« Mes relations avec Ennio Morricone, sur le plan professionnel comme sur le plan amical, sont telles qu'il ne me serait jamais venu à l'idée de faire ce film avec un autre musicien. Cela fait déjà quelques temps que j'ai pris l'habitude, lorsque je pense à un nouveau projet de film, d'en parler d'abord avec Ennio. Je l'ai même fait pour des films qui, en fin de compte, n'ont jamais vu le jour. Il a composé des musiques pour des films que je n'ai jamais faits et que je ne ferai sans doute jamais ! »
Elle est l'Esmeralda du Quasimodo d'El Paris de Patrick Timsit (1998).
Cette jeune comédienne (elle est née en 1982) a pourtant derrière elle une solide carrière à la télévision.
Il débute sa carrière au cinéma avec Il Camorrista en 1986, et connaît la consécration avec Cinéma Paradiso en 1988.
Tornatore réalise ensuite Ils vont tous bien (1990).
Son quatrième film, Une Pure Formalité, est sélectionné dans la compétition officielle à Cannes en 1994.
En 1995, il signe Marchand de Rêves (avec Sergio Castellitto).
« La musique que je suis censé jouer avait été composée avant même le début du tournage. Je l'ai écoutée en totalité, puis j'ai travaillé dessus, encore et encore. C'est une musique remarquable. L'orchestre de jazz est lui aussi phénoménal. Ce son dixieland-ragtime… Giuseppe (Tornatore) aimait que nous tournions les scènes sans dialogues au son de la musique du film. Cela aide à mieux sentir l'atmosphère. »
Il a collaboré avec les plus grands noms du cinéma. Sergio Léone, Francesco Rosi, Pier Paolo Pasolini, Elio Petri, Brian de Palma, Oliver Stone….
Compositeur prolifique, il n'en demeure pas moins un musicien fidèle. Son attachement à Sergio Léone était indéfectible. Il en va de même pour Tornatore. Ennio Morricone a en effet signé la bande originale de tous les films du réalisateur italien depuis Cinema Paradiso.
Le tournage nécessita au total plus de 5000 prestations d'une journée de figuration. Certaines scènes comptent plus de 300 personnages.
La salle de bal de la première classe du paquebot que l'on voit dans le film, le "Virginian", fut entièrement reconstruite sur le fameux plateau n°5 de Cinecitta. Ce studio servit notamment à Fellini pour le tournage de certains de ses films.
La carrière de cet acteur britannique a connu une autre dimension depuis sa prestation dans Reservoir Dogs de Quentin Tarantino en 1992.
Le public français a pu notamment le voir dans Pulp Fiction de Tarantino (1994), Tout le monde dit I Love You de Woody Allen (1996), ou Le Suspect Idéal de Jonas Pate (1997).
Tim Roth ne se contente pas d'être acteur, il est également réalisateur. Son premier film, The War Zone, a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs (Cannes 99).
Sa première apparition sur les écrans remonte à 1987 (Le Bayou de Andreï Kontchalovski).
Pruitt Taylor Vince accumule les seconds rôles dans des films prestigieux. Les spectateurs ont ainsi pu le voir à l'affiche d'Angel Heart (Alan Parker, 1987), Barfly (Barbet Scroeder, id.), Mississippi Burning(Alan Parker, 1988), ou de Sailor et Lula (David Lynch, 1989).
Plus récemment, Pruitt Taylor Vince tourna dans Heavy (James Mangold, 1995), The End Of Violence (Wim Wenders, 1997), ou encore Dr. Dolittle (Betty Thomas, 1998).
«Tourner en anglais n'a pas été source de frustration. C'est un choix que j'ai fait moi-même. Lorsque j'ai décidé de faire ce film, j'ai tout de suite su que ce ne pourrait être un film italien. C'était impossible, non seulement parce que les coûts auraient été trop élevés pour le faire en italien, mais parce que le thème du film est si universel que le faire dans une langue comprise seulement d'une petite partie de la planète aurait été une erreur.»
L'équipe de La Légende du Pianiste sur l'Océan cherche tout d'abord un bateau dans de nombreux ports européens. Cette quête s'avérant peu fructueuse, les recherches s'orientent alors vers le port d'Odessa en Ukraine.
Heureuse initiative, puisqu'elle permet à Tornatore de dénicher le navire qui correspond parfaitement à la vision qu'il a du "Virginian".
Avant d'être utilisé pour le film, ce bateau, le "Lessjzavodsk" (« scierie » en russe) servait de navire-école pour les matelots de l'armée ukrainienne.