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Un visiteur
4,5
Publiée le 9 janvier 2019
Un film surprenant, intriguant et d'une originalité sans pareil !! Steve Carrel nous offre une prestation incroyable et très touchante si bien que l'on se prend vraiment au jeu dans la belle histoire de la petite ville de Marwen !
Excellent film sur le harcèlement et la différence entre chaque être humain . Un film qui ne laisse pas indifférent et qui fait réfléchir , rire , pleurer . ATENTION futur chef d'œuvre en vue .
" bienvenue à marwen" tire d'un fait authentique est un drame touchant sans plus. En effet j'ai trouvé le scénario parfois invraisemblable par ses nombreuses digression de plus j'ai trouvé que le film faisait un peu téléfilm cependant cette histoire d'un homme devenu amnésique suite à une agression s'avère touchante et parfois émouvante avec des comédiens impliqués dans leur rôle Steve Carell en tête.
Il y a beaucoup de très bonnes intentions dans ce projet scénaristique qui une fois concrétisé sur l’écran ne donne pas l’effet escompté. Pour évoquer le traumatisme d’une violente agression d’un homme devenu amnésique, Zemeckis reprend sa véritable histoire autour de ce village construit en réduction dans lequel il projette ses fantasmes. A travers des séquences de la seconde guerre mondiale et plus particulièrement les atrocités nazies des SS. Le héros dirige son petit monde de marionnettes au ras des pâquerettes, marionnettes et figurines qui bien évidemment le rattrapent très souvent et le propulsent dans une vérité qu’il refuse d’affronter. Un système assez convenu entre fiction et réalité dont le cinéaste abuse au point d’en révéler la mièvrerie congénitale. Pour en savoir plus :lheuredelasortie.com
Avec Bienvenue à Marwen, Robert Zemeckis démontre encore une fois que pour conter des histoires extraordinaires, il faut avoir recours à des moyens qui eux aussi sortent de l’ordinaire. En faisant le portrait de l’artiste Mark Hogancamp, le réalisateur américain fait donc une nouvelle fois appel à la motion capture, procédé qu’il avait démocratisé dans les années 2000.
"Bienvenue à Marwen" rend un magnifique hommage aux artistes et surtout aux rêveurs. Le film exprime très justement la douleur de la solitude, qui peut être aussi l'endroit où se situe la création et l'imaginaire. Il est certain que l'art est un baume contre les souffrances humaines, et Zemeckis nous le fait ressentir en déployant son immense talent de conteur, au service de son émouvant personnage principal et des trépidantes aventures qu'il a en tête. Un excellent casting fait vivre cette histoire. Et pour mieux plonger le spectateur dans l'imagination du héros, il y a de splendides effets spéciaux, ainsi qu'une superbe musique signée Alan Silvestri.
Film absolument bouleversant qui montre l'intolérance stupide des Hommes. J'ai pleuré 2 fois : la première fois en voyant une scène qui montre spoiler: le désarroi et le traumatisme du héros par rapport à la violence qu'il a subi. La seconde fois, en écoutant son discours lors du procès de ses agresseurs. C'est absolument inouï comment les hommes peuvent être durs entre eux quand il s'agit de défendre leurs valeurs aussi débiles qu'ils soient. spoiler: L'origine de ce déchaînement de violence contre lui est vraiment ridicule parce qu'on l'associe à un homosexuel alors que le film montre à quel point il est hétérosexuel notamment via son coup de foudre envers Nicol. Petit bémol : dommage que le film ne dit pas spoiler: ce que ses agresseurs ont finalement eu comme sanction au tribunal.
Film ennuyeux, où passé le drame subi par le personnage, on passe notre temps à voir un homme jouer avec ses poupées et reconstituer toujours la même scène, attaque du héros par les nazis et sauvetage par ses amies. La prouesse technique est peut-être là, le reste n'est pas au rendez-vous. Aucune émotion.
L’imaginaire d’un enfant est sans-limites et peut servir d’échappatoire quand la réalité est perçue comme trop dure, voire insoutenable. Devenu adulte, certains continuent d’utiliser leur imaginaire plus ou moins bridé pour créer quelque chose d’artistique. Maintenant, imaginez un adulte qui combine les deux : se réfugier dans un monde parallèle à l’imaginaire débridé pour supporter ses traumas et diminuer son stress, tout en créant quelque chose d’artistique ! Cette petite rareté est le point de départ de « Bienvenue à Marwen » qui se base sur l’histoire vraie de Mark Hogancamp, sauvagement agressé pour avoir clamé haut et fort qu’il aimait porter des talons alors qu’il était dans un bar, entouré de Rednecks machos. Devenu amnésique depuis cet incident et extrêmement sensible au stress post traumatique, Mark pratique la photo comme thérapie en créant un monde virtuel peuplé de poupées représentant des personnes de son entourage. Ce petit monde est projeté dans des aventures rocambolesques et manichéennes durant la seconde guerre mondiale. Les méchants (ses agresseurs) sont des nazis, son double est un capitaine de l’armée de l’air (Hogie) fidèlement entouré d’une armée de cinq pépées (femmes qu’il connait transformées en versions pin-up), tous sont régis par une sorcière maléfique nommée Deja Thoris. Robert Zemeckis nous livre un film au style visuel vraiment à part ! En effet les trois-quarts du film se déroulent dans le monde imaginaire avec des poupées aux mouvements raides (fidèles aux Barbies et Big Jim) et aux expressions très réussies, faites en "motion capture" avec les visages de vrais acteurs. Le rendu est vraiment sublime et c’est un régal de suivre les différentes mises en scènes héroïques, teintées d’humour et de surréalisme. Cette identité visuelle inédite et inventive nous permet d’explorer la folie douce de Mark et d’évaluer à quel point cela lui permet de transcender ses peurs. L’art comme vertu cathartique et curative. Sous couvert de distraction, ce monde haut en couleur permet de parler assez ouvertement du côté queer, du respect la différence, de la stupidité de la représentation de l’homme ultra viril. Malheureusement, les allers-retours entre monde réel et virtuel sont mal gérés, certaines transitions sont mêmes ridicules et le tout fini par lasser. D’autant plus que les scènes dans la vie courante sont trop caricaturales, trop courtes et ne permettent pas d’empathie et ruinent même la crédibilité de l’ensemble. A l’image du clin d’oil assez appuyé à retour vers le futur et sa voiture à voyager dans le temps, il y a un manque de subtilité dans le film. C’est dommage car le visuel prime sur le fond, le tout aurait été absolument parfait si l’équilibre avait été trouvé. A voir pour la prouesse visuelle et l’imagination qui ravira l’enfant en vous !
Désolé de ne pas être à fond comme la majorité des critiques mais là un grand réalisateur rate sa cible . Il n y a rien de touchant . Les personnages restent très caricaturaux et l histoire de cet homme à aucun moment est rendu attachants. Le récit de ce qui s est passé passe très rapidement et son monde imaginaire du coup n est pas assez justifié. Zemekis est un réalisateur qui a pourtant su toucher le public par d autres films mais pas celui là.
Retour vers le futur, Qui veut la peau de Roger Rabbit, La Mort vous va si bien ou Forrest Gump : Robert Zemeckis a prouvé plus d’un fois qu’il était l’homme idéal pour pousser toujours plus loin les effets spéciaux à l’intérieur d’une histoire passionnante. Avec Bienvenue à Marwen, il réitère à nouveau cet exploit. En effet, il arrive à traiter de manière très intelligente le mélange entre une histoire très touchante et le monde en poupées animées imaginé par le personnage principal. Le spectateur rentre totalement dans ce second univers grâce à des effets spéciaux tout simplement bluffants sans pour autant se couper du récit principal (tirée d’une histoire vraie) mais au contraire rentre encore plus dans ce dernier grâce aux séquences imaginaires et à l’interprétation touchante de Steve Carrell. Ainsi, le talent de Robert Zemeckis arrive à créer une histoire émouvante mêlée à un univers délirant et totalement fantaisiste. Une très belle réussite.
Nouvelle réussite technique pour ce nouveau film de Robert Zemeckis. Les deux histoires en parallèle, la vraie vie de Mark (tirée de faits réels) et celles des poupées, donnent quelque chose d'assez intéressant. Le scénario insuffle assez d'émotion et de suspens pour nous émouvoir et nous tenir en haleine jusqu'au bout. Même si on appréhende aisément les différentes étapes du récit et le dénouement. Steve Carrell est vraiment très bien, le reste du casting aussi (Diane Kruger n'apparaissant que sous forme de poupée), mais on ne s'attache pas vraiment à leurs personnages. On passe donc un bon moment devant un film très réussi sur la forme, beaucoup plus classique sur le fond, malgré une belle histoire de retour à la vie. Sympathique et touchant mais pas inoubliable donc...
L'envie y est, mais pas la forme... On a connu d'excellents films de Robert Zemeckis (ne serait-ce que les Retour vers le futur) et de superbes rôles dramatiques de Steve Carell (Little Miss Sunshine, ...), la réunion des deux avait de quoi mettre l'eau à la bouche, surtout avec ce scénario tiré d'une histoire vraie délirante d'un homme qui "joue à la poupée" pour soigner un grave traumatisme psychologique... Mais non, un beau plantage sur l'esthétique du film, vraiment brouillonne pour un Zemeckis : beaucoup trop de séquences "poupées" (les trois quarts du film, sur fond de musique tambour et fanfare militaires non-stop, épuisant), comme si le personnage réel n'était pas intéressant... il avait pourtant besoin de profondeur ! On ne comprend pas bien l'intérêt de caser lourdement la DeLorean (un clin d’œil pour les fans, c'est une bonne idée, mais faire toute la fin du film avec, c'est montrer ouvertement au spectateur qu'on triche sur l'histoire vraie). De même, le personnage de la Sorcière est pénible au possible (on se retient de hurler à Carell : "Jette-la on n'en parlera plus !"), et en général Higgo n'est pas très sympathique à suivre (le bourrin de guerre, si vous n'aimez pas ce genre de films, à bon entendeur...). Et pour finir quelques passages tout droit sortis de contes pour enfants en très bas âge : les gags puérils, les chaussures qui s'illuminent comme celles des princesses, quelques romances guimauves (on ne voit pas bien ce que cela vient faire au milieu de la baston militaire). Le jeu de Carell est cependant correct, et quelques moments restent dynamiques. On pardonnera à Zemeckis et à Carell ce film bancal grâce à leur envie de transmettre cette histoire singulière.
Malgré un côté old fashioned légèrement suranné, ce film est une réussite car, en utilisant des personnages animés pour raconter l'histoire fantasmée par son héros, Robert Zéméckis parvient à faire vivre aux spectateurs son traumatisme. On ne se contente pas de compatir, sagement et froidement, mais on est en lui, à l'intérieur de son mal-être et de sa difficulté à sortir de cette violence, de ce sentiment de culpabilité et de cette histoire qui se répète. C'est malin, d'autant que Zéméckis n'a ni centré son récit sur l'agression ni suivi une approche trop psychologique afin que son film soit tout public. Brillant et efficace.