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    Good Kill
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    3,1
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    187 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    6 392 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2015
    Spécialisé dans le film d'anticipation depuis "Bienvenue à Gattaca" (1997) le réalisateur retrouve la face cachée de la guerre après le chef d'oeuvre "Lord of War" (2005)... Après les états d'âmes de "Démineurs" (2009) et de "American Sniper" (2015) voici donc venu le temps du soldat de l'ombre, celui qui tue à des milliers de kilomètres d'un avion sans pilote réel aux commandes. Tout l'enjeu de Niccol est de montrer les turpitudes d'un soldat qui se retrouve presque dans l'anti-thèse des deux films précédemment cités. On frôle l'ennui malgré une thématique passionnant et actuelle. Un bon film en soi, il manque sans doute une dramaturgie moins primaire, un traitement des missions plus tendu.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    209 abonnés 1 920 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2015
    En dépit de ses faiblesses, en particulier sur le plan scénaristique, Good Kill représente un réquisitoire impitoyable contre le cynisme du gouvernement américain qui massacre ses ennemis présumés sans la moindre considération pour les "dégâts collatéraux", c'est à dire les civils. Ce film met aussi en lumière le gouffre qui sépare des populations misérables du gaspillage aberrant qui règne dans le pays le plus riche et le plus puissant du monde. L'absurdité des décors en toc de Las Vegas s'oppose au dénuement de villes du tiers monde, la misère fait ressortir la futilité et l'inconscience d'une partie de la population américaine. Sans doute, certaines séquences relèvent d'une naïveté assez courante dans le cinéma d'outre Atlantique, par exemple l'opposition entre des cadres militaires humains et la CIA. Néanmoins, à une époque où on nous bombarde de films de propagande militariste, celui-ci tranche par son caractère franchement subversif.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    194 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2015
    Pas le meilleur film d'Andrew Nicol, mais c'est un film intelligent, dérangeant, dans la veine d'American sniper. Ethan Hawke est encore une fois très bon dans ce rôle de soldat qui voudrait revoler à nouveau et se "contente" de piloter des drones. Le film traduit bien que la violence engendre la violence. Aucune justification à ces actes ne reste valable, mais l'argumentation se tient. Encore un film conséquence au 11/09.
    Maïwenn G.
    Maïwenn G.

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2015
    Y a pas de raison, toutes les actions des Américains ne se justifient pas et psychologiquement même une guerre à distance est difficile à supporter ou á justifier.
    ptitarya
    ptitarya

    59 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2015
    Bien que certains pourront le trouver redondant à force de voir des images satellites, je trouve ce film utile. Il y a peu de film de ce genre qui sortent mais des questions fondamentales y sont posés bien que ça soit un peu trop survolé des fois. Tuer des terroristes n'engendre t-il pas encore plus de futurs terroristes ? Les terroristes faisant un attentant engendre une réplique de l'Etat en question et ainsi de suite, si les frappes contre ces terroristes s'arrêtaient cela n'engendrerait-il aucune conséquence ? tel est le cercle vicieux décrit par le film, ce n'est même pas une guerre d'usure c'est une guerre sans fin.
    Le film est centré sur le personnage joué par Ethan Hawke, ancien pilote de l'armée américaine reconvertit en pilote de drone, autant dire qu'il campe très bien son personnage excepté spoiler: lorsqu'il explique son métier à sa femme où j'ai trouvé qu'il n'était pas assez froid à mon goût pour une personne véritablement touché par ses drames.
    Pendant tout le film j'ai attendu le moment où le Tom Egan allait littéralement péter les plombs et autant dire que ça a pris du temps au point où je me suis demandé si je verrais bien une scène où spoiler: il refuserait l'ordre de tirer,
    cette montée en émotion est très forte, et ajouter à cela la relation qu'il tient avec sa famille et plus particulièrement sa femme on en vient à avoir de la compassion pour ce militaire affecté par ces meurtres. Le personnage joué par Ethan Hawke boit souvent et on voit d'ailleurs souvent des bouteilles d'alcool mais ça passe bien car cela est pas mis trop en avant (contrairement à un film comme flight). Et ce que j'ai le plus aimé c'est qu'un réalisateur n'ait pas peur de s'en prendre un peu à l'image des Etats-Unis, même si on est déjà au courant que leur seul but est la protection de leur pays, mais là c'est très bien mis en avant avec la volonté d'éliminer l’adversaire sans aucun remord d'avoir pu tuer des victimes n'ayant aucun lien avec le terrorisme.
    Enfin ce film ne laissera insensible personne, et hantera nos nuits d'une guerre bien lâche et dévastatrice.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2015
    cette guerre à distance a quelque chose de ridicule et de déshumanisant, réduisant les soldats à des first-person shooters de jeux vidéo, mais si le gouvernement américain ne faisait rien, comment expliquerait-il un éventuel prochain attentat ? Le film ne prétend pas totalement répondre à cette question mais il a le mérite de la poser. On regrettera quelques maladresses, comme les problèmes conjugaux du héros, un peu trop soulignés, et surtout une "vengeance" controversée à 15 000 km de distance. Néanmoins, la mise en scène en nombreuses vues aériennes de Niccol fonctionne et souligne l'impact destructeur de la guerre sur ses soldats, qu'ils soient sur le terrain ou actionnent un joystick à distance.

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    Jorik V
    Jorik V

    1 282 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2015
    Dans le mille ! C’est ce que signifie la traduction en français de « Good Kill ». Et effectivement Andrew Niccol frappe dans le mille avec ce pamphlet contre la guerre telle qu’elle se pratique par les nations dites civilisées aujourd’hui. C’est-à-dire par le biais non plus d’hommes au sol ou dans leurs avions mais par l’intermédiaire de drones pilotés depuis le sol américain. Tous les raisons et causes (valables ou non) de ces pratiques sont cristallisées au sein des dialogues du personnage de général interprété par Bruce Greenwood tandis que les éventuelles conséquences de ces manœuvres souvent immorales, injustes et lâches sont représentées par la vie et l’état psychologique du pilote de drone qu’incarne Ethan Hawke.
    « Good Kill » est ce qu’ « American Sniper » n’était pas : une véritable manifeste anti-guerre. En tout cas telle qu’elle se conçoit aujourd’hui. Le film met bien en exergue le cercle vicieux dans lequel les deux camps (trivialement on dira Occident et Moyen/Proche Orient) se sont engagés. Un véritable œil pour œil/dent pour dent qui ne semble jamais vouloir s’arrêter. On nous montre également sans démonstration lourde et pompeuse que ces pratiques représentant une guerre d’un nouveau genre sont une véritable fabrique à terroristes. Sur le fond, Niccol a donc tout bon, réveillant le fantôme de certains films engagés des années 80 avec le Vietnam et de tout un pan du cinéma américain du début du 21ème siècle.
    Mais tout aussi intéressant est la manière dont le metteur en scène filme son récit. Plans souvent fixes et froids qui opposent l’opulence de Las Vegas et ses quartiers résidentiels anonymes aux stricts baraquements de la base militaire toute proche. Comme si passer du paradis à l’enfer ne demandait qu’un petit trajet quotidien pour aller au boulot. Sa mise en scène est précise et chirurgicale, elle met en valeur l’aspect irrationnel du boulot de Tommy Egan sans oublier d’être esthétique. La partie familiale est peut-être légèrement moins intéressante car déjà vue, n’empêche « Good Kill » est un film fort, malin et implacable sur une guerre pernicieuse et moins visible qui se mène comme un jeu vidéo !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 avril 2015
    Un sujet intéressant, c'est pas du "grand cinéma" mais j'avoue avoir bien aimé la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 avril 2015
    Good Kill est un film rébarbatif dans lequel on s’ennuie au bout de 10 minutes. Le film traite un sujet fort intéressant en ne restant qu’en surface. Good Kill présente des personnages unilatéraux et une problématique qui semble impossible à résoudre. Tourné pour critiquer l’administration militaire d’Obama, le film veut dénoncer une “guerre lâche” au travers d’une oeuvre elle-même bâclée. N’importe quel spectateur aura compris très rapidement le propos, pourtant Andrew Niccol en tartine des tonnes, force le trait et se vautre avec complaisance dans le pathos.
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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 avril 2015
    Film un peu ennuyeux mais qui par contre documente bien sur les drones militaires et leurs usages dans la pratique.
    Montre à quel point la France a un train de retard avec ses Rafale conçus il y a 20 ans à l'heure où les avions de chasse F16 américains sont remisés au profit systématique de Drones auxquels l'armée Française ne croyait pas jusqu'à très récemment et aussi à quel point la presse nationale ne parle pas de tout ça.
    D'aucuns dénoncent une guerre qui tue comme dans un jeu vidéo, certes, mais si seulement les guerres pouvaient se faire uniquement et entièrement sur des jeux vidéos sans tuer personne et que le meilleur gagne, quel progrès pour l'humanité !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 avril 2015
    Un très bon film. S'il manque la variété d'action d'un Lord of War c'est pour mieux plonger le spectateur dans le malaise de cette guerre virtuelle pourtant réelle. Plus le film avance, moins on souhaite entrer dans le centre de commande du drone.
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    41 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2015
    Dans le genre (Démineurs, ZDT) on a vu mieux même si le film a le mérite de mettre en exergue ce qui pose question et les tiraillements quotidien dont sont en proie les soldats menant une guerre façon jeux-video ou les conflits moraux sont permanents. J'aime bcp Ethan Hawke qui a cette sorte de candeur juvénile interressante
    MC feely
    MC feely

    78 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2015
    Un film intéressant psychologiquement,une simple pression sur un bouton et la mort est au rendez vous.Malheuresement les bavures et autres infos peu fiables sur les cibles engendre des dommages collatéraux qui pèse sur la conscience de certains membres de l'unité et fait réfléchir sur l'abus ou le manque d'intégrité des ordres reçus!et à ce niveau la c'est réussi,si vous vous attendez à un film de guerre rythmé en direct du front vous serez déçu tout se passe depuis une petite base militaire près de Las Vegas et du domicile des militaires!mais intéressant tout de même à voir au moins une fois.3/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 avril 2015
    Ce film m'a beaucoup plu. Il est de salubrité publique. Il permet de saisir une réalité qui nous est soigneusement cachée. L'acteur principal joue superbement.
    Requiemovies
    Requiemovies

    212 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2015
    Andrew Niccol semblait s’être perdu récemment dans certains méandres de la production hollywoodienne. L’auteur de « Gattaca » et « Lord of war » avait dirigé un très mauvais blockbuster, « Les âmes vagabondes », juste après le très moyen « Time Out », au pitch incroyablement prenant, mais qui finissait sa route dans un ersatz de film d’action/course-poursuite après un premier tiers qui tutoyait le quasi sans faute.
    (...)
    Emerge quand même de nombreuses séquences dignes des succès du réalisateur. Celles de certaines phases de guerre (la surveillance nocturne des troupes) comme la façon dont il filme le quartier où vit le personnage principal et sa famille. Séquences intéressantes dans leur découpage ainsi que dans les nombreux cadrages et mouvements d’une limpidité et d’une scénographie qui prend sens.
    Si on ne retrouve pas pleinement la maîtrise à laquelle Andrew Niccol nous avait habitué en début de carrière, on tutoie beaucoup plus les fonds dans lesquels il s’épanouissait. Intelligence et réflexion poussées, et plutôt bien vu, sur ses tueurs de l’ombre, métaphore d’une Amérique qui en plus de ne résorber les blessures post-traumatiques des conflits en Orient, est aveugle devant la barbarie et la démagogie à laquelle elle adhère, imposée par « les hommes en noir ». Mais même si l’effet est réussit, ici aussi certains passages semblent étirés dans trop de manichéisme, voire de facilité. La fin du film vient hélas soutenir cette impression quand dans un dernier acte, le réalisateur tente de convaincre les deux parties.
    Dommage. Malgré certains défauts « Good Kill » garde une belle stature de film intelligent et réflectif, où la grammaire d’Andrew Niccol semble être retrouvée. On regrettera simplement, la non constance d’un travail subtil, minutieux et engagé tout au long du film et ce autant sur le fond que sur la forme. A la mesure d’un cinéma encore et toujours mercantile et cloné, un tel engagement, même maladroit, doit tout de même être salué.
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