Après avoir réalisé trois courts-métrages (Le Meilleur ami de l'homme, Double Mixte et Les Lézards), Vincent Mariette passe pour la première fois au format long-métrage avec Tristesse Club.
Le réalisateur Vincent Mariette retrouve Vincent Macaigne après Les Lézards (2012) et Noémie Lvovsky après Le Meilleur ami de l'homme (2010).
Le tournage de Tristesse Club a pris pour cadre le département de la Savoie à l'été 2013 pour une durée de cinq semaines. Parmi les éléments de décors, on retrouve une vieille maison abandonnée bordée par le lac d’Aiguebelette et une Porsche 944 de couleur rouge datant de 1986.
Au-delà des comédiens, une bête à quatre pattes s'est invitée sur le tournage de Tristesse club. Ross, un vieux chien de 14 ans, participe à une scène avec le personnage de Léon, joué par Laurent Laffite.
Pour son premier long-métrage, le réalisateur Vincent Mariette a modifié un projet de fin d'études qu'il avait rendu pour la Fémis, d'où il est ressorti diplômé en 2009 en section scénario.
Le réalisateur Vincent Mariette explique l'association des termes "Tristesse" et Club" par la tonalité de son film, qui parle d'un sujet sombre - le deuil - mais avec légèreté. Sans savoir que l'intitulé du film renvoyait à une chanson de Houellebecq, le cinéaste aimait beaucoup l'idée de ce titre, qui sonne selon lui comme un nom de cocktail.
Quand Vincent Mariette évoque les artistes qui l'ont inspiré pour réaliser son premier long-métrage, Wes Anderson arrive en tête. En effet, le cinéaste confie être admiratif de la qualité sonore des films du réalisateur américain, ainsi que de "sa façon de ne pas trop souligner les choses, de les mettre légèrement à distance m’intéresse." Quant à sa galerie de personnages, il cite Bill Murray ou encore Jason Schwartzman, deux acteurs phares du cinéma andersonien.
L'image de Tristesse Club est un melting-pot de films qui ont marqué le cinéaste cinéphile : les long-métrages liés au chef opérateur Harris Savides (Zodiac, Birth) pour les scènes de jour, Margot at the Wedding de Noah Baumbach et Harold et Maud pour les touches automnales, ou encore le travail du photographe Gregory Crewdson pour les séquences nocturnes. Enfin, La Barbe à papa de Peter Bogdanovich hantait chaque jour le cinéaste sur le tournage.
Le compositeur de Tristesse Club, Rob, a puisé son inspiration dans les thèmes musicaux des films de Roman Polanski ou encore dans le morceau d’Armando Trovajoli dans Nous nous sommes tant aimés d’Ettore Scola.