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    Cold in July
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    3,1
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    227 critiques spectateurs

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    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    252 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2015
    Plutôt curieux de sortir un film intitulé Cold In July en plein mois de décembre ! Il faut dire que le film de Jim Mickle circule déjà depuis plusieurs mois dans la majorité des festivals internationaux où il s'est forgé une forte réputation. Ce coup de projecteur a permis de susciter la curiosité de nombreux cinéphiles impatients de le découvrir enfin en cette fin d'année.

    A l'origine de Cold In July, il y a le roman Juillet de Sang de Joe R. Lansdale, auteur également de la nouvelle Bubba Ho-Tep aussi adapté au cinéma avec Bruce Campbell en vieux Elvis. L'histoire de Cold In July est elle beaucoup plus sérieuse. Une spirale de violence et une intrigue à tiroirs qui a scotché le réalisateur Jim Mickle qui cherchait à l'adapter depuis plus de huit ans.

    Jusque là spécialisé dans les films d'horreur avec des œuvres comme Stake Land et We Are What We Are, Jim Mickle change de style et arrive pour la première fois à sortir son film en salles plutôt qu'en Direct To Video. Le sujet plus susceptible d'attirer un large public et ses différentes présentations lors de prestigieux festivals ont permis au réalisateur de franchir un palier dans sa carrière.

    Sans trop dévoiler l'intrigue, sachez que la bande annonce n'explique pas vraiment la vraie histoire de Cold In July. Alors que l'on pouvait s'attendre à un long métrage proche de A History Of Violence de David Cronenberg, le long métrage propose en réalité une intrigue en trois actes qui va de surprises en surprises. Au final, Cold In July est plus original que ce qu'on aurait pu imaginer mais déçoit tout de même car les règlements de compte sont moins nombreux que ce qu'on pouvait espérer.

    A peine la série Dexter achevée que l'acteur Michael C. Hall a déjà trouvé de quoi se relancer grâce à son passage sur grand écran. Personnage principal de Cold In July, le rôle de Richard Dane est bien différent du serial killer qui l'a fait connaitre. Un rôle de texan pur souche marqué par le drame qu'il a provoqué et pris aux piège de ses conséquences. Malgré son look improbable, on s'identifiera facilement à cet anti héros.

    Lui aussi connu grace à une série TV, Don Johson semble désormais se spécialiser dans des rôles décalés comme dans Machete, Django Unchained ou Triple Alliance. Dans Cold In July, il incarne un détective privé assez étrange mais tout de même très éfficace. Alors qu'il n'avait jusque là jamais dirigé d'acteurs célèbre, Jim Mickle s'offre le luxe d'avoir au casting Sam Shepard dans le rôle assez terrifiant du père du cambrioleur en quête de vengeance.

    Les affiches et autres campagnes Internet pouvait laisser croire à un long métrage plus décalé. Au final Cold In July est un thriller assez conventionnel qui arrive tout de même à surprendre par son histoire à tiroirs. Des personnages haut en couleur et des règlements de compte sur lequel le réalisateur retrouve ses racines horrifiques font de Cold In July une sorte de western à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Malgré un bon début, le film se perd petit à petit dans un comico-westernfromeigthies qui fait sourire c'est vrai, mais qui écrase un peu le scénario. Old School totalement assumé, mais bourré d'incohérences : spoiler: Le père dit avoir quitté son fils dès l'âge de 5 ans, mais arrive tout de même à l'identifier dans sa tombe, ce dernier en décomposition et à un stade bien avancé... On ne saura jamais qui M. Hall aura finalement assassiné
    . La bande-son est assez présente(trop?) pour combler la mauvaise interprétation de quelques acteurs.
    Un bon moment passé mais on s'en tiendra là.
    Edgar L.
    Edgar L.

    197 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2015
    Dès l’ouverture du film, le personnage principal, et le spectateur avec lui, est pris d’un frisson et d’une impressionnante dose d’adrénaline. On tremble pour cet homme et sa petite famille qui voient débarquer en pleine nuit un cambrioleur au sein de leur paisible demeure. Les premières minutes sont haletantes et nous laissent présager d’un thriller de toute beauté. Voulant défendre sa famille, Richard Dane appuie malencontreusement sur la gâchette et tue le cambrioleur. Rongé par la culpabilité, il va devoir faire face au père harceleur de sa victime qui a décidé de lui en faire voir de toutes les couleurs…

    [...]

    Le film va crescendo dans la violence, et ne laisse que très peu de moments de répit à son spectateur. Le rythme est élevé et on ne s’ennuie pas une seule seconde. L’univers qui nous est présenté est violent et Richard Dane est plongé en plein coeur de celui-ci avec une brutalité qui permet l’identification du spectateur au personnage. Il va s’éloigner de sa vie policée au sein de la classe moyenne américaine et rejoindre deux vieux briscards aguerris aux batailles les plus sauvages.

    [...]

    Cold In July est un film attachant et bien ficelé. Porté par un casting charismatique et convaincant, il nous entraîne dans un univers de violence qui monte en crescendo. Dommage qu'il y ait une si grande différence entre l'excellente première partie, et la seconde beaucoup plus poussive. Un récit qui aurait gagné en simplicité.
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 janvier 2015
    Un début fracassant puis le scénario s'égare on ne sait où en perdant son fil conducteur.

    La photographie est pas mal, la musique proche de l'insupportable.

    Don Johson vaut le détour.
    Abus Dangereux
    Abus Dangereux

    54 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Cold in July nous raconte comment un américain middle class issu de l’Amérique profonde, étranger à la violence au début du film va prendre un chemin qui le mènera jusqu’à elle et lui permettra d’une certaine manière de l‘apprivoiser faisant de lui un autre homme. Alors, simple apologie ou second degré : à vous de voir ! Cette série B se laisse regarder mais ne nous surprend guère. Heureusement, il ya les acteurs : Don Johnson, tout en décontraction et Sam Shepard ont des trognes d’enfer. Michel C Hall avec son improbable coupe de cheveux n’est pas en reste. Et même si l’on suit leur aventure sans déplaisir, ce film en forme d’hommage au cinema eighties n’est pas vraiment un must.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Magistral, transpirant l’ambiance carpentienne, Cold in July de Jim Mickle, dont c’est le quatrième film réunit Michael C. Hall, l’antihéros de la série Dexter et deux vieux de la vieille, Sam Shepard et Don Johnson pour un thriller n’en finissant pas de nous surprendre.

    En 1989, Richard Dane (Michael C. Hall) est un père de famille sans histoire jusqu’au jour où un cambrioleur fait irruption chez lui et qu’il l’abat malgré lui. Russel (Sam Shepard), le père du crocheteur, qui vient de sortir de prison décide de se venger.

    Dès le début, la première chose qui frappe notre mémoire cinéphilique, c’est évidemment la musique dichotomique très inspirée du travail de John Carpenter (qui en plus du scénario et de la réalisation, compose également la musique de ses films). Le personnage de Richard Dane fait immédiatement penser à Martin West qui joue dans Assaut, le rôle d’un père qui vient de venger sa fille et qui est dépassé par les événements. C’est exactement ce qui arrive à Richard Dane pour qui l’horreur surgit sans prévenir dans sa vie. Comme dans Assaut, à l’exception d’une courte présentation au cimetière (La nuit des morts-vivants de George A. Romero fait un caméo dans un drive-in), Richard Dane est enfermé dans un lieu clos, sa maison, et son ennemi prend des allures d’homme invisible, accentuée par la bande son angoissante à souhait. La menace plane mais n’est jamais réellement tangible. À la suite du maître, Jim Mickle, met à l’honneur la suggestion plutôt que la surenchère d’hémoglobine (et/ou de jumpscare) et arrive à un bien meilleur résultat que la plupart des pellicules du même genre. Même lorsqu’une voiture passe devant la maison assiégée, on ne distingue pas le chauffeur. Cette voiture est d’ailleurs filmée à la manière de Christine, autre film de Carpenter. Commençant comme un film d’ « home invasion », Cold In July surprend alors en bifurquant totalement.

    Difficile de commenter le film sans spoiler et en racontant trop, on risque vraiment de gâcher tout le génie de Cold in july qui renverse plusieurs la fois la situation avant même que l’on s’en rende compte. À la suite de ce long prologue, le film se mue en enquête policière ; c’est là qu’intervient Jim Bob (Don Johnson), vétéran de la guerre de Corée, éleveur porcin et accessoirement, détective privé ; pour finir en apothéose en western digne de Sam Peckinpah, laissant alors parler la poudre alors que jusque-là, la tension avait été peu à peu menée à son apothéose. Par petite dose, Mickle ne s’interdit pas de distiller quelques touches d’humour qui auront fait rire, seuls, les spectateurs les plus attentifs de la salle. Notons le prix de l’essence faisant l’objet d’un arrêt sur image qui fera rire les automobilistes. Nous sommes au début des années 90. Ou encore, ce moment ou Richard Dane qui est encadreur, observe avec attention les porcs encadrés dans le salon de Jim Bob.

    Cold in July renoue avec une vision du thriller, où l’importance de l’ambiance musicale est primordiale, où tous concours vers un final fracassant, amené sournoisement derrière des intrigues inattendues et un suspens devenant insoutenable. Cold in July questionne également une certaine ambiguïté de la moralité, si chère à John Carpenter (voir par exemple New York 1997), en mettant en scène des marginaux possédant leur propre sens moral, légèrement anarchiste et foncièrement sympathique malgré leur statut de hors-la-loi.

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    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Bof bof ce "Cold in July"... Et pourtant, il partait bien et direct sur les chapeaux de roue! Mais très vite, les énormes invraisemblances s'enchaînent ce qui fait que le film n'est plus du tout crédible. On a là un vrai "fourre-tout". Heureusement, il y a quelques bonnes scènes à se mettre sous la dent mais ça ne sauve pas l'ensemble raté. Un film qu'on regarde une fois et qu'on oublie vite!
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    J'ai trouvé ce thriller très intéressant.
    La première moitié est excellente, prenante.
    Ensuite un rebondissement arrive et c'est très bien aussi, il y a du suspens, on suit les protagonistes en se posant les mêmes questions qu'eux.
    Cependant, la dernière demi-heure où l'on a des explications (pas toutes cependant) là le film est moins bien, cela devient poisseux, glauque, dérangeant (et c'est vraiment dommage).
    eleonora
    eleonora

    21 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Il y avait de quoi faire un bon thriller : un début accrocheur où on voit comment un américain moyen au dessus de tout soupçon va basculer dans la violence. La tension monte ensuite avec la présence de l'individu dans la maison ( c'est d'ailleurs la meilleure partie du film).Ensuite nouveau virage à 180 degrés au niveau du scénario: après un rebondissement inattendu , les personnages se prennent pour des justiciers et ça devient du grand n'importe quoi. Le réalisateur se prendrait- il pour Quentin Tarentino ?mais sans la dérision ça ne fonctionne pas. Les acteurs n'y sont pour rien:on retrouve avec plaisir Michael C Hall dans un environnement sanglant comme dans la série Dexter et les come back de Don Johnson et de Sam Shepard,
    benoitG80
    benoitG80

    3 428 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    "Cold in July" sans être finalement un problème dans son fonctionnement, ni dans sa réussite, est un curieux film presque à deux vitesses...
    On démarre en fait sous une tension extrême, avec un cambriolage qui tourne mal et qui va engendrer bien des soucis aux victimes...
    C'est ainsi que Jim Mickle campe son personnage principal numéro 1, sous les traits d'un encadreur doublé d'un bon père de famille, littéralement bouleversé et rongé par ce qu'il vient de commettre et de vivre !
    Il est interprété par Michael C.Hall, franchement épatant dans ce rôle, tant il transmet ses angoisses et son trouble qui tournent à l'obsession !
    Quand le personnage numéro 2, père du cambrioleur incarné par Sam Shepard, tour à tour inquiétant, silencieux et mystérieux, entre en jeu, le suspens monte encore d'un sacré cran et on se pose alors bien des questions quant à la suite dont on tire déjà des plans sur la comète !
    C'est alors que la surprise arrive vraiment avec l'arrivée du numéro 3, (Don Johnson dont on taira le rôle exact), et que le film prend alors un virage à 180 degrés pour nous embarquer dans une vertigineuse et sombre histoire sans en dire plus !
    Ainsi constitué, ce trio assez incongru, il faut bien le dire fascine assez par sa composition et on se demande même ce que cherche notre encadreur modèle à vouloir accompagner ainsi les deux autres dans leur sinistre projet !
    Peut-être un désir de comprendre ses problèmes jusqu'au bout ou une manière de pimenter sa vie un peu trop tranquille, surtout qu'il ne se doute pas du tout où il met les pieds sans connaître les conséquences de sa décision !
    De l'atmosphère très angoissante du début, on glisse ainsi vers un aspect très différent, où l'ironie et l'humour noir sont très présents puisque la périlleuse et dangereuse mission menée va révéler bien des surprises !
    Étonnant vraiment que cette histoire baignée d'ingrédients très divers, tel un plat sucré salé qui a le bon goût de nous surprendre plutôt agréablement...
    En outre, certains plans sont très beaux et recherchés, alors que le scénario original, plutôt bien mené pourra peut-être agacer ou séduire si on se laisse prendre tout en oubliant quelques incohérences par ci, par là !
    AlanSunderland
    AlanSunderland

    29 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Bon polar à l'ancienne, qui lorgne sans honte sur la série B : classique mais efficace. L'amtosphère est très réussie, en particulier la bande son, et le scénario suffisament rempli de rebondissement pour qu'on ne s'ennuie pas.
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    185 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Un bon thriller porté par de bons acteurs et de nombreux rebondissements.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Un thriller sympa, et qui réussi à un moment du film à évoluer dans le genre action. Quelques questions restent helas sans réponse, décevant un peu sur la fin. À par ça il passe nickel, et le trio de personnage est bien formé.
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Un honnête citoyen texan, marié et père d'un petit garçon, a la désagréable surprise de voir sa maison visitée de nuit par un cambrioleur. En bon Américain, il dispose d'une arme dont il va se servir un peu malgré lui pour abattre l'intrus. Le voici devenu le héros de la ville où il réside, mais cette popularité n'est pas pour lui plaire car il va se trouver bientôt confronté au monde de l'ultra-violence et à une police corrompue, tout acquise aux méthodes du grand banditisme. Nous n'en dirons pas plus car chaque moment du film procure au spectateur des moments d'intense jubilation. D'autant que ce monde terriblement gore - sur la fin en particulier - est parsemé de clins d’œil, de traits d'humour et de cynisme qui permettent à ce film qui pourrait relever de la série B de parvenir à un niveau nettement supérieur à force d'intelligence et de recul. Et puis les références sont nombreuses : à des films sans aucun doute, mais plus encore à des genres dont bien évidemment le western. Nous sommes au Texas et l'action a beau se dérouler en 1989, les chapeaux de cow-boys sont de sortie. La fin est de ce point de vue un pur régal qui se situe dans la grande tradition des scènes de vengeance où ça canarde à qui mieux mieux et où l'hémoglobine gicle avec générosité. Cependant, au-delà du film de divertissement, l’œuvre comporte des thèmes chers aux Américains : le droit à l'auto-défense, la légitime défense vécue comme un acte héroïque, la défense de la famille par tous les moyens possibles. En outre, le thème de la paternité est présenté de manière assez inédite puisque deux pères qui a priori n'ont pas de raison de se rencontrer se trouvent embarqués dans un combat commun, mais avec des objectifs différents. La distribution est excellente : mention spéciale à Sam Shepard et Don Johnson.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Très bon scénario qui passe du drame à la comédie et aux scènes gores.
    Les 3 principaux comédiens sont excellents.
    Voir l'acteur de Dexter dans ce film edt une bonne surprise.
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