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coco1993
16 critiques
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4,0
Publiée le 7 février 2024
Rien à dire : grand film de Cédric Kahn. Grand réalisateur. Les acteurs sont parfaits. Ça faisait longtemps que Kasso ne m'avait pas autant touché. Il ressuscite avec ce film.
Histoire vraie, histoire passionnante que Cedric Kahn retranscrit avec une certaine objectivité qui en fait son succès. On est pris dans le sillage d'un père et de ses deux enfants, plongé dans un monde d'incertitude où tout est remis en cause constamment, mais où on vit et on apprend au contact de la nature . Et les années passent changeant les rapports, les forces et les envies. Kassovitz est parfait dans un rôle de père aimant mais plus autoritaire qu'il ne croit. Il y avait beaucoup à raconter et on pas vraiment envie de voir arriver la fin on sent la sympathie du réalisateur pour ces vies en marge, et on quitte le film plein d'interrogation, en ayant vu une histoire belle et tragique d'une famille attachante (Céline Sallette parfaite aussi le temps de quelques scènes)
Avec un tel scénario, on peut regretter que le réalisateur Cédric Kahn n’ait pas réussi à insuffler à son œuvre une intensité émotionnelle plus marquante. Inspiré d’une histoire vraie, ce film sorti en 2014, retrace le parcours d’un homme marginal (Mathieu Kassovitz) qui, après avoir enlevé ses deux jeunes garçons, va vivre avec eux dans la clandestinité durant onze ans en marge de la société. Si les moments clés de cette cavale sont décrits avec justesse (notamment les passages déchirants avec la mère, subtilement interprétée par Céline Sallette), la description de leur vie éducative, affective et sociale apparait insuffisamment approfondie. Ainsi, les relations père/fils sont le plus souvent traitées de manière factuelle, sans jugement extérieur. Ce parti pris est tout à l’honneur du cinéaste mais on aurait apprécié davantage d’inquisition psychologique des personnages. Bref, long-métrage intéressant même s’il se limite à une simple narration d’un fait-divers étonnant.
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4,0
Publiée le 17 octobre 2021
Vie Sauvage aurait pu être un film de Tony Gatlif bien que ce ne soit pas un film sur les gitans. Mais c'est une histoire vraie elle est authentique sur la liberté dans un mode de vie décalé. L'intrigue on l'a déjà racontée alors je ne la répéterai pas mais croyez-moi ce long métrage nous accroche du début à la fin. Les acteurs jouent ici formidablement bien comme ils le feraient dans la vie réelle ou comme toute personne réelle se comporterait. C'est aussi une histoire d'amour et de rêves impossibles d'accomplissements impossibles pour une vie meilleure. Céline Salette est bien tout comme Mathieu Kassovitz dans le rôle du père fugueur cherchant ses enfants rebelles. De telles communautés de parias existent dans la campagne française profonde. Je suppose que ce film n'est pas sorti assez largement pour être regardé par un large public et c'est dommage...
Ce film d'aventure, dirigé et coscénarisé par Cédric Kahn, nous offre de magnifiques images de nature. Son scénario nous propose un Drame familial, basé sur une histoire vraie ; une histoire humaine, dure, et portée à l'écran avec beaucoup de sensibilité. Cédric Kahn nous prodigue des scènes chocs et de jolis moments d'émotion. Mathieu Kassovitz est comme toujours excellent, dans un rôle de marginal social qui lui sied à merveille.
Sur le fond, « Vie sauvage » est un film sombre en deux parties qui relate « l'affaire Fortin » avec probablement une part de fiction, sans voyeurisme ni jugement de valeur. La première partie raconte la façon dont ce père marginal a subtilisé ses fils à leur mère alors qu’ils n’avaient que 7 ou 8 ans. On l’observe avec une certaine mansuétude s'enfoncer dans ses contradictions à la limite de l'obsession, persuadé du bien-fondé de sa décision prise au bénéfice de ses enfants. On voit ces gosses avec curiosité et inquiétude faire leur apprentissage d’une vie en communion avec la nature. La seconde partie nous projette 10 ans plus tard. Les garçons, bientôt majeurs, commencent à vouloir s’émanciper et les conflits explosent face à ce père déboussolé par ses fils qui aspirent progressivement à une autre vie. Si le vent de liberté anti-conformisme que porte le personnage de Mathieu Kassovitz est développé et que son affrontement avec Céline Salette est source d’une tension dramatique flagrante au début du film, la progression manque de souffle, de rythme et Cédric Kahn peine à approfondir le coté psychologique de ces personnages dans cette vie hors nome. Si l’aspect fusionnel entre le père est ses fils est plutôt bien démontré, l’insondable tourment dans lequel ces adolescents sont tombés nous laisse deviner une fin prévisible sans retournement de situation. Ce traitement scénaristique trop linéaire déçoit quand même un peu.
Ce film m'a mis mal à l'aise. Tout cela m'a paru bien lourd. Je n'ai pas passé un bon moment et j'ai eu du mal à rester jusqu'à la fin. Dommage car la thématique laissait présager de bonnes choses mais ça ne fonctionne pas.
Grosse déception que cette vie sauvage ! Tirée d'une histoire vraie, je m'attendais à être ému et transporte par cette affaire de kidnapping et de vie marginale mais bon sang que ce fut laborieux ! Manque de rythme, manque de scènes accrocheuses, manque d'émotions dans le jeu des acteurs ! Bref un film qui n'est pas mauvais mais qui n'est pas inoubliable non plus ! Très fade en somme !
Ni film à charge, ni brûlot défendant l’indéfendable, Vie sauvage de Cédric Kahn trouve la juste distance avec ses personnages. Ce père qui soustrait ses enfants à la garde de leur mère et part en cavale avec eux pendant onze ans est d’évidence un idéaliste borné, mais il échappe malgré tout à la caricature du marginal. Peut-être que dans l’inconscient du spectateur, le caractère radical bien connu de Mathieu Kassovitz donne une vraisemblance naturelle au personnage sans avoir besoin d’en faire des caisses. Mais au-delà de ça, on parvient à comprendre son point de vue, quand on met en regard son acte avec celui de sa femme, qui au début du film tente aussi de mettre les bouts avec les enfants. On lui donne la garde parce qu’elle est la mère et tente de rentrer dans le rang. Ses idéaux de vie à lui ne pèsent pas bien lourd dans la balance de la justice. Moins attachant que le personnage de Viggo Mortensen dans Captain Fantastic, autre film interrogeant les rapports familiaux dans un contexte d’éducation anti-conformiste, Paco n’est pas totalement antipathique non plus, sa complicité avec ses jeunes fils est touchante. Mais si lui ne connaît pas d’évolution intérieure du début à la fin du film, restant fidèle à lui-même, c’est à travers le regard de ses enfants qui grandissent qu’on l’appréhende dans toute sa dualité (idéalisme vs égoïsme et aveuglement). Les garçons sont les vrais héros du film, et les quatre jeunes acteurs qui les incarnent enfants puis adolescents font très bien passer le conflit de loyauté qui les anime. En passant, chapeau au directeur de casting pour avoir trouvé des gamins à la fois aussi doués et aussi ressemblants entre l’enfance et l’adolescence ! Mais il ne faut pas oublier non plus dans cette distribution Céline Sallette, dans le rôle de la mère, qui apparaît peu mais marque les esprits. Un film fort qui ne manquera pas de susciter des questionnements.
Basé sur un fait divers, l'histoire d'une famille séparée dont le père et ses deux fils vont vivre onze ans de cavale tout en étant éduqué et presque reclus du monde. Un jeu d'acteurs parfait mais j'avoue ne pas avoir été convaincu par la vie menée par ces deux jeunes qu'à la fois ils ne regretteront pas mais aussi parce que tôt ou tard, l'enfant devenu homme doit prendre don envol...
Inspiré d'une histoire vraie, Vie sauvage est un drame familial qui distille une tension permanente depuis ses séquences d'ouverture jusqu'à sa bouleversante conclusion. Porté par un Mathieu Kassovitz impressionnant dans son rôle de père iconoclaste - génial tout comme Céline Sallette et les acteurs autant enfants qu'ados - le film aborde avec intelligence et sans manichéisme des thématiques fortes et complexes, offrant une réflexion jamais simpliste sur le libre-arbitre, le consentement, la vie en marge de la société.
Adapté d’une histoire vraie, celle des Fortin, le long-métrage de l’inégal Cédric Kahn filme ce combat père-mère en refusant de porter un jugement sur un seul mais il donne toute leur place aux deux frères. Sa caméra est précise, elle caresse les êtres, mais leur fait vivre les pires tourments, que l’on soit en pleine campagne ou dans un morne pavillon de banlieue. On finit le film en se posant des questions sur l’éducation et la loi, ce qui est légal et ne l’est pas sans peut-être trouver de vraies réponses. Seule certitude : les acteurs étaient tous très bons, des visages connus du grand public aux simples débutants.
La comédie dramatique par excellence. Le résultat est brillant, tout comme ces jeunes pris dans un périple sans fin avec la police aux trousses, il faut reconnaître que cette œuvre est excellente et ce film est empreint d’humanité. Mathieu Kassovitz joue admirablement son rôle de même que les enfants. Un film à découvrir.
Inspiré d'un fait réel, « Vie sauvage » part sur une bonne base à savoir le combat d'un père marginal qui va jusqu'à enlever ses enfants à leur mère pour revendiquer son droit de garde. Malheureusement, le sujet est traité de maniere bien trop insipide et superficielle pour provoquer un quelconque intérêt chez le spectateur. Aucun climax dans ce long métrage dont les moments les plus forts ne provoquent aucune émotion. On ne s'attache d'ailleurs jamais complètement à ce pere et ses deux fils. La faute à un scénario plat et une mise en scène peu inspirée qui ne créés, de facto, aucun relief formel ou substantiel (psychologie des personnages peu travaillé) dans une histoire qui en mériterait davantage. Film dispensable.