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    La Bataille de Solférino
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Bataille de Solférino" et de son tournage !

    Premier long-métrage

    Après avoir réalisé 3 documentaires, la cinéaste Justine Triet tourne en 2010 son premier court métrage Vilaine fille, mauvais garçon en 2010. Le succès de ce dernier confirme le choix de la réalisatrice de se lancer dans la fiction et donc de tourner La Bataille de Solférino, son premier long-métrage.

    Le quatrième film avec le plus de figurants

    A moins de disposer d’un budget colossal, il est presque impossible de recréer à l’écran l’ambiance qui se dégage d’une foule de militants le jour des élections. La réalisatrice a donc décidé de tourner les scènes en extérieur le jour même des résultats des élections présidentielles de 2012 : "C’était un luxe énorme d'avoir dix mille figurants". La Bataille de Solférino se classe ainsi juste après Le Seigneur des anneaux : le retour du roi qui compte 20 600 figurants.

    Plus vrai que nature

    Les acteurs ont été choisis pour leurs ressemblances comportementales avec les personnages, car ils devaient être capables d’improviser autour du texte en raison des nombreux éléments perturbateurs de la foule : "C’était très drôle de voir les militants intervenir dans leur dispute rue de Solférino, un peu comme dans une caméra cachée", confie Justine Triet.

    Une organisation herculéenne

    Tourner un film au moment du résultat des élections présidentielles requiert une importante préparation : "On a fait vingt-cinq heures de rushes en une seule journée et une partie de la nuit. C’était un enfer parce que ça suppose huit chefs opérateurs, la location d’appartements, des tonnes d’autorisations qui sont arrivées au dernier moment", précise la réalisatrice.

    Retour à Solférino

    Avant de tourner La Bataille de SolférinoJustine Triet avait déjà réalisé un documentaire intitulé Solférino en 2007, toujours sur les élections présidentielles : "J’observais la fabrication de l’événement, son absurdité et la tristesse qui se dégageait du manque d’élan de notre génération."

    Journaliste sous couverture

    Afin de se fondre dans la masse de militants, l’actrice Laetitia Dosch devait être parfaitement crédible en journaliste. Ainsi, tous les moindres détails ont dû être pensés, comme par exemple l’incrustation de logo de chaîne de télévision sur les caméras et les micros.

    Guerre et politique

    Le titre évoque évidemment la rue de Solférino du 7ème arrondissement de Paris où siège le QG du parti socialiste. Mais c’est également une référence à la bataille de Solférino qui opposa Napoléon 3 à François-Joseph 1er d’Autriche en 1859.

    Rush Hour

    La réalisatrice n’a pas hésité à filmer la foule pendant plus d’un jour afin de tomber sur des éléments extérieurs susceptibles d’ajouter du charme au film. Justine Triet s’est donc retrouvée avec une montagne de rushes, et par conséquent le montage s’est révélé interminable : "Il y a de vraies surprises, mais le casse-tête c’est de les retrouver !"

    Ryan Gospel

    Le premier long métrage de Justine Triet est rythmé par la chanson "Lose Your Soul" du groupe canadien "Dead Man’s Bones", dont Ryan Gosling est le fondateur.

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