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    Au Nom Du Fils
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    2,9
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    63 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2014
    Je partais avec un à priori défavorable mais c'est un bon film. Astrid Whettnall tient le film. C'est une caricature outrancière non pas de la religion mais d'un certains milieu ecclésiastique composé de pharisiens intégristes qui s'arrogent le droit de condamner non pas les coupables, mais les victimes des agissements de certains prêtres pervers. Le film sait parler de choses graves comme l'impunité accordé par les autorités ecclésiastiques. L'aspect outrancier façon "Kill Bill" du film permet justement de dénoncer ces comportements sans attaquer la vrai religion.
    On comprend que ce genre de sujet déplaise aux extrémistes religieux le film est à la fois pertinent et drôle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 mai 2014
    A moins d'être catho dépourvu d'autodérision, c'est la bidonnade assurée ! (bon ma voisine de rangée m'a demandé de rire moins fort, elle devait donc faire partie de la catégorie coincée)
    Un mélange étrange de subtilités de jeu - l'actrice principale joue avec finesse son personnage de catholique bienfaisante convaincue - et des audaces scénaristiques franches et réjouissantes sur un sujet délicat et quasi-intouchable : notre belle église catholique.
    De l'humour belge sur les cathos : c'est mordant et donc d'autant plus drôle !
    Le film part ensuite complétement en vrille, , et change presque de genre en s'approchant de Tarentino et on pousse donc le curseur bien loin : certaines subtilités vont être froissées, c'est sûr.
    J'avoue avoir senti un petit malaise mais sans malaise pas de rire non plus...
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Décidément, nos amis Belges, quand ils tapent, ils tapent dur! On passera sur certaines incohérences (mais que fait la police?) du scénario, ou d'une affiche jugée offensante et blasphématoire par les coincés du crucifix afin de davantage se focaliser sur l'humour noir "Tarentinesque" ou encore de certaines remises en questions que pose le film à travers une histoire bien tordue. Si il semble évident que ce SCUD cinématographique réjouira les agnostiques, athéistes et autres adeptes de l'apathéisme*, les cathos grand teint, eux, détesteront, tant vouloir se voiler la face semble être une constante parmi les intégristes de tous poils.
    Jubilatoire ou insultant, à chacun de se faire une opinion. Pour moi, c'est fait:
    4,5/5

    * Apathéisme. Masc. Mot rare issu de l'américain "apatheism" contraction de "apathie" et "théisme" signifiant "manque d'intérêt, indifférence envers la croyance de Dieu ou autres divinités".
    ardeo
    ardeo

    9 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2014
    J'ai été content de retrouver le jeune Zacharie (en droite ligne de "Les géants") mais j'ai également été conquis par le ton volontairement provocateur de ce film belge francophone. Je parie que les critiques qui suivront seront très partagées ! De 'film culte' à 'navet consternant' en passant par 'meilleur film de l'année' et 'à fuir' ! :-)
    lilybelle91
    lilybelle91

    62 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2014
    Ça commence comme "La vie est un long fleuve tranquille" et ça ce finit comme "Un justicier dans la ville" audacieux et jouissif, une vraie réussite, avec un Philippe Nahon toujours aussi extraordinaire !!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 mai 2014
    Tout simplement caricatural et simpliste, ce film vise à faire croire que les catholiques et leur clergé en tête, sont des débiles ou des pervers... Ce film concernerait une autre religion, il tomberait sous le coup de la loi pour incitation à la haine.
    Roman G.
    Roman G.

    19 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2014
    Une œuvre à voir absolument, une vision qui permet de mieux comprendre certains mouvements....Sa force on ne voit pas le pire, mais à vous de le saisir. Le meilleur Film de cette semaine... Je ne comprends pas la censure. La France est un pays Laïc, sauf si je me trompe....
    ffred
    ffred

    1 686 abonnés 4 009 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2014
    Dès qu'il y a quelque chose qui peut emmerder Civitas je suis toujours pour ! Ils ont tenté, en vain, de faire interdire Au nom du fils (quelques vaguelettes comparé à ce que cela aurait été s'il s'agissait d'une autre religion...). C'est vrai que le film balance bien sur l'église catholique et le problème de la pédophilie. Je comprend que cela puisse choquer les catholiques pratiquants et être...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mai 2014
    Vu cet après midi. L'image, l'actrice et la musique sont formidables.
    J'ai passé un vrai bon moment. Bravo!
    Rires et émotions assurés.
    tixou0
    tixou0

    692 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mai 2014
    Dire que le trait est gros serait encore un euphémisme, tant cette charge est outrée, sans aucune nuance. Les catholiques (en tout cas belges francophones…) sont, liste indicative : illuminés (comme cette parente, ou amie, à l’enterrement de Jean-Charles), racistes, islamophobes obsessionnels, allumés et dangereux (les « campeurs » façon KKK, mais en treillis – lequel KKK n’a rien de catholique, car sorte de secte pour WASPS, le « P » étant là pour « protestants » - passons), ou, pour les plus inoffensifs, abrutis (cf. les interlocuteurs de l’héroïne à la radio) - ceci valant pour les fidèles. Quant au clergé, il baigne dans le lucre, il est hypocrite, et c'est une pépinière de pervers chouchoutés par leur hiérarchie. La seule âme pure, c’est Elisabeth de la Baie (Astrid Whettnall – excellente comédienne), qui vire à la justicière aveugle (on la sent bien partie pour l’hécatombe – au sens étymologique du mot – mais elle arrête sa tâche d’ange exterminateur à son 11ème « pédophile », une bonne sœur et un curé congolais – le seul pervers hétéro – compris) et finit en agnostique, et adoratrice de la Nature, spoiler: renonçant à tuer le seul responsable de sa douleur de mère, car implorée par une autre mère !
    Vincent Lannoo met en scène son « brûlot » univoque avec une certaine aisance « filmique » - il faut le reconnaître, et certains de ses interprètes, outre son Elisabeth, sont plutôt bons, comme Philippe Nahon (ce prêtre, oncle et parrain d’Elisabeth, cédant à l’ambition). On aimerait que ce film (de 2012) soit, pour des raisons d’impartialité, le premier volet d’un triptyque sur les ravages de la religion. On attend donc les volets sur le mahométisme et le judaïsme…. Humm. On attendra évidemment ad vitam aeternam, car on ne peut taper impunément que sur les « horribles » cathos !...
    Najou
    Najou

    13 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2014
    Un film qui crée la polémique avant même d’être sorti en France, ça promet. Et au final, que vaut-il ? Si l’on met de côté la partie provocation, c’est une sorte de Kill Bill en moins stylé. Le film est découpé en chapitre, on a une blonde qui crie vengeance, c’est assez foutraque, certaines scènes font « western » et la musique est décalée. La comparaison s’arrête là, car n’est pas Tarantino qui veut. Et outre cette ressemblance, le fond est assez creux. La caricature des catholiques est telle que ça finit par mettre mal à l’aise et par plomber le propos de base : dénoncer la pédophilie dans l’église. Du coup toute la première partie du film est plutôt gênante. Le film ne bénéficie pas du capital sympathie de la vie est un long fleuve tranquille, qui avait réussi à caricaturer ce type de milieu catholique, sans provoquer bêtement ni heurter. Ici c’est une autre paire de manches. La deuxième partie se regarde plus facilement, étrangement, car elle devient plus absurde et le personnage féminin s’humanise. Au final, ce film n’est ni complètement raté, ni réussi. Un peu vain. Dommage.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2014
    Voilà ce qu'on peut appeler le film de l'outrance. A trop caricaturer, plus aucun personnage n'existe, plus aucune crise de larmes ne fait mouche et tout le déchaînement de violence gratuite devient pour le coup vraiment gratuit. Car tout est appuyé, lourd, bien trop bavard. Bref une petite idée iconoclaste ne fait pas un film maudit, ce serait trop facile. Comme l'impression laissée par le film qui déroule son programme linéaire et mince comme du papier à cigarette. Autre souci : Au nom du fils se réclame de C'est arrivé près de chez vous et Kill Bill, or ces derniers rachètent un côté verbeux et/ou famélique niveau scénario par un travaiil stylistique irréprochable et immersif. Or ici de mise en scène il n'y a pas. Du mauvais goût oui, mais de la provocation efficace si peu… Des promesses, des promesses pour un résultat qui laisse finalement indifférent malgré il est vrai quelques passages très drôles quand le film se fait résolument Grolandais. Pas suffisant !
    mem94mem
    mem94mem

    115 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2014
    Ce film iconoclaste est une grosse farce manichéenne, je le trouve bénin et en cela peu digne d'intérêt. Si Vincent Lannoo veut dénoncer ce fléau de l'Eglise, pourquoi s'en prend-t-il uniquement à l'Eglise Catholique et avec aussi peu de nuances ? L'Eglise Catholique est fédérée par le Pape, avec une grande hiérarchie et cela lui complique la tâche d'auto analyse, plus qu'à aucune autre Eglise. Le film est maladroit dans cette dénonciation. Tous les prêtres y apparaissent mauvais ou stupides et trop de personnages sont des caricatures, même si M. Lannoo nous explique avoir avidement pioché dans dans reportages radio et télé pour nourrir ses dialogues et ses situations. J'ai pris ce film comme un divertissement, on y trouve d'ailleurs de la musique de carnaval, et en cela le film ne déçoit pas, grâce à son originalité et à son excellent casting.
    César D.
    César D.

    35 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2014
    ôde à la vie de bourges catho-centrés dans sa première partie (même pas exagérée) et sympathique jeu de massacre dans sa deuxième moitié. voici une dénonciation pleine de panache des dérives du clergé (là, c'est en Belgique, mais c'est valable partout), entre pédophilie des curés et autres serviteurs de dieu, et mensonges sans scrupule de ces même hypocrites pour couvrir les leurs, en dépit de leurs préceptes et du bon sens, n'hésitant pas à culpabiliser et avilir les victimes pour les faire taire. Astrid Whettnall est tout simplement fantastique!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 mai 2014
    Au nom du fils...La promesse : une comédie satirique. Au final : ni une comédie, ni satirique. Le fond ? Un pamphlet contre l’église en général, et les prêtres pédophile en particulier, autrement dit un sujet royal. La forme ? Un ratage complet. Vincent Lannoo le metteur en scène refuse de choisir entre la comédie et le film sérieux, et nous fait tanguer sur un fil jusqu’à nous donner le mal de mer. Aucune bonne idée de mise en scène, aucune implication, avec des comédiens (excellents au demeurant) qui font ce qu’ils peuvent sans parvenir à sauver le film. C’est lourd, pas drôle, sans aucune finesse, et pourtant c’est belge, jusqu’à présent pour moi un gage de qualité surtout quand l’humour est concerné. Le film est chapitré en 5 livres, petite idée prétentieuse et inutile, clin d’oeil à Tarantino ? Aux évangiles ?
    Un peu comme dans «Tom à le ferme» au sujet de l’homophobie, on retrouve dans «Au nom du fil» le défaut commun à tous les films qui veulent dénoncer quelque chose, à savoir enfoncer des portes ouvertes. Si l’islam avait été pris pour cible, il va sans dire que Lannoo aurait une fatwa sur le cul.
    Ce film a le mérite de ne pas durer longtemps, une heure vingt, et de flirter vraiment avec mon seuil de tolérance. En comparaison, il y a davantage d’intelligence et de raffinement dans «Que la fête commence» (40 ans d’âge), ou dans le simple speech de Johan Heldenbergh dans «Alabama Monroe» qui ne dure que quelques minutes.
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