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    Sarah préfère la course
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    2,8
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    23 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mai 2014
    Vu au MK2 Beaubourg. Un film remarquable signé par une très jeune réalisatrice québecoise, qui déjoue constamment les attentes du spectateur, lance des "pistes" pour mieux les laisser élégamment en suspens. Le traitement par exemple, de la sexualité de Sarah est très subtil... Sarah est peut-être lesbienne (la scène sous les douches ou la scène du rouge à lèvres peuvent nous le laisser penser...), peut-être malade... Mais cette supposée "maladie du coeur" semble être avant tout la métaphore d'un "lâcher-pris" rendu enfin possible : une jeune femme cadenassée, exilée de l'intérieur, quasi robotique (sa manière très rigide, très "technique" de courir peut en attester) apprend, le temps de quelques rencontres et d'un exil dans "la grande ville", à être "présente au monde", et c'est ce cheminement traité en creux qui est le plus beau dans ce film envoutant. Une scène, magnifique, cristallise cet enjeu : une scène déchirante de karaoké, où l'on voit Sarah tomber en sidération, en éblouissement devant l'une de ses amies. Une suprême "apparition" qui coincide avec la naissance d'un désir, un désir tellement fort, qu'elle en vient à défaillir. L'irruption d'un sentiment, l'irruption de la vie. La métaphore de l'arythmie pour évoquer les chamboulements émotifs de Sarah. Chloé Robichaud fuit constamment la facilité, ce qui compte tenu de son jeune âge (25 ans) est tout à son honneur. Elle ne tombe jamais dans la sentimentalité, l'expressivité de ses plans est obtenue avec une grande économie de moyens, il y très peu de mouvement de caméra. Sarah reste insaisissable jusqu'au bout, et c'est tant mieux... Au final, Sarah préfère la course est une oeuvre élégante et exigeante, aux antipodes de tous les films racoleurs et superficiels qui encombrent chaque semaine les écrans... Courrez-y !!!
    brunetol
    brunetol

    189 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2014
    Un cas d'école. "Sarah préfère la course" a tous les attributs du film français détestable. Parcours initiatique post-adolescent, découverte de l'amour et de la sexualité, le tout incarné par une jeune athlète immergée dans un milieu sportif provincial et qui rêve de monter à la capitale. Exactement le genre de truc que je me plais à déchiqueter systématiquement tellement ça pue le formatage "jeune cinéma subventionné" par ici. Sauf que là, ça se passe au Québec, la réalisatrice et les comédiens sont canadiens et (presque) tout est réussi, intrigant, subtil, passionnant. A quoi ça tient ? Précisément à ce sentiment d'un complet affranchissement du moindre formatage. A aucun moment on a le sentiment d'être devant un téléfilm labellisé Pôle Image Gaspésie. On n'est pas chez Katell Quillévéré (Un poison violent, Suzanne), ni chez Rebecca Zlotowski (Belle Epine, Grand Central), encore moins chez Celine Sciamma (l'atroce "Naissance des pieuvres"), malgré la proximité des thèmes abordés. Chloé Robichaud se démarque d'abord par son style, qui s'impose dès les premiers plans. Cadres, mouvements d'appareil, lumière : tout un univers visuel est posé instantanément, marque qu'une cinéaste d'envergure est née, dont les influences sont plutôt à rechercher du côté de Gus Van Sant que de Pialat. La bande-son est tout aussi soignée, on commence par entendre The Dead Texan, plus loin ce sera Alt-J, la demoiselle a du goût et sait sculpter ses ambiances en puisant aux meilleures sources, contrairement à nos gloires nationales qui tartinent le plus souvent leur BO de musak épouvantable ("Naissance des pieuvres", encore). Et puis il y a Sophie Desmarais, révélation du film, visage de petit animal farouche éclairé par les deux yeux exorbités qui plissent ses paupières, visage-paysage où se lisent toutes les nuances des états d'âmes de son personnage compliqué, à des années-lumières de nos boudeuses monolithiques Léa Seydoux ou Adèle Haenel. A quelques lignes de dialogues près (avec le personnage de la mère, ma seule réserve), l'écriture est parfaite, on se laisse entrainer dans les méandres imprévisibles de la vie de Sarah jusqu'à un final magistral. Foncez le voir quand il sortira en France début mai.
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 mai 2014
    Sarah, une jeune fille habitant la banlieue de Québec, 20 ans, décroche une place pour le club d'athlétisme universitaire de la prestigieuse université McGill, à Montréal. Grâce à Antoine, un voisin également étudiant, elle peut partir pour la capitale économique de la province - il lui propose en effet d'être sa colocataire. Mais le jeune homme, qui ambitionne plus de leurs relations, lui parle mariage (de convenance), ce qui permettra au couple d'obtenir une bourse. Sarah accepte, car cela lui évite d'avoir à chercher un travail (elle n'a guère de temps libre, entre études et entraînement). Chloé Robichaud, la réalisatrice de ce premier "long", est à peine plus âgée que son héroïne, quand elle le scénarise et met en scène - 24 ans (en 2012). Il a été projeté à Cannes l'année dernière, en sélection officielle, dans la section "Un certain Regard".
    La "course" pour Sarah (le demi-fond) est le début, le milieu et la fin de sa vie, à l'instant T où la caméra en saisit des instants. Des soucis de santé, la mise à l'écart de toute relation sentimentale spoiler: (c'est une lesbienne non assumée),
    l'éloignement géographique d'avec sa mère..... tout cela est secondaire : "Sarah préfère la course". L'adrénaline, plus encore que l'espoir d'une récompense, remplit son existence. Sarah est discrète, voire mutique. Au résultat, on voit très peu d'elle, on sait très peu d'elle... Le film tourne quasiment tout de suite à l'exercice de style pour sa cinéaste (on dirait un film de fin d'études, un travail académique - aux échos autobiographiques probables) : suggérer... (mais quoi au juste ?), et à l'ennui (poli) chez le spectateur - sortant ponctuellement de son apathie lors des (rares) dialogues, bien obligé de prêter l'oreille (le son est mauvais), pour décrypter le parler québécois (seuls les passages en anglais étant directement compréhensibles). Un unique moment de grâce, dans un océan de monotonie, pour monomanie : la chanson de Zoey, pendant le karaoké.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 mai 2014
    Sarah court. Et elle adore ça. Elle n’aime que ça, et ça ne lui pose aucun problème. Le film raconte en effet l’émancipation classique d’une jeune adulte (partir de chez ses parents, expérimenter la colocation, se façonner sa propre histoire sexuelle, …) au ressenti singulier : elle reste imperméable à tout. Tout, sauf la course. Le seul hic, c’est que ça pose problème aux autres. Ces autres qui attendent beaucoup d’elle, alors qu’elle, elle veut simplement courir. Plus qu’une histoire adolescente ou qu’un long-métrage à la gloire du sport, Sarah préfère la course fait partie de ces œuvres qui, sans la mépriser, dénoncent la dictature de la norme.

    Certes, le film est monomaniaque, jusque dans son titre. A trop vouloir illustrer son propos principal, Chloré Robichaud oublie de creuser les marges du scénario. La réalisation très épurée, à basse intensité, laisse échapper des moments d’ennui. Mais c’est illustré avec tant de sensibilité que c’en est bluffant.

    Les scènes de course sont admirablement filmées, comme des courbes d’oubli total, loin des clichés de la compétition hargneuse. La comparaison de ces moments de grâce avec le reste de la vie de Sarah, transpercée de désintérêt pour elle, et d’un malaise certain pour ses interlocuteurs, en devient évidente. Alors pourquoi vouloir faire autre chose quand on n’aime que la course ? Sur la mécanique du personnage central, implacable mais purgée de tout sentiment, L’étranger de Camus n’est pas bien loin.
    ffred
    ffred

    1 702 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 mai 2014
    Ce n'est pas que j'attendais quelque chose de ce film mais j'en sors très déçu. Sarah préfère la course est le premier film de Chloé Robichaud jeune cinéaste québécoise. On voit bien que tout cela est fait avec beaucoup de bonne volonté. Nous offrir un film discret, contemplatif voir...
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2013
    « Sarah préfère la course » se résume très bien à son beau titre. Il y est question évidemment du sport, de l’engagement qu’il représente. Le choix de la course plutôt qu’un autre discipline sert à filer une métaphore autour de la fuite en avant que représente la course. « Sarah préfère la course » a en effet pour sujet principal le passage à l’âge adulte, et les multiples choix qu’il engendre. La course est aussi l’occasion pour Chloé Robichaud de réaliser de belles compositions – c’est dans les quelques courses que l’on trouve les plus beaux plans du film.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 mai 2014
    Présenté dans la sélection "Un Certain Regard" à Cannes 2013, "Sarah préfère la course" est le premier long métrage de la québecoise Chloé Robichaud. Ce film nous fait le récit d'un épisode de la vie de Sarah, une jeune fille dont la course à pied est la passion n°1. Sarah qui quitte le cocon familial pour aller à Montréal, dans une Université qui a de très bons athlètes; Sarah, à qui son colocataire propose de faire un mariage blanc afin de bénéficier d'une bourse réservée aux couples mariés et qui permettrait à Sarah de ne pas avoir à s'épuiser dans des petits boulots en plus de ses cours et de ses entrainements ; Sarah et sa difficulté à exprimer ses sentiments ; Sarah et les troubles cardiaques que l'on détecte : simples extrasystoles ou plus grave ? Dans le rôle de Sarah, on retrouve Sophie Desmarais qui, de film en film ("Les amours imaginaires", "Curling", "Le démantèlement", ...), prend une importance de plus en plus grande dans le cinéma canadien francophone. Malgré sa présence, avouons le : même pour l'ancien pratiquant et passionné de course à pied que je suis, ce film, qu'on peut rapprocher de ceux de Céline Sciamma ("Naissance des pieuvres", "Tomboy"), s'avère assez faible et passablement ennuyeux. Et puis, voir dans un film le départ d'un 3000 mètres steeple dans des starting blocks, cela ne fait pas très sérieux !
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2014
    J'ai vu un film... qui m'a été chaudement recommandé par un ami à Montréal, et je dois dire que j'ai plutôt apprécié sa dimension intimiste... J'ai été touché par ce personnage de Sarah qui préfère vraiment la course à toute autre chose... Et qui a bien du mal à s'intéresser à elle-même... Je dois avouer avoir eu qq difficulté à tout comprendre des dialogues... Parfois l'accent canadien me fait défaut. J'ai été séduit par l'actrice Sophie Desmarais qui réussit à nous mettre en distance par rapport à son personnage. Parmi les qq critiques que je peux faire, c'est la qualité moyenne de l'image... et une bande-son qui aurait pu être un peu plus travaillée en lien avec l'histoire elle-même. Au-delà de ça, j'aime de plus en plus le cinéma canadien...
    missfanfan
    missfanfan

    89 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mai 2014
    J'avais vu le film qui faisait la fermeture du cinéma Québécois à Paris ( dont je suis une grande fan ) , mais hélas pour moi je n'ai pas accroché du tout à aucun moment je n'ai réussi à rentrer dans le film même Sophie Desmarais jeune actrice très prometteuse ne m'émeut pas du tout bref une déception pour moi avec ce film soporifique et ennuyeux
    Marie-Noëlle L.
    Marie-Noëlle L.

    12 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2013
    Vu au FiFF de Namur. Difficile de parler de ce film sans dire à quoi Sarah préfère la course... mais c'est un bon film sur les choix que doit poser une jeune fille face à son avenir personnel et professionnel. Portraits croisés de très jeunes femmes dans le milieu sportif québécois. Filmé de façon déterminée, comme l'est Sarah.
    tilhacgregory
    tilhacgregory

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2014
    Un film attachant, magnifiquement mis en scène, avec une très belle actrice. Que demander de plus ? Sans aucun doute l'un des plus beaux films sortis en salles ces derniers mois.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2014
    Chloé Robichaud a un an de moins de Xavier Dolan (26). Et elle n'en est qu'à son premier long-métrage quand son compatriote vient de boucler son quatrième. Des points communs, outre leur précocité et leur nationalité ? Non, pas vraiment, leur cinéma est plutôt aux antipodes l'un de l'autre. Au moins sur la forme. Le titre du film de Chloé Robichaud est clair : Sarah préfère la course. Mais à quoi d'autre ? A la vie ? Aux sentiments ? Pas si simple et la réalisatrice ne nous facilite pas la tâche en adoptant un style minimaliste, d'une pudeur extrême, lourd en non-dits, dans des silences pesants. Le film doit beaucoup au regard d'animal apeuré de Sophie Desmarais (Les amours imaginaires, Curling, Le démantèlement). Pas entièrement suffisant pour rendre le film passionnant jusqu'au bout de la course mais néanmoins intrigant comme un mystère qui ne se dénoue pas et laisse place à l'imaginaire.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2014
    Ce film a beaucoup de qualité, mais le scenario nous rappelle le titre du film, toutes les cinq minutes. De plus ce film est à réserver à la gente féminine, tellement le personnage de Sarah fait echo à une adolescence "période mal dans sa peau" uniquement côté féminin. Sarah est insupportable et rend le film assez ennuyeux. Je n'aime pas le jeu de Sophie Desmarais, que je trouve mal dirigée ici, à l'opposé de J.S. Courchesne et Geneviève Bolvin, nettement plus convaincant. Je pense que malgré toute la préparation du film, Chloë Robichon s'est trop impliquée dans ce film autobiographique et a manqué de recul. C'est un beau portrait de femme, mais un portrait ennuyeux. Je me suis déplacé voir le film à cause de sa sélection à Cannes, bien d'autres films auraient mérité sa place.
    BeatJunky
    BeatJunky

    150 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 mai 2014
    Chiant.... c'était chiant, je me suis ennuyé du début à la fin! pas de rythme, un scénario pas aboutit et une interprétation plus que moyenne m'ont donné envie de dormir. Il y a avait pourtant matière à faire un film profond tellement le sujet était vaste, difficile à traiter aussi c'est sûr mais l'impression générale de ce film est de n'avoir jamais réussi à rentrer dans le sujet.... Rien n'est développé clairement: addiction au Sport et ses raisons, la psychologie justement, la sexualité etc....
    Un beau loupé.
    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2014
    pas super emballant, le tout étant quand même un brin ennuyeux et habillé d'une image bien laide, mais très bien interprété et finalement un beau portrait d'une jeune québécoise mue par la passion de la course. le thème de l'homosexualité est très timidement abordé, on se demande bien pourquoi, mais la mise en parallèle de ses problèmes cardiaques avec ses problèmes de coeur est bien trouvé. l'amour, ou plutôt l'attirance qu'elle éprouve pour une autre jeune fille fait dérailler son coeur, c'est mimi.
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