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    Good Kill
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    antony Z.
    antony Z.

    74 abonnés 1 066 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2015
    une réflexion intéressante sur les traumatismes de ces soldats et les dommages collatéraux impactant leur vie privée. Peut-on continuer a exécuter des ordres aveuglément quand on remet en cause leur pertinence, leur moralité... Quand on ne croit plus au sens de ce que l'on fait... Que faire quand on saisi que l'on opére uniformément à ce que l'on combat? C'est en gros le sens de la réflexion de ce film agrémentée de la notion du semi virtuelle des opérations menés à distance non pas à bord des appareils mais dans des containers climatisés... supprimant ainsi le risque (et l'adrénaline lui étant liée) mais coupant en parti de la réalité atroce des actes de guerre sur le terrain en créant une distance et en brouillant l'esprit du réel et du virtuel
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2015
    On suit dans ce film les interrogations que se pose un pilote de drone sur le sens de ce qu'il fait. Je trouve que le questionnement de cet homme sur ses états d'âme sont bien amenés et les conséquences que cela a sur sa vie sont crédibles. Bien que le sujet puisse paraître un peu austère, je ne me suis pas ennuyé.
    crachou94
    crachou94

    25 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2015
    Un très bon film réquisitoire contre cette guerre à distance qui déshumanise les soldats , une composition étonnante d'Ethan Hawcke qui ne supporte plus le cynisme des ordres qu'il doit exécuter à contre-coeur, on retrouve avec plaisir January Jones en femme délaissée.
    LeFilCine
    LeFilCine

    184 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2015
    Le réalisateur néo-zélandais de Bienvenue à Gattaca, Andrew Niccol, propose un film qui traite d’une actualité brûlante et qui a eu des échos encore très récemment dans l’actualité. En effet, c’est un des tous premiers films à s’intéresser à cette guerre des drones menée par les États-Unis dans une relative discrétion depuis plusieurs années. Le point de vue choisi par le réalisateur est intéressant car l’intégralité du récit se déroule dans le désert du Nevada, à deux pas de l’exubérante Las Vegas. Il présente donc le contraste abyssale qu’il existe entre les territoires de guerre et le lieu où se situent les pilotes des drones. C’est donc le confort apporté par cette portabilité de la guerre qui est mis en exergue. La mise en scène subtile d’Andrew Niccol permet de comprendre petit à petit la perte de repères qui perturbe tant le personnage principal du film, ce commandant, ex-pilote, interprété par Ethan Hawke. Celui-ci en vient, malgré lui, à regretter de ne pas piloter, concrètement, un avion sur le terrain. Les tourments du pilote de drone, ce sujet passionnant, est un peu alourdi par le thème déjà-vu du couple de militaire qui bat de l’aile. Le scénario tient à dénoncer également les dérives des services de sécurité américains dans le choix des cibles et l’immoralité de certaines frappes. Ethan Hawke, en personnage un peu froid, interprète ce commandant de manière très sobre, quasi militaire, mais de manière plutôt convaincante. January Jones, quant à elle, est très à l’aise dans ce rôle pas si facile de femme en mode desperate housewives. Par contre, le reste du casting est très moyen, avec des personnages souvent très caricaturaux. Good Kill est donc un film imparfait mais au scénario plus malin qu’il n’en a l’air au premier abord, et bien loin d’être complaisant avec la politique américaine actuelle.
    ffred
    ffred

    1 739 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2015
    Après avoir signé un chef d'oeuvre de SF en guise de premier film, Andrew Niccol n'a fait que tomber de mal en pis pour ses suivants, jusqu'au lamentable Les âmes vagabondes (2013). Il remonte un peu dans notre estime avec ce Good Kill assez réussi. Avec cette fois, une mise en scène et un scénario digne de ce nom (malgré quelques clichés). Ce dernier est en plein dans l'actualité. Et comme me le faisait remarquer une amie, on peut faire un parallèle avec le American Sniper de Clint Eastwood, même si les tenants et les aboutissements sont différents. Le titre du film est très bien choisi : y-a-t-il de « bonnes tueries », tout cela est-il toujours justifié ? Le personnage principal (impeccable Ethan Hawke) est bien écrit, on comprend ses affres et ses doutes, sur lui-même et sur les ordres qu'il reçoit. Son évolution psychologique est bien amenée. On est mis constamment au cœur des bombardements du drone qu'il dirige (alors qu'on ne voit jamais aucun appareil, mais tout sur écran, comme les militaires restés aux USA). Techniquement, c'est vraiment bien fait. Les images sont superbes, les couleurs chaudes. Au final, on passe un bon moment. C'est prenant, c'est bien fait, même s'il manque tout de même quelque chose pour faire un grand film. Mais on y croit. On a donc retrouvé (en partie) Andrew Niccol. Pourvu que cela dure...
    Redzing
    Redzing

    1 161 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2015
    Un ancien pilote de chasse se retrouve dans une casemate militaire à Las Vegas, contrôlant des drones de guerre qui frappent leurs cibles en Afghanistan. 10 ans après "Lord of War", Andrew Niccol s'attaque à nouveau à un sujet polémique lié aux militaires US. Il le dépeint de manière plus ou moins objective (les avantages des drones sont évoqués), mais pointe essentiellement du doigt les dérives de l'utilisation des drones : leur côté jeux vidéo qui rattrape inlassablement leurs utilisateurs, l'intrusion dans le quotidien de civils, la politique meurtrière de la CIA qui les utilise à plein régime. L'ensemble s'avère juste, le problème étant que le scénario manque un peu de piment. On se contente d'une chronique assez classique sur un protagoniste charismatique (Ethan Hawke, tout en retenue), mais il n'y a pas réellement d'intrigue. Pour autant, "Good Kill" est élégamment mis en scène, et n'ennuie pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 avril 2015
    Un pilote de chasse, devenu pilote de drone de combat est confronté à des problèmes de conscience.
    La présentation du film ?? est bien menée.
    Le réalisateur Andrew Niccol nous fait voir le cynisme du gouvernement américain qui tue ses ennemis sans égard par rapport aux civils
    Il met en évidence le monde ?? de la richesse et de la pauvreté.
    En bref, les guerres modernes de demain sont déjà commencées.
    ninilechat
    ninilechat

    75 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2015
    Parait que c'est ce qu'ils disent pour signifier "en plein dans le mille". Bon, moi j'aurais plutôt vu Good Shot, mais du point de vue langues étrangères, je la ramène pas [surtout en anglais, langue laide par excellence. Une fois que vous avez vu dans un livret d'opéra (les Vêpres siciliennes), "dolce ebbrezza" traduit par "sweet intoxication", je vous jure vous avez compris qu'il n'y a rien à tirer de l'anglais]

    Pour la promo du film, on fait appel à "Démineurs" et puis à "Lord of War" (à peu près le dernier film visible de Nicolas Cage, avant qu'il ne se livre à une perpétuelle auto-parodie de lui même...) du même réalisateur, Andrew Niccol. En fait, c'est un de ces innombrables films US qui se coltine un lourd problème de politique/société/écologie/éthique, laviel'amourlesvaches, dans un enrobage attrayant de thriller. Et ça marche toujours, et dans Good Kill comme d'hab, on est pris, et je ne vois pas pourquoi nos esthètes critiquent les studios hollywoodiens de vouloir faire réfléchir les gens sans les enquiquiner! J'aimerais beaucoup que les français soient capables d'en faire autant, au lieu de réaliser d'une main des films intellos/pontifiants/rasoirs et de l'autre des comédies égrillardes/racoleuses (on est gâtés en ce moment...

    Quand certains critiques disent que l'on a vu déjà mille fois Good Kill, c'est faux: la guerre par drones interposés, c'est quand même un phénomène récent!

    Tom (Ethan Hawke) est un excellent pilote. Il aime voler, pour tout, l'adrénaline, l'excitation du danger, ce moment où on s'apprête à se poser, réservoir vide, sur le pont d'une porte-avions dans une mer démontée.... Se retrouver dans une boite à sardine au milieu du désert du Nevada [la traversée récurrente de Las Vegas est bien là pour souligner le parallélisme entre le joystick pour le fun et le joystick pour la mort....] pour piloter des drones ne le comble pas du tout! Mais bon, il a sa femme [January Jones, oui oui la première madame Mad Man tout à fait surprenante en allumeuse de sous-préfecture frustrée!], ses enfants, les barbecues entre potes (enfin, entre collègues, car dans cette petite ville répétitive ils vivent manifestement entre eux). Les vues aériennes de la ville nous la montrent, terre jaune, maisons carrées, étonnamment semblable, vue du ciel, aux villes de là bas...

    Au début du film, l'équipe de Tom est chargée de frappes extrêmement ciblées sur des terroristes avérés. Puis, elle se trouve sous traitée à la CIA -ces civils.... et le mode de fonctionnement se met à changer. Pour les pékins, peu importe les dommages collatéraux. Lorsqu'un méchant a été localisé, quelque soit son entourage, il faut tirer. Boum.

    Se trouvent réunis tous les ingrédients du genre: le Colonel, visage burinés, regard glacier (Bruce Greenwood), qui n'approuve pas ce genre de guerre, mais les ordres sont les ordres, il souffre en silence, il fait son devoir; la petite sous-off chicano (Zoë Kravitz) qui, elle, n'hésite pas à l'ouvrir: les frappes injustes vont avoir pour effet de soulever la population, de la radicaliser et finalement de faire naître bien plus de nouveaux terroristes que l'on en aura éradiqués. Tout cela n'est pas très original, mais reste intéressant parce que, qu'on le veuille ou non, ce sont de vrais problèmes.

    Et cela me fait penser à la baïonnette. L'arme la plus abominable sans doute jamais inventée. Le corps à corps obscène: l'opposé exact de la guerre par drones interposés; combien de couples ennemis a t-on pu ainsi relever, unis dans la mort, entr'embrochés, entre enlacés..... Avez vous remarqué que le cinéma n'a quasiment jamais montré de combats à la baïonnette?

    Vous pouvez aller voir Good Kill. Et réfléchir sur la nature de la guerre moderne. Une fois de plus, le cinéma made in US a rempli son office.
    lionelb30
    lionelb30

    448 abonnés 2 611 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2015
    Un tres bon sujet matiere a reflexion mais malheureusement le film est assez lent , les images toujours forcement un peu semblable et des acteurs pas au top.
    dominique P.
    dominique P.

    846 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 avril 2015
    Excellent thriller américain basé sur des faits réels.
    Comme indiqué sur l'affiche, c'est un film important.
    Il est très bien réalisé et interprété et on ne risque pas de s'ennuyer tant le film est sous pression et nous fait réfléchir.
    Good movie !
    tony-76
    tony-76

    1 085 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2015
    « Une guerre sans fin ! » Good Kill traite d'une étonnante histoire vraie se basant sur la vie du commando Tommy Egan. Un pilote de chasse qui est devenu pilote de drone à Las Vegas. Combattant à distance les talibans la journée, il rentre ensuite chez lui retrouver sa famille. Mais cet exécutant est confronté à des problèmes de conscience. Le cinéaste, Andrew Niccol (Lord of War) aborde un sujet dense avec brio. Une réflexion qui s'avère puissante sur la nature virtuelle des nouveaux conflits, qui mêlent entre jeu vidéo et réalité. Ethan Hawke nous livre une nouvelle interprétation tout en intensité en faisant ce héros militaire, chamboulé. Bruce Greenwood est, à son tour très convaincant en colonel. January Jones arrive à être séduisante dans cette production américaine. La mise en scène est bonne, voir élégante. Une bande son assez rock'n'roll qui plait beaucoup. On a une atmosphère plutôt sombre et angoissante mais maîtrisée avec quelques moments de suspens pour tenir en haleine le spectateur. De plus, les décors de Las Vegas sont vraiment dynamiques et très plaisants. Le cinéphile reste bouleverser par ce récit en découvrant la vraie vie de ce pilote de drone. Beaucoup d'émotions se dégage dans ces faits réels. Néanmoins, on regrettera un dénouement aussi bâclé. Pour finir, Good Kill est un thriller psychologique intelligent, passionnant et souvent efficace qui plaira au public. A découvrir sans plus attendre !!
    poet75
    poet75

    277 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2015
    Ils portent une combinaison de pilote, mais ne montent jamais dans un avion. Leur job, c'est de s'asseoir devant un écran et de piloter des drones à distance. La cible repérée, il suffit de déclencher le guidage laser et la mise à feu et l'on est quasiment sûr d'atteindre l'objectif. Telle est la guerre moderne: c'est presque comme si l'on jouait à un jeu vidéo, un jeu de guerre, sauf que les morts sont bien réels et que les ordres données d'en haut sont assez souvent révoltants! Ce film montre cette sale guerre-là et les consciences tourmentées de ceux qui restent planqués loin des zones de combat, à Las Vegas, et qui n"ont pour mission que d'exécuter des ordres et de tuer à distance.
    Contrairement au détestable film de Clint Eastwood, "American Sniper", ici il n'y a aucune ambiguïté: la guerre est une saloperie et ceux qui tuent à distance font un boulot encore plus dégueulasse que les snipers! C'est bien ce qu'Andrew Niccol veut nous dire en puisant tout ce qu'il montre dans son film dans un triste répertoire de faits réels, les uns plus affligeants que les autres. Reste cependant un défaut, peut-être inhérent à ce genre de films, une certaine monotonie dans la mise en scène, les scènes de guerre alternant sans arrêt avec les scènes de famille. Ce défaut était également présent dans le film d'Eastwood. Cela étant dit, "Good kill" est sans conteste mille fois plus recommandable qu'"American Sniper"! 7/10
    Jesse B.
    Jesse B.

    49 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2015
    [Scénario: 5/5]
    Alors que le genre "film de guerre" semble faire son retour au cinéma depuis quelques temps, Andrew Niccol propose sa version plutôt intéressante et contemporaine, faisant le choix de placer son récit au cœur d'une unité de pilotes de drones de l'armée américaine basée à Las Vegas, alors que les tactiques de guerre abordées dans le film justement font hautement polémique depuis l'intensification de l'utilisation de drones pendant la guerre d'Afghanistan. Pour résumer l'histoire: Tommy Egan (Ethan Hawke) est un ancien pilote de chasse reconverti en pilote de drones. Alors que sur le papier tout avait l'air idéal: la proximité avec sa famille au quotidien, une guerre sans risques "directs", des collègues qui l'admirent pour son passé et ses capacités de pilote; la réalité est beaucoup plus dure et le soldat qu'il est a de plus en plus de mal à se regarder dans le miroir chaque jour...

    [Mise en scène: 4/5]
    La façon dont le film est présenté est très importante et contribue à nous faire vivre son sujet intensément: tout comme "Fury" de David Ayer, "Good Kill" est filmé à la façon d'un huis clos, nous enfermant dans cette cabine en préfabriqué dans laquelle Tommy Egan passe 12h par jour à combattre les talibans. Très rapidement nos yeux sont rivés sur la console de commande de drones et les images qui défilent à l'écran sont le théâtre du conflit vu par "l'oeil" du drone que commande Egan: le résultat c'est qu'on se retrouve vite immergé dans cet étrange conflit à la fois réel et virtuel où les questionnements des personnages deviennent aussi les nôtres ("les attaques de drones ne font-elles pas de la guerre une guerre sans fin ?", "n'est-on pas en train de commettre un crime de guerre ?"). J'ai également trouvé le montage très habile puisqu'il passe en quelques minutes de ces scènes de guerre qui créent le malaise à des scènes banales de la vie courante: Egan qui passe chercher ses enfants à l'école, Egan qui s'occupe du barbecue, Egan qui se dispute avec sa femme... Seul bémol: le final qui, s'il fonctionne et offre une conclusion honorable, aurait pu, selon moi, être encore plus poignant.

    [Acteurs: 3/5]
    Ethan Hawke est un excellent acteur, mais il faut tout de même l'avouer: il est capable du meilleur comme du pire ("American Nightmare" ou "Getaway" n'en sont que deux exemples), ainsi le fait de le voir en tête d'affiche de "Good Kill" n'a pas suffi à me convaincre d'aller le voir. Et pourtant j'ai bien fait, car il livre ici une prestation extrêmement juste: son personnage est un écorché vif, un soldat, un vrai, qui ne supporte pas de faire la guerre depuis une boite en métal située à des milliers de kilomètres du conflit et qui réalise petit à petit que la routine dans laquelle il s'est installé est malsaine et le pousse d'un extrême à l'autre : d'un côté sa condition de soldat exige de lui qu'il soit capable d'obéir aux ordres, aussi durs et questionnables soient-il, sans états d'âme et de l'autre il doit tout faire pour protéger sa famille de ces images qui le hantent chaque jour et doit malgré tout réussir le jeu du mari/ du père modèle. Bruce Greenwood ("Star Trek Into Darkness") est tout aussi surprenant dans ce rôle de commandant paternel et pas toujours très en phase avec sa hiérarchie. Parmi les seconds rôles, celui de Zoe Kravitz ("Divergente") se démarque plus que les autres et apparaît en quelques sortes comme l’incarnation de la conscience humaine: jeune recrue qui se remet sans cesse en cause et questionne les ordres de ses supérieurs, elle est finalement le personnage qui s'adresse le plus directement au spectateur par ses questions « piquantes ».

    [Photographie: 4/5]
    Une photographie intelligente qui:
    1) Nous place au cœur du conflit tel qu'il est vécu par les pilotes de drones, dans ces caissons hermétiques, coupés du monde (d'ailleurs une inscription sur la porte de leur cabine précise qu'ils sont sur le point de quitter le territoire américain lorsqu'ils entrent), les yeux rivés sur leurs panneaux de contrôle.
    2) Utilise habilement les plans aériens pour illustrer les scènes du quotidien comme pour questionner le spectateur sur l'omniprésence de ces petits big-brothers qui s'immiscent année après années dans le quotidien de chacun.

    [Bande Originale: 3/5]
    Une BO légère et flottante, joliment composée par Christophe Beck et qui se pare aussi de quelques titres rock et pop plus mainstream comme "Hey Hey" des Brakes ou "Afraid of Everyone" par The National.

    [TOTAL: 3,8/5]
    "Good Kill" c'est l'agréable surprise au rayon "films de guerre" de l'année 2015: après un "American Sniper" qui n'avait pas su remplir complètement son contrat, oscillant trop entre les genres film d'action et drame social, Andrew Niccol nous présente avec son sujet centré sur une unité de pilotes de drones une vision beaucoup plus intéressante et impactante du traumatisme post-guerre vécu par les soldats à leur retour du front. Et pour cause les pilotes de drones sont les premiers touchés par ce syndrome puisqu'ils sont les seuls soldats qui font la guerre en même temps qu'ils mènent une vie de famille.
    Porté par un Ethan Hawke très juste et dont le rôle d'ex pilote torturé, à la limite de la schizophrénie, touche particulièrement, "Good Kill" bénéficie aussi et surtout d'une très bonne mise en scène qui nous fait vivre cette guerre au format "huis clos" (de la même manière que "Fury" avant lui) et nous plonge dans le quotidien de ces soldats devant livrer un combat réel assis face à un terminal numérique. A plusieurs moments le film va peut-être un peu trop loin dans son positionnement idéologique et c'est certainement son plus gros défaut, néanmoins les questions qu'il soulèvent sont souvent légitime et il garde le mérite d'offrir une vision originale et contemporaine du film de guerre. A découvrir !
    Michel C.
    Michel C.

    280 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2015
    Film intéressant .. oui uniquement sur le documentaire sur les drones - qui montre clairement la précision de ces petits bijoux tant sur la surveillance que sur la capacité d'attaque.... car pour le reste, assez ennuyeux, sans aucun intérêt sur la vie de militaire... qui est ainsi faite .... Si on est engagé, notamment à lutter contre la montée de l'islamisme à tout va, il ne faut pas hésiter le moment venu, et ne pas se faire de nœuds au cerveau... et ok difficile psychologiquement, n'inversons cependant pas l'ordre des choses, qui est la poule, qui est l'oeuf..... sans fin ... (J'aime beaucoup l'auto, la belle sonorité du 6 (?) 12 (?) cylindres... - une mustang ?) !! **
    annereporter94
    annereporter94

    52 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2015
    Loin, très loin même de tous les films de super-héros si prisés à Hollywood, ce film replace le héros au niveau d'un homme normal susceptible d'être touché par la mort qu'il provoque chaque jour en pilotant son drone... ce film ne peut plaire à tous et cela se comprend aisément...
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