Le titre qui fait référence à Ulysse et le fait que ce soit Laurent Cantet m'avais donné envie de voir ce film. Mais dès le premier quart d'heure du film, on comprend qu'on va avoir droit à un long somnifère. Le film n'est qu'une longue conversation de 1 heure 30, en plus avec une mise en scène le moins travaillé possible. Voilà tout ce que je peux détester dans le cinéma français. Aucun dynamisme, aucun travail de réalisation. Et en plus les dialogues sont nuls. En effet, entendre des "vieux", parlé pendant 10 plombes ça ne me passionne pas. Oui j'utilise le mot de vieux, pas dans son sens d’âge avancé, mais bien dans son sens péjoratif qui sous entend qu'on s'ennuie. Parce que oui notre cher personnage principal qui revient n'a rien d'Ulysse, c'est un monsieur tout le monde. Et va y que je te raconte ma culpabilité et va y que je te raconte ma tristesse mon malheur, mes regrets. Et ça c'est pareil avec tout les personnages. Donc oui j'utilise le terme de vieux, parce que on a rien a faire des complaintes de ces personnages. Oui ceux sont des vieux, il ne font que gindre, et dire que la vie est nulle et se ressassent leur passé pendant tout le film, j'appel ça une attitude de vieux. Cela aurait été des jeunes qui auraient agis comme ça j'aurais aussi dit ça. Mais en général avec les jeunes on a du dynamisme, là rien. En plus les sujets on les a déjà entendus 100 fois. Cela sert à quoi de nous servir un film totalement minimaliste si cela là évoque déjà des sujets qui ne sont pas passionnant dans la vie réelle. Cela aurait été des dialogues qui poussent à la réflexion j’aurais adoré, mais là rien que du train train quotidien. Alors peut être que certains adorerons, parce que justement ce film reflète l'image de la vrai vie. Oui et ils auront raison, mais la vie dans ce qu'elle a de plus ennuyant. Heureusement que les acteurs sont souriants par moment et prennent du plaisir, si non j'aurais arrêté avant la fin. Au final ce que j'aimais de "entre les murs" je ne le retrouve pas ici. Pourtant ça semblait fonctionner sur le même schéma. Mais ici le film est monocorde sans émotions, alors que pour "entre les murs" il y avait de l'émotion, des débats, un semblant de réflexion et on s'attachait aux personnages.