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Loïck G.
336 abonnés
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4,0
Publiée le 23 janvier 2014
C’est je crois ce que l’on appelle un cinéma d’auteur, une patte à nulle autre pareille et qui vous embarque de la première à la dernière image, sans trop vous poser de questions. D’apparence facile et légère, la réalisation nous porte vers ses copains qui légèrement désabusés , traînent leur mélancolie et leurs amours comme une seconde jeunesse. Des sujets le plus souvent graves (l’avortement, la dépression…) sont très vite abordés, mais la forme contredit le sérieux du propos. Le résultat est un condensé de lucidité et de bonheur mêlés. L’affiche est parfaite avec en tête de distribution Vincent Macaigne, que j’avais déjà beaucoup aimé dans « Un monde sans femmes ». Vraiment un film à ne pas manquer. Pour en savoir plus
Voilà un film dont on sort en totale apesanteur. Les acteurs sont excellents, le film est drôle dans sa première partie puis devient très émouvant. On est complètement transporté par ces histoires croisées. C'est une comédie décalée super originale. Ca fait vraiment du bien alors ne boudons pas notre plaisir, je retourne le voir dès qu'il sort au cinéma.
Une image vraiment horrible (ils ont fait ce film pour le cinéma, pas pour youtube ??) , des blagues potaches, des personnages qui se cantonnent à être décérébrés. Bref, un film indigeste et trop vide.
Armand ça pourrait être mon pote ! on a tous fait ce qu'il fait... L'’auteur du film Sébastien Betbeder réussi la mise en scène de la réalité d'une génération. Loin du « casse-tête chinois » à 17 M€ on y parle pourtant des mêmes choses, le bling bling coûte cher… 3 Automnes et 2 Hivers a couté 300 000 €, c’est un objet cinématographique artistique incomparable et je suis sûre que Klapisch l’aimerais… Le récit de ces histoires ordinaires est drôle, inventif et si agréable à entendre et à voir...On se laisse guider au fil des personnages … 3 Automnes et 2 Hivers n’est pas ambitieux, mais tellement séduisant !! Le jeune cinéma français a de l’avenir…
Entre poésie et réalisme on suit des personnages de trentenaires dans l'air du temps, c'est très moderne et d'une grande tendresse. Le scénario tourne en rond, et le côté "narration face caméra" quasi non-stop m'a vite lassée, je n'ai pas adhéré à ce style mais il faut avouer que c'est très original et hors des sentiers battus. Rien à reprocher à Vincent Macaigne, qui est excellent comme toujours.
Une chronique sentimentale très nouvelle vague au charme fou, la fois drôle, attachante et mélancolique, dans laquelle excelle Vincent Macaigne, dans un rôle taillé sur mesure. 3,75
le film commence à 16 minutes ? l'écriture cinématographique est soporifique surtout par les dialogues sans intérêt : des trentenaires ? l'impression d'un journal intime d'un adolescent sans imagination! un court métrage peut etre aurait été plus efficace. le parti pris de faire parler les acteurs face caméra lassant ....
Une belle petite surprise pour un film agréable à voir qui parle d'amour et d'amitié d'une façon original avec aussi énormément de références qui sont plus ou moins grand public. Le réalisateur nous dresse le portrait de plusieurs personnes tout ça sous forme de chapitre chacun nous montrant un instant de vie plus ou moins important. Dans ce film il y a un rapport à la caméra très important comme dans un documentaire que ça soit façon interview confessionnal ou même la voix-off et tout ça apporte beaucoup d'épaisseur au récit ça permet de voir certaines scènes d'un œil différent tout en apportant de l'émotion et même de l'humour avec une pointe d'ironie.
Le Festival de Cannes 2013 a permis de mettre en lumière une génération de nouveaux réalisateurs français qui, poussés le plus souvent par des budgets très serrés, se mettent à sortir du cinéma formaté exigé par les chaînes de télévision et inventent ou réinventent, en toute liberté, un cinéma imaginatif et pétillant. "La Bataille de Solférino" (sélection ACID) de Justine Triet, "La Fille du 14 juillet" (Quinzaine des Réalisateurs) d'Antonin Peretjatko et "2 Automnes 3 hivers" (Sélection ACID)de Sébastien Betbeder : 3 films qui se penchent sur la vie de trentenaires en ce début de 21ème siècle, 3 films avec Vincent Macaigne en tête d'affiche. Il paraît judicieux de rattacher "Tonnerre" de Guillaume Brac à ce trio : il n'était pas à Cannes, il ne sortira que dans un mois, mais il se place dans la même catégorie et Vincent Macaigne, une fois de plus, en est la tête d'affiche. En tout cas, c'est toujours avec un grand plaisir qu'on fait la connaissance d'un jeune réalisateur pas tout à fait débutant mais pas encore très connu et qui, avec un budget très limité, nous propose un film d'une grande inventivité et d'une grande fraîcheur, un film à la fois drôle et émouvant. On attendra avec impatience le prochain film de Sébastien Betbeder, en espérant que les moyens plus importants, dont il disposera à coup sûr, ne viendront pas contrarier cette inventivité et cette fraîcheur.
Un film charmant et très attachant où l'émotion pointe souvent le bout de son nez. Le tout est un peu maniéré,mais ça marche grâce à l'énergie et à la simplicité des acteurs : ceux-ci remportent vraiment le morceau. La mise en scène est un peu victime d'un procédé pas très intéressant mais le tout reste très frais et assez moderne.
Malgré son ton clairement bobo parisien, cette comédie commence plutôt bien. Essentiellement grâce au talent de l'excellent Vincent Macaigne. Malheureusement, le film part ensuite un peu dans tous les sens avec des hommages et des flashbacks à la Nouvelle Vague et au cinéma suisse des années 70. Malgré un certain montage à la "Bref!" pour faire jeune, l'ennui s'installe fermement et durablement. Et que dire de toutes ces scènes clairement idiotes et inutiles à l'instar de celle du coup de fusil sur un beau lapin blanc dans la neige? A trop vouloir pomper à gauche et à droite et à multiplier les scènes inutiles "pour faire original", le réalisateur se plante et rate son film. Si c'est ça le renouveau du cinéma français... eh bien on est tombé bien bas!
Un petit film, tant par son sujet un peu évanescent (en gros: le temps qui passe) que par son budget, mais qui a le mérite de poser la question très cinématographique du rapport entre le texte et l’image. Ici, c’est le texte qui domine largement et le projet a quelque chose de profondément littéraire, de très écrit. Ça crée parfois un effet d’à-plat, d’autant plus que le scénario est fait de saynètes pas toujours connectées entre elles et qu’on met du temps à sentir où il veut en venir. Mais finalement, il y entre suffisamment de petites choses très justes, de l’époque, de Paris, du quotidien, pour que le résultat prenne peu à peu du relief et même un certain charme. Ce charme, c’est aussi celui de Vincent Macaigne, dont le naturel assouplit un peu la raideur du film à dispositif.
Le film peut sembler être le parfait exemple de ce qui ne faut pas faire dans le cinéma, c'est à dire, faire des monologues pour commenter des scènes, où même expliquer des scènes au lieu de les montrer. En cela ce film est assez unique, même si parfois ça manque de talent, c'est assez novateur, et ça représente bien le cinéma indépendant. D’ailleurs, si il y a bien un acteur qui représente le cinéma un eu indé c'est bien Vincent Macaigne, qui livre surement ici une ce ces meilleures performances. Ce qui est super avec ce film, c'est que chaque acteur, même les seconds rôles propose son monologue, ça façon de voir les choses,Maud Wyler, est particulièrement chaleureuse. Le film est bien sur puissant grâce à ses dialogues, parfois on touche le sublime, ou au contraire le grotesque avec tout ses procédés qui ne font pas du tout film. Mais au final ça reste une bonne comédie assez dramatique, avec de l'amour et un certain côté désabusé, où tout les personnages vivent une sorte de crise de la trentaine. Alors où certains diront film de bobos ils n'auront pas forcément tord.
Pas forcément très original tant sur le fond que sur la forme, ce film peut toucher parfois, grâce à des brèches dans le scénario, moins maîtrisées et finalement plus authentiques. La dernière partie patine réellement (la rencontre avec la soeur, de retour pour Noël), puis s'enlise.
2 Automnes 3 Hivers est un long métrage qui sort indéniablement des sentiers battus. Un pari très réussit, certaines vannes m'on beaucoup amusé ( Koh-Lanta, Michel Delpech, L'armoire des Grands-Parents etc ... ), l'engagement des protagonistes y contribuent grandement. Le regard tendre de Sébastien Betbeder conduit vers la référence assumé, le clin d’œil à Funny People de Judd Apatow est judicieux.
Les défauts du film sont flagrants mais vite éclipsé par son facteur humoristique, le ton est cocasse pour autant l’histoire ne l'est nullement. La petite tambouille qui en découle fait merveille, " avec amour " comme le dit Arman. Le sérieux et la comédie font bon ménage, amène du bonheur là ou il n'y en a pas forcement. Je reviens pour le coup à la distribution qui se distingue. Vincent Macaigne est lunaire et obsédé, à son habitude. 2 Automnes et 3 hivers a été le second long-métrage dans lequel je voyais sa ganache halluciné après Tonnerre. J'ai depuis vu quelques films avec lui et chaque fois il me fait beaucoup rire. Son personnage est sympathique et touchant. Ces compères sont eux aussi dans le tempo, Pauline Etienne, Bastien Bouillon, Eriko Takeda ... Tous sont présents.
Ce petit film est bien déroutant je dois dire, personnellement j'y adhère, un bon petit moment.