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Punisher.223
7 abonnés
68 critiques
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3,5
Publiée le 6 janvier 2019
Robert Zemeckis est assurément un conteur de talent : scénariste de plusieurs films (1941 de Steven Spielberg) et réalisateur d’encore plus de films (Qui veut la peau de Roger Rabbit, Forrest Gump) voire scénariste et réalisateur (Retour vers le futur 1 2 3). Avec Bienvenue à Marwen, il porte à l’écran l’histoire réelle d’un homme qui, suite à une violente agression, s’échappe de la vie réelle en se réfugiant dans un village peuplé de figurines où il reprend le contrôle de sa vie. Cet homme est admirablement bien joué par Steve Carrel, mondialement connu grâce à la version américaine de la série déjantée The Office (No god, No!). Il a dans ses deux mondes - réel et virtuel - des amies, telles Eiza González dans le rôle de la jeune et belle collègue, Merritt Wever dans le rôle de la bonne copine, ou Leslie Mann dans le rôle de la gentille voisine… et des ennemis terrifiants : des nazis! Comme avec Forrest Gump, pas de super héro ici, juste des gens simples et émouvants. Côté son, la musique est bonne et éclectique (Cat Scratch Fever !). Au final, le film est un peu lisse, mais à voir, ne serait-ce que pour la technique employée par Robert Zemeckis qui passe d’un monde à l’autre avec virtuosité.
Robert Zemeckis était plus inspiré dans les années 80-90, si son film est visuellement remarquable, notamment les scènes en motion capture souvent réjouissantes, il souffre d'une trame scénaristique convenue qui, sombre, au fur et à mesure de l'avancée du récit, dans le mauvais mélo. Zemeckis peine à lier le réel et l'imaginaire, la magie du fantasme étant parasitée par une réalité assez platement exploitée, d'autant plus mal qu'il s'agit d'une histoire vraie. Pour Steve Carrell, particulièrement touchant, le caractère queer de son personnage pleinement assumé, et quelques passages assez formidables (les poupées vs les nazis), bienvenue à Marwen se regarde néanmoins sans trop de déplaisir. Un Zemeckis mineur qui souffre d'une tendance à en faire trop dans le mélo aseptisé hollywoodien.
La folie créative de Robert Zemeckis n’a d’égale que son talent de réalisateur. Ce film extrêmement audacieux pourrait virer dans l’élitisme mais le talent de Zemeckis c’est de le laisser accessible au plus grand nombre sans pour autant rogner sur l’originalité formelle et la richesse du fond. Les thèmes traités sont importants, sérieux et nombreux. Parmi eux : les troubles mentaux, le féminisme, la tolérance, l’addiction, la solitude, ... Ils le sont de manière juste, fine, sans démagogie et sans moralisme. Sur le plan technique, animation et réalité se juxtaposent ou se mêlent avec justesse, contribuant à délivrer les messages de manière métaphorique et poétique. Du grand art !
Voici l'histoire dingue, touchante et véritable de Mark Hogancamp devenu amnésique après s'être fait tabasser dans un bar parce qu'il était un peu différent, artiste (dessinateur) et un brin décalé avec sa collection de chaussures à talons aiguilles. Gravement traumatisé mais toujours vivant, Mark va réinventer sa vie et mener une sorte de thérapie au travers d'un village belge miniature imaginaire (Marwen) pendant la seconde guerre mondiale, totalement construit de ses mains dans son jardin. C'est l'occasion pour lui d'y prendre des milliers de photos et de s'inventer des histoires avec des personnages masculins et féminins sous forme de poupées (style Big Jim et Barbie). On alterne donc entre la réalité d'un homme perdu et souffrant tentant de retrouver son identité et une dignité de vivre, et une réalité virtuelle dans laquelle on suit les aventures d'un militaire américain (lui-même en fait) tentant de vaincre les nazis à l'aide d'une brochette de femmes soldats. Bourré de poésie, ce drame est surprenant ! Même si l'on peut être décontenancé par la réalisation qui alterne les deux réalités de cet homme tout au long du film, on ne peut pas rester insensible à son trauma et à l'imagination dont il fait preuve tout au long de ce chemin vers une guérison éventuelle. Attachant et très original. --> Site CINEMADOURG <--
L'histoire de Bienvenue à Marwen est tellement folle qu'elle ne pouvait qu'être inspirée d'une vie bien réelle, celle de Mark Hogancamp, traumatisé par une agression sauvage et réfugié dans son univers imaginaire. Le tour de force du film de Zemeckis (de retour après le mauvais Alliés) est de mêler avec virtuosité l'environnement dans lequel évolue son héros et celui d'un petit village belge de la seconde guerre mondiale entièrement reconstitué par l'esprit de Hogencamp. Il y a la performance technique de la Motion Capture des figurines, époustouflante, mais c'est avant tout l'histoire humaine qui captive dans sa fantaisie, ses délires et sa fantasmagorie parfois perturbante (l'image de la féminité !). Résilience, triomphe de l'imagination et éloge des talons aiguilles (sic) sont les thématiques principales d'un long-métrage sinueux et brillant qui ne gagne pourtant pas d'emblée notre adhésion de spectateur tellement le personnage d'Hogencamp est complexe, n'attirant pas d'emblée la sympathie malgré son statut de victime. C'est là où la prestation éblouissante et en même temps humble de Steve Carell fait toute la différence. Il y a une douce violence dans le jeu de l'acteur, qui l'amène aux confins de la folie, sous la bienveillante caméra de Zemeckis. Et même si le film se résout à l'optimisme, il y a nécessairement dans ce happy end comme un sale goût de cendres et de sang.
Ce n'est pas le meilleur film de Zemeckis, certes, mais il est réussi et m'a beaucoup touché. Inspirée d'une histoire vraie, Mark Hogancamp est incarné par Steve Carrel. Après un lourd passage à tabac (à caractère homophobe), Mark en garde toujours les séquelles : amnésie totale, peur du monde extérieur, renfermement sur soi... Afin d'extérioriser tout ça, il s'aventure dans son imaginaire par le biais de figurines du temps de la seconde guerre mondiale. Ici, il est un héros, accompagné de ses fidèles proches féminines. Chaque scène animée représente métaphoriquement sa propre vie et j'ai trouvé cela superbement bien représentatif et coordonné. Je lui reprocherais par contre un rythme un peu inégal et quelques scènes répétitives. J'ai eu du mal à me mettre dedans dans la première demi-heure, mais une fois lancée, j'ai été très peinée par ce personnage qui souffre malgré lui de sa solitude. Cependant, l'histoire est aussi pleine d'espoir et apporte à la fin un très beau message de tolérance et d'entraide. Beau visuellement et sincère.
J'apprécie ce que fait le réalisateur et là il a décidé de raconter au cinéma cette histoire véridique. On sent que le film est de qualité et aussi ce qu'a vécu le monsieur est terrible, il a été victime d'abrutis haineux. Il a eu besoin de se reconstruire et c'est compréhensible. Tout son univers de poupées, cela lui fait beaucoup de bien. Le souci c'est que nous, pauvres spectateurs, devant l'écran de cinéma, on assiste à un spectacle ridicule d'un monsieur obnubilé par ses poupées et l'imaginaire qu'il a créé autour. C'est trés pénible à regarder, c'est d'un grand ennui et le pire c'est que toutes ces poupées c'est particulièrement agaçant et le comble de l'horreur ce sont ces affreuses chaussures à talons aiguilles, dont on nous bassine pratiquement tout le long du film. Du coup j'ai eu beaucoup de mal à rester jusqu'à la fin.
J'ai beaucoup aimé et ne me suis pas ennuyée une seconde. Le film est original, bien fait et l'on ne reste pas indifférent au traumatisme qu'a subi cet homme et à la façon dont il parvient à vaincre certains démons consécutifs à son agression. Pour le reste, certes il y a des poupées, une référence au fétichisme, certains clichés… Et alors ? Il faut arrêter de diaboliser les poupées mannequins. En matière de films sexistes, il y a bien pire et personne ne dit rien. Pour quiconque n'a pas d'a priori, ce film reste un excellent divertissement de par son originalité, le sujet évoqué et les effets spéciaux remarquables.
On peut affirmer que le pari de l’émotion est réussi. Oui, c’est émouvant de part le personnage principal et son histoire. Sa fragilité nous touche alors qu’on ne s’y attends pas forcément quand on lit la synopsis
Affligeant ! !! Certains spectateurs ont quitté la salle j'ai bien failli en faire autant. ... c'est une erreur que de se revendiquer de forest gump pour faire la promo de ce film. Ça n'à vraiment aucune comparaison tant dans la qualité du scénario que des personnages. C'est parfois très près du ridicule. Insipide.
Le réalisateur de "Retour Vers le Futur" et "Forrest Gump" revient avec l'adaptation d'une histoire vraie tragique et touchante mais plein d'optimisme. La structure du récit est rythmé par les passages entre réalité et imaginaire de Mark. C'st surtout un moyen pour Mark de retrouver ses capacités motrices et intellectuelles, une sorte de thérapie introspective. Le résultat est magnifique, visuellement bluffant et inventif. Malheureusement, on constate que les seconds rôles féminins sont presque tous très sous-exploités et peu développés.La magie opère grâce à la prestation de Steve Carell et les images magnifiques, mais surtout à ce mélange savoureux et touchant entre intelligence de la forme et l'émotion qui en découle. Site : Selenie
Une histoire certes touchante, mais un peu longue, avec trop de passages allégoriques dans le monde des poupées. On met du temps à se prendre au jeu, et les personnages féminins, notamment celui de Nicol, ont un côté "nunuche" exaspérant. Par contre rien à dire sur les effets spéciaux pour les scènes dans le monde des poupées, c'est bluffant! Moyen, donc.