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    Ana Arabia
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    Mericstef
    Mericstef

    15 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 février 2023
    Amos Gitai et Marie-Josée Sanselme nous livrent un film cousu de fil blanc avec encore la même recette et cela suffit.
    Sur un sujet aussi compliqué, un pays qui mérite une paix conjointe,des peuples qui souffrent terriblement :
    savoir que le plan séquence est utilisé pour faire oeuvre de prouesse technique alors que le fameux plan sequence n'est pas utile du tout et ne se justifie pas. Qu'une ville entière ait été bloquée pour les besoins de ce caprice.
    Un scénario bâclé qui n'est pas digne et semble avoir été remanié à maintes reprises, trop rapidement,
    Le casting devient de plus en plus gênant dans les films d'Amos Gitai. De jolies filles décoratives comme la journaliste de ce film qui ne se borne qu'à séduire le public et pour avoir une belle affiche pour la promotion (Ce qui est très a la mode en ce moment). Son rôle ne sert à rien car noter des choses sur un calepin tout en étant maquillée youtubeuse.
    Est-ce que ce conflit si grave au Moyen-Orient ne suffit-il pas à travailler un peu mieux et avec grand sérieux ? Est-ce devenu un créneau pour le réalisateur et son équipe ? C'est triste.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    Un unique et long plan-séquence compose Ana Arabia ce qui relève d’une intention cinématographique tout à fait remarquable. D’abord orientée vers le ciel, la caméra revient rapidement à hauteur d’homme pour suivre les interviews données par une journaliste avant de clore ce plan-séquence par une vue aérienne et panoramique. Au sein de la communauté juive et arabe visitée, les entrevues sont d’intérêt inégal, d’ailleurs la journaliste incarnée par Yuval Scharf semble elle-même y porter peu d’intérêt… Le film souffre aussi d’une trop grande préparation. Tous les déplacements sont calculés, les rencontres ne sont jamais fortuites dans ce lieu à ciel ouvert mais clos. Dès lors, cette communauté où juifs et arabes vivent ensemble semble, comme le film, cadenassée. Elle a toutes les apparences d’un îlot étanche à tout ce qui l’entoure et rien ne viendra perturber le bon déroulement du plan-séquence voulu.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Un seul plan séquence qui dure un peu moins de 80 minutes. Ana Arabia suit la visite d'une jeune journaliste israélienne dans une communauté comme préservée de tous conflits, à deux pas de Tel-Aviv. Proche du documentaire, le film évoque la mémoire d'une femme rescapée d'Aschwitz et qui a épousé un arabe, vivant des années dans cet enclave hors du temps. Ana Arabia n'est que conversations, avec la famille ou les voisins de la défunte. Ce sont pratiquement des monologues, puisque la journaliste intervient peu, simple spectatrice, se contentant d'écrire des notes éparses dans son calepin, souriant ou acquiesçant à l'occasion. Là réside le point faible du film, qui le rend parfois languissant, cette absence de jeu d'une actrice purement décorative. On voit bien où veut en venir Amos Gitaï, vers cette paix impossible entre les deux peuples. Pur angélisme sans doute mais la sérénité qui se dégage de cette oeuvre mise en scène de manière très fluide laisse une impression durable.
    Jean-Claude L.
    Jean-Claude L.

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Si ces gens, que Yael la jeune journaliste de Tel Aviv vient interviewer, n'existaient pas réellement, on penserait qu'ils sont le fruit de l'imagination d'un grand utopique. Cette bulle de sérénité où ils vivent, pleins de sagesse, de respect mutuel, considérant leurs prochains comme des êtres humains et non comme des ennemis parce qu'il n'ont pas la même religion, en marge d'une ville bétonnée, qui s'agite, pleine de bruit et de fureur, c'est une sorte de paradis perdu. J'avais l'impression de m'y trouver physiquement tellement ce lieu est magique par la paix qu'il dégage. Courez vite voir ce film. Il redonne espoir dans l'humanité!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    ennuyeux, trop "écrit", ne dure que 81 mn et non 1h 25 comme annoncé sur Allociné, mais c'était bien assez long comme cela. Film à refaire en gardant certains acteurs mais pas tous !
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    Le choix très intéressant d'un unique plan-séquence rajoute de la force au message de paix et d'espoir que véhicule ce très joli film atypique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 août 2014
    Un film moyen...certain plan et séquence sont intéressantes...sans plus ce n'est pas le film de l'année pour moi...décevant...
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2014
    Un seul plan séquence, et nous voila en Israël, (Haïfa ? Tel Aviv ?) dans une propriété assez ordinaire, donnant sur une rue plutôt sale, en compagnie d'une "journaliste", jolie et maligne.....On y rencontre une sorte de patriarche au passé dense et ses amis ou sa famille......S'installe un dialogue aléatoire, parlant de tout, de la guerre comme du jardinage, du passé comme du présent, de religion, comme de mal de dents, dans un pièce de la maison, souvent dans les cours intérieures peu avenantes mais toujours avec respect et sérieux, car on comprend que la vie n'a pas été et n'est pas drôle pour ces gens juifs et arabes qui vivent pauvrement mais en paix.......Le film, je me répète , construit sur un seul plan séquence, (on suit la journaliste de l'un à l'autre des personnages) est lourd de sens et absolument réaliste dans ses dialogues, sans temps mort, rythmé par la marche, le film nous éveille sur des gens, presque comme un "documentaire" qu'éclaire le talent d'un réalisateur confirmé.....(durée 75 mns) Je conseille......
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2014
    Film très facilement assimilable à un documentaire, puisqu'il n'y a pas de fiction. La qualité d'un documentaire tenant beaucoup à son montage et comme il n'y a qu'un seul plan séquence dans le film (sacré défit quand même), il n'y a donc pas de montage de plans et le film est donc assez/beaucoup ennuyeux car trop fermé dans la forme. Il faut être passionné par le sujet des débats du film pour y entrer, personnellement je suis resté sur le palier.
    206cam
    206cam

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 août 2014
    Ennuyeux à mourir, aucun intérêt. On ne comprend pas l'histoire, où on veut en venir.Plans très lents, pas de musique, 0 paysages, cadre ultra monotone.Comment peut-on appeler ça un "film"?
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2014
    Quand une jeune journaliste israélienne s'apprête à entrer dans une maison où juifs et arabes cohabitent, elle pense tenir un sujet solide, mais, au fil des rencontres qu'elle fera dans cet abris ravagé par le temps, l'espoir dépassera tout discours, et la vérité ne prendra qu'une direction, celle de la paix la plus absolue. Les mains caressant ces murs fissurés, les chaussures claquant des dalles défraîchies et le vent s'invitant dans les cheveux de la jeune femme donnent la définition du cinéma contemplatif, un art qui ne peut s'arrêter ou laisser la caméra s'interrompre puisque Amos Gitaï la laisse tourner pendant quatre-vingt minutes, et cela sans interruption. Malgré la pauvreté de ce logement, on y sent un profond amour du lieu et une ode à la paix qui aurait pu être remarquable si l'actrice avait joué son rôle (certes, très complexe) différemment car on ne sent en elle ni la surprise, ni la nostalgie, ni un quelconque sentiment d'espoir lorsqu'elle s'entretient avec toute cette famille pourtant pleine de puissance dramaturgique. Dans une époque où ces deux peuples se déchirent et où les morts s'additionnent chaque jour, le septième art a toujours des réponses, et c'est aujourd'hui celle du calme, de la cohabitation et de la tolérance, qui sont des valeurs parfaitement retranscrites dans Ana Arabia, une œuvre à la mise en scène exemplaire et un récit labyrinthique regorgeant de chemins en tout genre ne menant que vers un seul et unique but : l'amour et la sérénité.
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 août 2014
    Enfant rescapée d'Auschwitz, Hannah, juive polonaise, émigre avec sa mère quand Israël naît, en 1948. Tombée amoureuse d'un ouvrier du bâtiment arabe (à l'âge tendre de 15 ans), Youssef, elle se convertit à l'islam et l'épouse (et en a 3 enfants, 2 garçons, 1 fille). Dans la réprobation générale des Juifs, mais, semble-t-il, pas des Arabes (famille, amis, voisins). "Ana Arabia" est une sorte de docu-fiction. La jeune journaliste Yaël ("Gazelle" en hébreu) - interprète décorative ayant à disposition une seule expression sur son joli minois, et un calepin où elle griffonne à contre-temps - vient interviewer l'entourage de l'ancienne Hannah - tout un petit monde vivant en vase clos, entre cours et "verger", dans un ensemble de bâtiments délabrés à toits de tôle, à deux pas de Tel-Aviv, métropole moderne. Hannah, devenue Siam, est une sorte d'Arlésienne du Proche-Orient - tout le monde en parle, et on ne la voit pas (puisqu'elle est décédée il y a peu). Cela ne dure QUE (!) 1 h 24. Heureusement, car c'est d'un soporifique total, conjugué à un angélisme navrant, se déployant complaisamment au fil des "anecdotes" signifiantes (puant l'artifice à 20 pas) : AVANT, Arabes (y compris Chrétiens - signalé à un détour de phrase - il est vrai que la communauté palestinienne chrétienne s'est réduite comme peau de chagrin ; on se demande bien pourquoi...) et Juifs vivaient en bonne harmonie. "Avant" = avant la création de l'Etat d'Israël, au temps du mandat britannique. Le "message" est connu, d'une certaine gauche israélienne, à laquelle appartient évidemment Gitaï. C'est prétentieusement asséné, et mortellement ennuyeux au traitement. Ratage total !
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    20 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2014
    Les deux étoiles pour la prouesse de la forme, habilement menée. C'est tout, et ce n'est pas rien, mais cette forme ne fait que se regarder et s'extasier sur elle-même. La forme, c'est aussi le fond, et là c'est un tissu de lieux communs (l'amour est la plus belle chose au monde...). La jeune et jolie potiche ne paraît pas s'impliquer une seule seconde, furetant continûment du regard de tout côté évitant soigneusement de jamais regarder ses interlocuteurs. Elle prend des notes aux moments les plus incongrus, et ne semble sans jamais sembler s'intéresser à ... rien. Elle prend vie furtivement au téléphone, puis retombe dans sa léthargie. Les autres semblent abstraits. Poésie, me direz-vous ? Eh bien non, pas même. Ennui, alors là, oui. Je refuse résolument de me laisser influencer par les bons sentiments et l'ode à la paix en provenance d'un pays qui ne la connaît pas. Courez voir Winter Sleep si vous aimez le cinéma contemplatif : les plus de trois heures passent comme un souffle. Ici, j'ai renoncé avant une heure, convaincue que même une demi-heure dans la vie ne mérite pas d'être gaspillée.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2014
    Déclaration, des cinéastes israéliens demandant un cessez-le-feu signée à Jérusalem le 14 juillet 2014 par Efrat Corem, Shira Geffen, Ronit Elkabetz, Keren Yedaya, Tali Shalom Ezer, Nadav Lapid, Shlomi Elkabetz, Bozi Gete" Aujourd’hui, nous voulons tourner ces caméras vers la souffrance de ceux qui résident à Gaza, hommes, femmes et enfants tués au cours de ces derniers jours. Ceux qui filment la souffrance des Israéliens devraient être assez courageux et honnêtes pour filmer également les morts et les destructions à Gaza, et raconter aussi cette histoire. La douleur des Israéliens et celle des Palestiniens sont intimement liées, et l’une ne cessera pas tant que l’autre durera." Au moment même où je finissais la lecture complète de cette déclaration je découvre la dernière réalisation d'Amos Gitaï. Ana Arabia, comme une suite et fin de Wadi, trois de ses précédents documentaires. Inutile de revenir sur le plan séquence. Difficile de parler de cinéma avec ce film. Je n'ai vu et surtout entendu qu'une longue série de témoignages sur l'envie de vivre là où les ancêtres ont vécu. Pas une once de haine dans les paroles. Pas davantage de jugement. Beaucoup de fatalisme et juste une envie de paix. Les talons de la comédienne, sorte de trait d'union entre les divers personnages, résonnent comme le glas sur un sol humide au pavement incertain. "Elle tient sa série d'articles" confesse-t-elle sur son téléphone. De maigres herbes folles poussent au bas d'arbres décharnés. Des fils électriques pendent au-dessus des têtes et du linge sèche dans le vent froid. La lumière du ciel s'infiltre entre tôles ondulées et murs délabrés. La caméra s'attarde longuement sur ce lot de misères. Quand, dans les dernières minutes du film elle s'élève, c'est pour mieux nous étouffer davantage encore. Des rangées de villas et quantités de grattes ciels bordent cette enceinte, comme pour mieux finir de l'étrangler.Quitte à montrer la réalité, autant le faire par le biais d'un reportage. Oublier des dialogues qui finissent par paraître, ici, injustifiés. Choisir enfin des personnages avec un vécu bien réel, plutôt qu'une série de scènes qui nous font oublier la plus belle histoire, celle de la principale protagoniste dont se serait inspirée le réalisateur, Leïla Jabbarine, dans l'enclave où elle a vécu, à la frontière entre Jaffa et Bat Yam, en Israël.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    Aussi intéressant techniquement (un seul plan séquence) que sociologiquement et politiquement (tout n'est pas perdu au Moyen Orient). Pour ces deux raisons, ce film est à voir !
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