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    Ana Arabia
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    2,2
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    21 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 août 2014
    Ce film est d'une intelligence rare et montre également beaucoup de sensibilité.Le cinéma d'Amos Gitaï ne m'a pas toujours convaincue, je le suis entièrement pour celui-ci au vu de ce qui se passe en ce moment entre Palestiniens et Israéliens.Belle leçon d'humanisme.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2014
    A Jaffa, dans la banlieue sud de Tel-Aviv, une journaliste vient réaliser un reportage sur une femme, Siam Hassan née Hannah Klibanov, convertie à l’islam pour pouvoir épouser un Arabe. Siam est inspirée d’une femme ayant existé, Leïla Jabbarine, née juive polonaise et rescapée d’Auschwitz.Au sein de cette enclave, oasis de verdure, un peu bidonville, la jeune et jolie journaliste circule de bâtiment en bâtiment, passe du jardin à la salle à manger, et rencontre les différents témoins de la vie de Siam : les membres de sa famille, ses amis, des voisins, et tente de leur faire évoquer leur vie actuelle et passée. Amos Gitaï a choisi de tourner cette enquête en un seul plan, caméra à l’épaule, pour gommer toute rupture dans le récit et suivre les déambulations de la jeune journaliste. Pas toujours facile de relier ces histoires, ces familles dispersées en fonction des conflits régionaux. L’histoire de cette femme, qui a subi la réprobation des siens, se voudrait illustrer la possibilité d’une paix ou d’une vie pacifiée entre les Juifs et les Arabes.Ce film intimiste, complexe, parfois déconcertant, se veut un message d’espoir….prenons le comme tel…d’autant que ce cadre reposant y incite…
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2014
    La performance technique qu’est toujours de tenir un long-métrage entier en un seul et unique plan-séquence n’a, dans le cas d’Ana Arabia aucun autre intérêt que de participer à sa réputation de film ambitieux. Filmé, selon les rumeurs, en trois jours et neuf prises (dont seulement quatre auraient pu être menés jusqu’au bout), cette scène de 80 minutes nous faisant nous promener dans un bidonville aux abords de Jaffa ne gagne rien à être privé d’un minimum de montage puisque, entre chaque discussions, les passages d’errance de cette journaliste dans les rues de ce camp ne fait que plomber le rythme déjà engourdi de l’ensemble. Et pourtant, les intentions d’Amos Gitai de reprendre une histoire vraie découverte dans un journal étaient véritablement louables car, dans le cadre d’une situation israélo-palestinienne toujours plus explosive, le récit de cette juive rescapée d’Auschwitz qui, en arrivant en Terre Promise, est tombée amoureuse d’un arabe et s’est convertie à l’islam est porteuse d’espoir de réconciliation. Et pourtant le choix de placer le film après la mort de cette femme courageuse et de nous évoquer cette belle histoire d’amour interethnique par le biais de témoins nous racontant chacun leurs souvenirs et leur point de vue sur la guerre, souvent blindés d’inepties, fait perdre tout le pouvoir suggestif de ce film qui est finalement aussi inoffensif que dérisoire.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2014
    C'est un peu comme si l'on s'engouffrait dans les puces de Clignancourt et que l'intrigue s'y déroulait en continu. Cette journaliste fait un reportage quasi psychanalytique. Elle questionne quelquefois, intervient peu laissant le discours de chacun se dérouler. Elle porte un regard grave et bienveillant sur chacun de ceux qui prennent la parole, elle sourit et rit quelquefois des malices, elle est transportée de l'un à l'autre, d'une pièce à une autre, d'un chemin à un autre. Ceux que l'actualité nous décrit comme des frères ennemis vivent ensemble. On parle de conflits, de séparations, de migrations, d'expulsions, de mémoire, mais ça n'empêche pas de vivre ensemble. Lorsqu'à la fin du film, la caméra ressort de cette enclave, on s'aperçoit qu'on avait presque oublié qu'un ailleurs existait. Et l'on se rend compte que l'on vient de passer quasiment une heure et demie dans ce quartier, en oubliant qu'un dehors était tout proche. On était à l'abri dans ces lieux protégés de la circulation routière, du bruit. Une drôle d'expérience à vivre en tant que spectateur...
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2014
    Non, contrairement à ce que croit Boo777, aucun personnage ne se nomme Ana Arabia ! Le mot "ana" signifie "je" ou "moi", en arabe... Le titre pourrait donc se traduire par "Je suis arabe" ou "Moi, un Arabe". Mais peu importe. Nous avons donc un cinéaste israélien qui donne à son film un titre en arabe. Fort bien, mais c’est le genre de film dans lequel la technique étouffe le propos, d’ailleurs assez mince (une journaliste israélienne cherche des histoires pour écrire un article, et elle a choisi de visiter une petite communauté de Jaffa où cohabitent des Juifs et des Arabes vivant en paix, et de se faire raconter leurs histoires de famille, pas très gaies). La technique, puisque la presse ne parle que de ça, c’est le fait que le film a été tourné en un seul plan, à la steadicam, le film étant enregistré en numérique et non sur pellicule, puisqu’aucune bobine ne peut contenir plus de dix minutes. Le site Allociné prétend que ce procédé est "inhabituel pour le réalisateur", ce qui est tout à fait faux, puisque son film "Alila", en 2003, était composé de quelques plans-séquences ; de même que son sketch dans ce film sur le 11 septembre 2001, où il filmait en seul plan d’onze minutes un incident survenu dans une rue de Manhattan ce jour fatidique ; et que deux plans-séquences constituaient le seul passage intéressant de son "Disengagement", en 2008.Mais il y a eu tellement mieux avec "L’arche russe", d’Aleksandr Sokurov, sorti en 2002, et qui évoquait le passé historique de la Russie en un seul plan de 93 minutes, pris dans le Musée de l’Ermitage, à Saint-Petersbourg, avec cette difficulté supplémentaire de mobiliser des centaines d’acteurs et de figurants et des dizaines de salles du musée ! Tout cela est abondamment expliqué dans le bonus présent sur le DVD.Le cadre est pauvre mais paisible, et les histoires de famille assez intéressantes. Mais enfin, le film n’est pas un chef-d’œuvre non plus. Depuis quelques années, Amos Gitaï a cessé d’être un grand réalisateur. Il suit le parcours d’Almodóvar ?
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 août 2014
    Voilà un film qui sort à point nommé. Alors qu'Israël met en avant ses instincts les plus belliqueux, "Ana Arabia" nous propose de nous conduire dans un havre de paix entre les peuples, dans une ruelle oubliée, en essayant de nous passionner par la vie d'une juive rescapée d'Auschwitz, ayant épousé un arabe. et ayant vécu dans une sorte de colonie mêlant juifs et palestiniens.A partir de cette histoire bien réelle, hautement symbolique, Amos Gitaï a mis en place un dispositif étrange qui tient lieu de performance; "Ana Arabia" ne comporte qu'un seul et unique plan. La caméra suit dans une succession de ruelles et de cours une journaliste enquêtant sur la vie d'une certaine Siam Hassam, interrogeant sa famille et ses amis.C'est d'un ennui mortel. Il y avait des mois que je ne m'étais pas autant rasé au cinéma ! Même le dernier Godard pouvait passer pour palpitant. La soi-disant prouesse technique laisse songeur à l'heure des caméras numériques ultra légères (Il paraît que le réalisateur a immobilisé par trois fois tout un quartier pour ses prises, sa caméra étant fixée à une grue...). On sent que le scénario a été remanié à la va-vite ( entre chacune des trois prises selon les échos, en virant notamment la comédienne qui devait jouer le personnage principal de cette juive devenue arabe et en décidant qu'elle ne serait qu'évoquer). Du coup le propos se trouve dilué dans un verbiage confus et inintéressant, fleurant l'improvisation. Le spectateur plonge dans un ennui profond, ne trouvant rien à quoi se raccrocher. L'histoire est tout bonnement rendue incompréhensible. Cerise sur le gâteau, la comédienne que suit obstinément la caméra, ne possède pour seul talent que celui de donner au spectateur l'envie de lui coller une claque ! Aussi expressive qu'un cageot d'avocats abandonné dans un coin d'une échoppe de Tel Aviv, impeccablement maquillée, elle ne doit sa présence qu'à sa jolie plastique. Son seul jeu de scène se réduisant à faire semblant de noter des mots sur un petit calepin (on se demande bien quoi d'ailleurs car c'est toujours au moment où les protagonistes parlent de la pluie et du beau temps)...La fin sur le blog
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