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    2 automnes 3 hivers
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    3,3
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    109 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Mélanger Rohmer, Truffaut, la comédie américaine pour trentenaire, et vous obtenez ce film original et nouveau.....
    Pour ajouter du style le réalisateur film avec le format carré des années 50....
    Le produit est étrange au premier abord, mais on rentre vite dans le film, les 10 premières minutes étant d'une grande richesse en références insérées dans les dialogues, références cinéma, références littéraires, le film est assez vite fascinant.....
    Puis l'écriture se relâche et se normalise pour nous conter une histoire d'amour, un portrait de génération, les trentenaires, qui deviennent adultes et se posent des questions fondamentales....
    Le film est à la fois émouvant et propose deux attitudes paradoxales, en rire (ce que j'ai fait les dix premières minutes) ou en pleurer (ce que j'ai fait ensuite)...
    Avoir trente ans n'est pas facile pour le héros du film, qui cherche un sens dans l'amour....
    Les personnages sonnent très justes, les dialogues aussi et le film est intelligent dans sa structure et son propos.....Ce serait du cinéma suédois ou coréen, on crierait au génie.....
    Ce cinéma français là fait du bien, il est frais, sensible, nouveau et baigne d'intelligence....
    Fortement conseillé ......
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2013
    Non, Sébastien Betbeder n'est pas le nouveau Klapisch et son portrait générationnel (les trentenaires), dans 2 automnes 3 hivers, ne vise pas au constat définitif et bien ordonné. Tout au contraire, le propos est bien plus modeste, rafraichissant de par cette humilité même, mélangeant habilement éléments de la Nouvelle Vague (récit raconté par les différents personnages face camera) et air du temps présent. Le film est ouvertement intellectuel, et principalement littéraire, chapitré et cadencé comme un roman. Vu le nombre de références citées, de Tanner à Koh Lanta, en passant par Michel Delpech, 2 automnes 3 hivers prend le risque de s'engoncer dans un récit impersonnel. C'est tout l'inverse qui se produit tant le film est aéré, libre de toutes contraintes, se frayant son chemin avec une alacrité trompeuse, en n'oubliant ni l'humour, ni la poésie, ni l'onirisme. Une banale comédie romantique sur le papier qui se transforme en une oeuvre mélancolique en cours de route, toute infusée de tristesse et d'incertitudes quant au choix de vies qui s'offrent à chacun de nous. Dans ce contexte, le grand Vincent Macaigne trouve un rôle à sa mesure, aussi décoiffant que sa coupe de cheveux, au sein d'une interprétation globalement excellente.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 janvier 2014
    Alors là, pour le coup, on a un super bijou. Scénario des plus minces (la rencontre et les relations entre des copains et leurs copines respectives -- pas grand chose d'original...) mais des dialogues, en particulier "en voix off" absolument décapants et rigolos comme tout, mais toujours fins et tout à fait à propos. Derrière une bonne rigolade, il y a aussi une réflexion décontractée sur la relation, ses joies mais aussi ses difficultés et les gênes qu'elle crée parfois. Arman, Amélie, Benjamin et Katia sont merveilleusement interprétés par quatre parfaits inconnus (de moi ne tout cas) pleins de promesses. Petit bémol sur la fin du film, plutôt bâclée et en queue de poisson. A voir si ce film est distribué près de chez vous : ça vaut vraiment le coup.
    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2013
    Une comédie touchante, hilarante et hyper originale. Que demander de plus ?!
    Sébastien D
    Sébastien D

    106 abonnés 544 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 janvier 2015
    La réalisation est poussiéreuse, l'histoire est plate, le scénario se veut à la fois original, compréhensible et bien penseur, mais il est juste indigeste et ennuyeux. Le casting est très limite. A éviter, c'est d'un ennui mortel.
    crapouillot
    crapouillot

    7 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Film pour bobo prétentieux (caméra à l'épaule, se donne l'air de ne pas se prendre au sérieux, habits et la musique style "second degré", acteur qui se met à parler au spectateur... rien de nouveau en somme; pas de message), et pour geek incapable de se concentrer plus de trois minutes (enchainements de scènes sans lien, rapidement, alternant scènes narrées et jouées pour un public qui se lasse vite sans doute)... ennuyeux. Avait-on quelque chose à dire ?
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    On pouvait craindre le pire et on découvre le meilleur. Le pire parce qu'on présageait une sempiternelle comédie sur les états d'âme de jeunes adultes en proie aux affres du désenchantement, de l'amour, de la maladie et même de la mort avec sa panoplie nombriliste, parisienne et bobo. Alors, oui on peut dire qu'il y a tout cela dans ce film patchwork divisé en deux parties constituées de vignettes et de saynètes comme autant de chapitres, tantôt légers et cocasses, tantôt tragiques et tristes, qui jalonnent le récit d'une vie, de toutes les vies. On pouvait donc redouter la déception, sinon l'ennui, devant ces monologues face caméra, le numéro à présent bien rôdé de l'omniprésent Vincent Macaigne et on tombe rapidement sous le charme d'un film qui réussit à renouveler un genre pourtant éculé, truffé de trouvailles et de bifurcations, comme des appropriations personnelles et nullement exhibées des choses vues, lues ou entendues. En ce sens, le pyrénéen Sébastien Betbeder, qui écrit par ailleurs des fictions pour France Culture, montre aussi comment l'art sous toutes ses formes, en gros de Ian Curtis à Edvard Munch, embellit et nourrit l'existence. 2A3H est un film pudique et délicat, jamais empesé, toujours doux et lucide, qui satisfera dans un même élan les nostalgiques d'une Nouvelle vague française et les aficionados des comédies gentiment dépressives et transgressives de Judd Apatow, également cité dans le film à l'instar du chanteur Michel Delpech et du cinéaste Eugène Green, le tout dans un sens acéré du détail, notamment géographique et descriptif, qui évoque aussi l'univers si particulier et nostalgique d'un Georges Perec.
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Passé injustement inaperçu lors de sa sortie en salles, "2 automnes 3 hivers" est pourtant un film tout à fait réussi qui vaut le détour. Sur une histoire sans grande originalité (un trentenaire un peu paumé tombe amoureux, son ami aussi), Sébastien Betbeder apporte un souffle inédit en nous plongeant dans un univers totalement loufoque et décalé où les personnages passent le plus clair de leur temps à s'adresser à la caméra et au spectateur pour raconter ce qu'ils ressentent et ce qu'ils pensent. On est très vite charmés par le procédé qui sans être redondant, apporte une fraîcheur tout à fait bienvenue à une histoire qui aurait pu être très lourde. Le résultat est surprenant et souvent très drôle, porté par un Vincent Macaigne parfait dans ce rôle d'homme un peu dans la lune qui retombe amoureux. Une vraie surprise pleine d'originalité qui apporte une bouffée d'air frais dans un genre trop enfermé dans ses conventions.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    Présenté dans la sélection ACiD lors du dernier festival de Cannes, 2 automnes 3 hivers consacre Vincent Macaigne comme l'acteur de l'année 2013 / début 2014 (La bataille de Solférino, La fille du 14 juillet, Tonnerre)... pour peu qu'on soit sensible à son look débraillé (évitons look improbable, bien qu'ici le terme puisse être parfaitement adapté), et à son jeu tout en nuance.

    Bien que très imparfait techniquement, le film de Sébastien Betbeder emporte la mise, avec son apparente décontraction misant sur des procédés qui chez d'autres paraîtraient bien lourdingues : intertitres, personnages racontant l'action face caméra, etc.

    Débutant comme une comédie romantique low-fi, le film évolue ensuite dans un ton beaucoup plus grave, brassant des thématiques pas toujours gaies (AVC, solitude, avortement) avec une légéreté qui... la suite ici :
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    Ce film pourrait également avoir pour titre: "Histoire d'amour (et histoires annexes)". Rien de très original, en effet, dans le sujet ici abordé: la rencontre d'un homme et d'une femme, en l'occurrence Arman (Vincent Macaigne) et Amélie (Maud Wyler), la naissance de leur amour, leur vie commune avec ses hauts et ses bas. Sur cette trame ultra classique se greffent d'autres histoires, d'autres personnages, d'autres évocations: Benjamin, le meilleur ami d'Arman, la soeur de ce dernier, son père, la petite amie de Benjamin, etc.
    Pas de quoi s'enthousiasmer, dira-t-on. Eh bien, si! Car si le sujet a certes des airs de déjà vu, le traitement, lui, est des plus inventifs et emporte irrépressiblement non seulement l'adhésion du spectateur, mais sa plus grande sympathie. Sébastien Betbeder, le réalisateur, a choisi de séquencer le film en courts chapitres et surtout de faire commenter les actions et les péripéties par les personnages eux-mêmes. Tout au long de l'oeuvre donc, ceux-ci interviennent, face à la caméra, livrant leurs impressions, leurs appréciations, leurs réflexions sur les événements passés ou les événements en cours. Ce procédé pourrait vite tourner en rond et devenir lassant, mais ce n'est pas le cas: l'excellence des acteurs et le choix de personnages pour qui l'on ressent une forte empathie font que l'on ne se fatigue jamais de les voir s'exprimer.
    De plus, s'il s'agit bien d'une histoire d'amour (on pourrait même dire de deux histoires d'amour), cette histoire (ou ces histoires) naît, grandit, se développe (naissent, grandissent, se développent) dans des circonstances qui ne manquent pas de piquant. De Paris en Suisse, puis de nouveau à Paris, on s'amuse, on se passionne, on rit, on pleure, on tremble, on s'étonne sans une minute de répit. Sébastien Betbeder a conçu un film qui mêle finement la drôlerie, l'émotion et la poésie. Une chanson de Michel Delpech par çi, une chanson de Georges Moustaki par là, l'évocation des thèmes les plus graves (la maladie, la mort), les clins d'oeil au cinéma de Jacques Demy, de Judd Apatow, d'Eric Rohmer, la visite de l'exposition "Munch" au Centre Pompidou, etc.: que d'inventivité, que d'imagination dans le scénario! Et quand le film s'achève, on se dit, le sourire en coin et la larme à l'oeil, que ce qu'on vient de voir est irrésistiblement séduisant! 8,5/10
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 décembre 2013
    Voilà un film qui tombe bien. Il rappelle comme Suzanne ou The Touch of Sin qu'en ces temps noëliques le cinéma ne se réduit pas aux mignardises convenues - tels Mandela un long chemin vers la liberté ou la nouvelle Angélique qui sont cependant "regardables". Ce troisième long métrage d'un jeune cinéaste pourrait avoir tout pour déplaire à première vue. Annoncé comme un nouveau fleuron de cette vague de cinéastes français très indépendants qui émergent depuis trois ans et qui forment si peu une école. On a déjà vu et savouré modérément "La Fille du 14 juillet" (atko). On s'est régalé avec "La Bataille de Solférino" (Justine Triet). Et en 2012 on a découvert avec bonheur Guillaume Brac et son "Monde sans femmes". Dénominateur commun? Vincent Macaigne! Il a une gueule, grognon comme un ours, magique comme une libellule. C'est une boule d'énergie et de fragilité car il a une vocation de casse-couilles et d'ange.
    Il est partout dans "2 automnes 3 hivers". On pensait qu'il ferait du Vincent Macaigne. On y échappe. Il est d'abord Arman, trentenaire, as de la foirade et rêveur d'impossible. Il n'a rien d'un bobo suffisant. Dégarni côté crâne et côté coeur. Bordélique. Pour les sentiments, c'est la panade. Jusqu'au choc vécu au Parc Monceau. Il y fait son jogging. Comme Amélie, autre blessée du coeur. Le choc est frontal. Puis rien. Ils se revoient par hasard. Arman retrouve Guillaume, un copain des Beaux-Arts de Bordeaux quia le coeur fragile. L'Amélie de Guillaume sera une orthophoniste. De Paris, ils glissent vers la Suise romande avec, en passant, une petite focale sur "La Salamandre" et Bulle ogier... Une ex très polyvalente et une soeur dure à cuire émergent en cours de route. Une route bien accidentée quoique joliment vallonnée...
    On échappe au déplaisir car ce qu'on craignait - une scolaire resucée des histoires d'amour prisées par la Nouvelle Vague, la fantaisie de "Bande à part", beaucoup de Jules, un peu de Jim, de la narration off à la Truffaut, des complications amoureuse façon Eric Rohmer - ne se produit jamais. Les clins d'oeil cinéphiliques foisonnent: Robert Bresson, Judd Apatow, Jacques Demy, Eugène Green, ça nous saoûle à première vue mais, très vite, ça se combine avec beaucoup de grâce à ce que vivent entre douleur et ravissement les deux couples toujours inattendus. Le découpage en séquences numérotées à rebours et titrées avec malice y remédie très vite. Le rythme est tonique. Rien ne traîne sauf au démarrage. Vincent Macaigne, décidément, s'avère un acteur phénoménal. Avec Sébastien Betbeder, il laisse vibrer des cordes qu'on ne lui connaissait pas dans les films évoqués plus haut et il déploie du oup un charisme rare. Avec sa corpulence bonnarde, sa voix brumeuse et son regard perçant et candide, il est doté de l'étoffe qui habille les grandes pointures. Maud Wyler, lointaine parente de William Wyler '("Ben Hur") et déjà repérée en 2012 dans "Louise Wimmer", est une percutante Amélie. Il convientdonc de ne pas manquer ces cinq saisons. Tôt ou tard, on retrouvera Sébastien Betbeder.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2014
    Un film assez audacieux sur la forme, original, à la fois drôle et surtout émouvant, servi par une belle distribution.
    Gloria Swenson
    Gloria Swenson

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    Ce film est comme une baignade dans l'Atlantique un doux soir de septembre ; quand les vagues, hautes et nombreuses, nous décoiffent, nous amusent, nous mettent au défi de tenir debout.
    Une baignade dont on sort avec la sensation magique d'être plus en vie que jamais.
    reggie miller
    reggie miller

    160 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2014
    2 automnes 3 hivers a le mérite de proposer une forme qu'on voit assez peu au cinéma. L'auteur tente quelque chose et c'est déjà ça.

    Reste que le film finit par se laisser engloutir par ses blablas. L'auteur ne réussit pas à se dégager de son nombril et de ses références pour proposer une expérience plus riche. Au bout d'une heure le film tourne à vide et l'ennui s'installe.

    Le réal utilise le comédien ultra à la mode du cinéma parisien (Macaigne) mais l'enferme une nouvelle fois dans le même rôle du mec un peu paumé, un peu loser mais très touchant. Macaigne est un excellent acteur ! Mais visiblement, il fascine tellement les réalisateurs qui le font tourner, que cela finit par ressembler à un film de Vincent Macaigne (ex : la bataille de Solferino où il est laissé en roue libre).

    2 Automnes 3 Hivers parlent trop, oublie que le cinéma gagne en force quand le pouvoir de l'image prend le dessus sur le pouvoir des mots. Ceci dit il y a bien plus détestable comme film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2014
    On ne savait pas trop à quoi s'attendre en achetant 2 places pour voir 2 AUTOMNES, 3 HIVERS.
    Ne connaissant pas les autres films du réalisateur, c'est l'affiche rouge et attrayante qui a semblé
    nous dire, "Venez!".
    Grande liberté de ton apportée par le scénario qui est magnifiquement interprété par des comédien(ne)s
    qui jouent de façon spontanée et improvisée alors qu'un ami, retrouvée à la sortie, nous a expliqués
    qu'elle avait lu que tous les dialogues et monologues parsemants le fim étaient en fait très écrits.
    J'ai été spécialement touchée par ce film qui a ouvert les yeux sur ma vie dans une nuit d'hiver
    d'une salle de cinéma.
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