Bien qu'ayant mis à certains temps à démarrer, ce récit est pourtant percutant de la part de son casting grâce à son jeu sincère.
Une ado discrète, sans activité sexuelle ou presque, sans aucune relation ou presque, qui se découvre finalement lesbienne et non hétéro et qui, un soir de fête nocturne, se voit la victime d'un homme qui, clairement parlant, là viole.
Une quasi recherche d'identité sur soit, une perdition morale qui du jour au lendemain, est bouleversée par les premiers changements corporels dû en grande partie, à ce viol.
Le film passe alors à une véritable campagne de sensibilisation aux MST sauf qu'ici, la maladie est bien plus au-dessus d'un simple virus. Et c'est à cet instant que le scénario perd en crédibilité. Comment croire à une infection sexuelle si notre principale victime se voit transformée jour après jour, en un véritable mutant aux yeux rouges, aux cheveux arrachés, aux vomissements et déjections rouges mortelles ?
Tous ce qui paraissaient bien réel devient peu à peu irréel voir, tirer de la S.F. ou bien sûr, de l'horreur. Mais, bien que le récit soit plus trop clair, le jeu, les effets sonore et les scènes elles, ne perdent pas en crédibilité puisque tout est réunis pour nous faire vivre cet enfer de l'intérieur.
Voir cette superbe jolie brune devenir un mutant sans toutefois se déformer de l'extérieur, est aussi fascinant que troublant.
Le final lui restera percutant et la tension finira là ou elle devait arriver,
un passage du film dramatique social au thriller psychologique jusqu'à l'horreur des zombies...
Tous çà oui mais finalement, la morale reste la même, protégez-vous ou faites-vous soignez à vitesse grand V.