoisse insidieuse de l’héroïne. C’est aussi une belle leçon de courage et de résilience.
velocio
Pour son 3ème long métrage de cinéma, le jeune réalisateur allemand Christian Schwochow vient fouiller dans le passé d’un certain nombre de ses concitoyens : celles et ceux qui, avant la chute du Mur, sont passés de l’Allemagne de l’Est à l’Allemagne de l’Ouest. Le scénario de "De l’autre côté du mur", écrit par Heide Schwochow, la mère de Christian, est une adaptation de « Lagerfeuer » (« Feu de camp »), le roman mi-fiction, mi-autobiographique écrit en 2003 par Julia Franck. Avec une caméra à l’épaule jamais traumatisante, avec une mise en scène arrivant à faire monter progressivement la tension, Christian Schwochow vient compléter avec talent la vision que l’on pouvait avoir des deux Allemagne avant la chute du mur, grâce à des films comme "La vie des autres" : la peur de la Stasi qui n’arrive pas à s’effacer, les difficultés psychologiques et matérielles rencontrées par les allemands de l’est arrivant en Allemagne de l’ouest, le « racisme » des enfants de l’ouest envers ceux de leur âge venant de l’est.
Redzing
Dans les 70's, une mère célibataire fuit la RDA pour se réfugier à l'Ouest. Sauf qu'une fois le Rideau de Fer passé, elle va devoir vivre dans un camp d'immigrants, face à la suspicion des autorités qui se méfient des espions de l'Est. "Westen" évoque une problématique assez peu connue, la RFA étant souvent considéré comme un Eldorado au cinéma, tandis que le fond du film (l'arrivée de migrants en Occident) est plus que jamais d'actualité. L'ensemble bénéficie de bons acteurs, mais la mise en scène fatigue quelques peu avec ses effets de caméra à l'épaule tremblotante (voire hésitante), qui se veulent proches des personnages, mais finissent par faire artificiel. Sans compter un scénario qui laisse sur sa faim, avec un intrigue d'espionnage amenée mais non résolue. Un drame qui a un goût d'inachevé.
elriad
si le passage difficile de Berlin RDA vers RFA a déjà été abordé, la difficulté de se reconstruire après avoir franchi le mur est un point de vue original car les problèmes ne cessent pas dés lors que l'on a retrouvé la liberté. Camps de transit, inspection médicale, interrogatoires multiples pour vérifier qu'il ne s'agit pas d'espion, hostilité des allemands de l'ouest, bien des difficultés attendent les chanceux fuyards. Si le film interpelle par son point de vue et est magistralement porté par son actrice présente à chaque plan, l'austérité et la fin laissent le spectateur quelque peu frustré, bien que le métrage possède de vraies qualités.
Une ossie (allemand de l'est) s'installe à l'ouest avec son jeune fils... son intégration à la société de l'ouest est plus difficile qu'elle ne l'aurait imaginé.
Une plongée intéressante dans l'histoire de l'Allemagne coupée en deux par la guerre froide.
Une plongée intéressante dans l'histoire de l'Allemagne coupée en deux par la guerre froide.
Film d'une rare intensité et oppressant sur le passage à l'Ouest d'une jeune chimiste Est Allemande et de son fils.
L'emprise psychologique de la Stasi sur ces personnages est omniprésente et continue de planer même une fois ce rideau de fer traversé.
La conjugaison du regard lucide du fils de l'héroïne face à la paranoïa de sa mère et l'amour qu'elle lui porte fera que tous 2 arriveront à enfin regarder devant.
Aucune réponse ni fin, le spectateur ressort de la salle avec les mêmes interrogations que les protagonistes.
A voir.
L'emprise psychologique de la Stasi sur ces personnages est omniprésente et continue de planer même une fois ce rideau de fer traversé.
La conjugaison du regard lucide du fils de l'héroïne face à la paranoïa de sa mère et l'amour qu'elle lui porte fera que tous 2 arriveront à enfin regarder devant.
Aucune réponse ni fin, le spectateur ressort de la salle avec les mêmes interrogations que les protagonistes.
A voir.
Encore une perle venue d'Allemagne où le scénario renverse les codes. pour une fois ce sont les gens de l est qui viennent a l ouest officiellement et se retrouvent réfugies. Un éclairage unique sur cette histoire ou allemands et polonais et autres gens de l est puis américains et allemand de l ouest se retrouvent dans un chassé croisé dans une sorte de huis clos (le camp de réfugies) où la tension est extrêmes et les envies de tout lâcher mais aussi de revivre s entremêlent... un film extraordinairement original et éclairant.
Ce film m'a appris beaucoup de choses, je pensais que les réfugiés de RDA étaient accueillis à bras ouverts en RFA, en fair c'est le parcours du combattant pour Nelly, très bien interprétée par Jördis Triebel, et son enfant, l'ombre de la Stasi est omniprésente ainsi que la paranoïa des accueillis et des accueillants.
Film qui part plutôt bien, avec des acteurs convaincants, un scénario intrigant sur une partie de l'histoire allemande passionnante mais en fait au bout d'une demi heure l'intrigue patine et on décroche !! Les personnages sont antipathiques, les dialogues pénibles, l'enquête barbe vite et le côté administratif de la chose est vite casse-pieds !! Je n'ai pas réussi à accrocher du tout et au final je me suis ennuyé à mourir (pour ne pas découvrir grand chose en plus !!!) Une soirée de fichue !
Plutôt passionnant à suivre, ce long-métrage allemand a le mérite de montrer la réalité des immigrés arrivant de RDA dans la RFA en pleine guerre froide. Mais au lieu d’être un brûlot politique, le film se penche surtout sur le cas d’une femme marquée à vie par les épreuves vécues durant la dictature. Le cinéaste indique ainsi que les traces les plus profondes sont celles laissées par l’absence de liberté. Il semble nous dire que même à des milliers de kilomètres d’une dictature, celui qui la fuit en est en quelque sorte encore prisonnier. Malheureusement, le réalisateur oublie de créer une vraie tension dramatique et son film se délite peu à peu jusqu’à un final décevant qui, certes, évite la facilité du drame, mais laisse le spectateur sur sa faim. Belle interprétation générale pour une réalisation un peu faiblarde.
En 1978, Nelly et son fils passent de RDA en RFA. Ils franchissent plusieurs étapes avant de pouvoir s’installer durablement en RFA et commencent leur séjour dans un centre d’immigration où ils sont passés au crible par les services médicaux et par les services secrets.
Avec une mise en scène très réaliste, le film recrée toute une époque, fidèle à l’ambiance de ces années 75. Le passage par les centres pour immigrés de l’Est est un sujet très peu abordé par le cinéma, c’est de ce fait intéressant.
L’actrice principale est excellente, son personnage est volontaire et très lucide au point de parfois emprunter des réactions à la paranoïa ambiante (certainement fondée).
Malgré tout, le film laisse une impression positive de liberté chèrement gagnée.
Avec une mise en scène très réaliste, le film recrée toute une époque, fidèle à l’ambiance de ces années 75. Le passage par les centres pour immigrés de l’Est est un sujet très peu abordé par le cinéma, c’est de ce fait intéressant.
L’actrice principale est excellente, son personnage est volontaire et très lucide au point de parfois emprunter des réactions à la paranoïa ambiante (certainement fondée).
Malgré tout, le film laisse une impression positive de liberté chèrement gagnée.
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