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    Une belle fin
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Une belle fin" et de son tournage !

    Double sens

    Le titre original d'Une belle fin, Still Life, peut être interprété de deux manières. Il peut signifier "vie immobile", comme celle du héros, pour qui rien n'évolue. Mais il peut également vouloir dire "encore la vie", titre qui serait ainsi le reflet du sujet profond du long métrage.

    Un thème social

    Le thème principal du film est l'isolement social des gens, qui sévit de plus en plus dans notre société et qu'a voulu dénoncer le réalisateur. Depuis le tournage d'Une belle finUberto Pasolini a d'ailleurs décidé de rencontrer et de connaître ses voisins !

    Recherches

    L'idée d'Une belle fin est partie d'une interview qu'Uberto Pasolini a lue dans un journal de Londres, sur un employé des pompes funèbres. Intéressé par le sujet, le réalisateur a alors rencontré de nombreux salariés dans cette branche et assisté à plusieurs enterrements pour apporter de la crédibilité à son film.

    Un point de vue statique

    La vie du personnage principal étant "plate" et "immobile", le réalisateur a choisi de filmer Un belle fin à travers une caméra fixe, représentant ainsi le point de vue de John May, qui se croit limité.

    Thérapie personnelle

    Pour créer le personnage de John, Uberto Pasolini s’est inspiré de sa personnalité mais également de ses qualités "manquantes". Il explique : "Je me suis un peu inspiré de moi-même pour écrire ce personnage, qui me ressemble, par exemple dans son sens de l'organisation, jusqu'à la maniaquerie. Mais aussi de ce que je sais que je ne suis pas : je n'ai pas sa générosité, ne suis pas prêt à m'ouvrir à de nouvelles relations si je ne l'ai pas décidé, si je ne peux pas les contrôler. C'est aussi sans doute pour corriger ce tort que j'ai fait ce film."

    Aspiration esthétique

    S’il n’a pas voulu imiter son style, le but d’Uberto Pasolini en réalisant Une belle fin était de se rapprocher des films de Yasujirō Ozu, réalisateur japonais connu pour son cinéma modeste et intériorisé.

    Colorisation progressive

    Pour évoquer le changement intérieur qui s’opère chez John, Uberto Pasolini a décidé d’intégrer de la couleur au fur et à mesure du film. Ainsi, seul au début d’Une belle fin, John est entouré par un monde gris/bleu. Plus l’intrigue avance, plus il rencontre des gens et des couleurs, plus vives, qui s’installent sur l’image.

    Festivals et récompenses

    Une belle fin a gagné le Prix du Meilleur Réalisateur dans la section Orizzonti de la dernière Mostra de Venise ainsi que le Prix Pasinetti (Syndicat des Journalistes Italiens) du Meilleur Film et le Prix de la Confédération Internationale des Cinémas art et essai (CICAE) du Meilleur Film. Le film a été également primé, entre autres, au Festival de Reykjavic, d'Abu Dhabi et d'Edimbourg.

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