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    Maintenant ou jamais
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Maintenant ou jamais" et de son tournage !

    Changement de titre

    A l'origine, Maintenant ou jamais s'intitulait "Juliette", en référence au prénom du personnage que joue Leïla Bekhti dans le film.

    Occasion manquée

    Le chanteur et acteur Bénabar devait initialement figurer dans Maintenant ou jamais, mais pour des raisons d'emploi du temps, la collaboration n'a pas aboutie.

    Tournage

    Le tournage de Maintenant ou jamais a débuté à la mi-avril 2013 en région parisienne et a duré environ huit semaines.

    L'origine de l'histoire

    Le réalisateur raconte comment lui est venue l'idée du film : "L’histoire est née d’une image : celle d’une glace sans tain, dans un commissariat, à travers laquelle une femme regarde un homme, un suspect à identifier ; nous savons que c’est lui, qu’il est le coupable, qu’il a agressé cette femme, mais elle se retourne vers les flics et leur ment, effrontément, en leur disant qu’elle ne l’a jamais vu.(...) De ce commissariat est née l’envie de plonger une femme de la vie de tous les jours, une femme ordinaire, dans une situation extraordinaire, de lui faire faire des choses interdites, dangereuses, de transformer une jeune mère de famille en héroïne de roman policier."

    Récit d'une rencontre

    Serge Frydman a choisi Leïla Bekhti sur les conseils de sa femme, qui lui a vanté son talent. Après un coup de fil et un rendez-vous, le courant est très vite passé entre l’actrice et le réalisateur, qui lui a même avoué n’avoir vu aucun de ses films avant de l'appeler !

    Déclaration d’amour à la gente féminine

    Pour le personnage de Juliette, Serge Frydman s’est inspiré d’une citation de Balzac : "Un héros de roman, c’est n’importe qui dans la rue, qui va jusqu’au bout de lui-même". Pour le cinéaste/scénariste, les femmes sont le mieux à même d’incarner ce genre de personnage, car "seule une femme peut aller à ce point jusqu’au bout, peut à ce point ne jamais renoncer. Parce que les femmes savent ce qu’elles veulent et comment l’obtenir. Parce qu’elles ont soif d’absolu ; parce qu’elles sont plus douées pour la foi, et pour l’espoir", explique-t-il.

    Il était temps

    Leïla Bekhti et Nicolas Duvauchelle attendaient depuis longtemps l'occasion de pouvoir partager l'affiche d'un film ensemble. En effet, dès leur première rencontre au festival de Cabourg en 2005, les deux stars s’étaient très bien entendues et avaient décidé de se retrouver dès que possible pour un tournage. Après la proposition d’un film, qu’ils avaient déclinée faute d’enthousiasme, ils ont enfin eu l’occasion de se donner la réplique dans Maintenant ou jamais

    Quand Juliette rencontre Leïla

    En s'appropriant son personnage, Leïla Bekhti a gommé les frontières entre réalité et fiction : "La façon qu’elle a eue d’attraper ce personnage à bras le corps et de ne plus le lâcher se voit partout dans le film, et on assiste pendant une heure et demie à la rencontre entre cette actrice, au moment où elle en est de sa vie, de sa carrière, avec ses réussites, ses doutes, ses incertitudes, et ce personnage, cette Juliette, qui n’est pas vraiment elle mais qui n’est pas non plus tout à fait une autre", explique Serge Frydman, en ajoutant : "Quand une actrice comme Leïla Bekhti s’empare d’un personnage, c’est un peu comme de regarder vivre vos enfants, les idées que vous aviez pu vous faire sur leur personnalité, sur ce qu’ils allaient devenir, s’envolent ; les acteurs font de vos personnages quelque chose de toute façon différent, et de meilleur, que tout ce que vous aviez pu imaginer."

    La leçon d’Hitchcock

    Retenant la leçon du maître du suspens, Frydman a privilégié les silences et les échanges de regards, plutôt que les dialogues, pour mieux faire passer les émotions. Car comme le disait Hitchcock : "Tout ce qui est dit au lieu d’être montré est perdu pour le public".

    Musique maestro

    Le personnage de Juliette étant professeur de piano, Serge Frydman a écouté beaucoup de musique classique lors de l’écriture du scénario. Pour la bande originale, il a choisi une musique qui accompagne les émotions de Juliette. "Il s’agissait d’accompagner les battements de cœur de Juliette, son souffle court, et le saxophone, doucement égrené comme le souffle d’une clarinette, enveloppe ses doutes, ses peurs, et sa solitude", explique-t-il.  

    Grand format

    Le film a été filmé en Cinémascope, pour échapper à un certain réalisme et laisser les acteurs "envahir l’écran"

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