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    Bande de filles
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    284 critiques spectateurs

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    Miltiade
    Miltiade

    41 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2014
    L’adolescence, l’environnement morne des cités, le choix d’une identité : le cinéma de Sciamma a déjà trouvé des thèmes de travail. La mise en scène de Céline Sciamma est toujours aussi distinguée et réfléchie : une volonté de réalisme et d’immersion qui n’est pas portée par des plans prise caméra à l’épaule mais par des plans fixes, composés, électrisés par la superbe musique de Para One.
    Mais la vision de « Bande de filles » provoque un léger malaise. Quelque chose cloche dans ce film, qui sonne parfois faux. Il y a un problème de distance entre Céline Sciamma et l’objet de sa mise en scène. Une ambigüité dans la démarche de l’auteur qui n’est pas dépassée par la puissance de son sujet : la faute peut-être à cette histoire volontairement classique, dont la construction trop étudiée fait parfois voler en éclats l’impression de réalisme pourtant recherchée.
    Marie L
    Marie L

    12 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2014
    J'ai adoré le début mais le film s'essouffle, on ne comprend plus le message...
    Julien D
    Julien D

    1 220 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2014
    Après Naissance des pieuvres et Tomboy, l’exploration du passage de l’état de fille à celui de femme entrepris par Céline Sciamma trouve un nouveau terrain d’observation : Les files de banlieues, et en particulier celles issues de l’immigration africaine. Un terrain si peu traité par le cinéma français que, pour interpréter ses jeunes héroïnes noires, la réalisatrice a dû faire appel à des actrices non-professionnelles. Le résultat en a été si fructueux que Bandes de filles sera surtout retenu comme ayant révélé quelques jeunes comédiennes prometteuses, dont la succulente Karidja Touré. Le récit de son intégration à un groupe de filles, lui servant de ressort à son émancipation vis-à-vis aussi de son frère brutal, d’un système scolaire réducteur, mais surtout de l’influence étouffante des garçons et leur machisme agressif, s’inscrit dans une volonté de réalisme social captivant. LA façon qu’ont ses filles de s’enfermer dans des stéréotypes pour tenter d’échapper à ceux imposé par le mode de vie phallocrate du monde extérieur est tout simplement une réflexion sociologique passionnante. Grâce à l’énergie qui est dégagé par l’éclat de sa mise en scène et la vitalité de ses interprètes, cette histoire d’affranchissement par le biais de la solidarité et de l’amitié, est un grand moment de cinéma, assimilable à une version féminine d’un croisement entre Kechiche et Spike Lee. Mais, au bout d’une heure, la jeune Vic en a fini de son apprentissage de la liberté, s’est montré être une des figures fortes de la cité et a même découvert les joies de la sexualité. Dès lors, le scénario semble n’avoir plus grand-chose à raconter pour combler les 45 dernières minutes. Se met alors en place toute une histoire qui ira jusqu’à contrecarrer ce qui a précédé puisque l’héroïne va s’éloigner de ses copines pour devenir amie avec un caïd du quartier. Sans doute la réalisateur a-t-elle voulu nous démontrer qu’à trop vouloir s’émanciper on finit par se couper de tout ce qui nous est cher, mais ce pan de l’histoire aurait pu mériter un autre film car le ton lourd et l’accumulation de clichés plombent complétement les bons souvenirs de joie de vivre et d’originalité qu’avaient laissés la première moitié du film.
    bsalvert
    bsalvert

    424 abonnés 3 604 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2017
    un film coup de poing qui suit une fille de banlieue dans ses choix, ses doutes. Autant le film est poignant de sincérité, autant il le doit aux actrices efficaces aux expressions impressionnantes.
    PLV : un film cash
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2014
    Attention, choc émotionnel de grande beauté droit devant. Sciamma filme avec une tendresse assumée son quatuor féminin, leur faisant atteindre la sublimité sentimentale. On perd le rythme malheureusement ponctuellement : la dernière partie étant sans rapport avec la clé de voûte de ce long-métrage intimiste, qui garde sa part de sensibilité et de sauvagerie pour effleurer l'âme du spectateur... Et ça marche : celui-ci est avec elles, il rigole et s'émeut en même temps, s'inquiète pour ce groupe d'apparence détestable mais Ô combien touchant, lorsque l'on s'approche un peu plus près pour observer son milieu. Sciamma offre la vie, avec ses petits riens ordinaires et ses premières fois à couper le souffle. Elle a en plus de ça l'intelligence de ne pas négliger les joies et les douleurs personnelles de ses interprètes... On peut la remercier pour ça...
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    193 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2014
    Un film français qui sort un peu des sentiers battus et qui apporte un bouffée d'air frais, ça fait du bien. Le portrait de cette jeune fille est captivant. Nous découvrons avec elle les bandes de filles qui, comme le garçons, essaient de se faire respecter de tous dans leur quartier. Elles peuvent aussi bien se pomponner que voler ou se battre. Et elles restent toujours soudées. Le film est majoritairement bien réalisé. Il y a quelques scènes maladroites malheureusement. Les images sont belles. Le casting, à 90 % féminin, est à moitié bien trouvé. Seule Karidja Touré est incroyable. En plus d'être d'une beauté digne des tops modèles, elle joue à merveille. Une véritable découverte qu'on retrouvera souvent, espérons.
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2014
    Après Naissance d'une pieuvre et Tomboy, Bande de filles est un nouveau portrait d'adolescente(s) de Céline Sciamma. Contexte différent : la banlieue. Comment dépasser les clichés ? Le langage, les attitudes, les garçons, le grand frère, la mère qui trime, le père absent ... La réalisatrice surligne parfois avec sa bande son, tente de magnifier un parcours somme toute banal et presque documentaire. Trop de style et d'esthétisation sans doute dans la mise en scène mais une vraie grâce parfois, dans l'originalité des prises de vue. Une élégance rare pour fouiller les vraies personnalités et un élan vital pour forcer les verrous et les tabous. Au risque de sublimer les vies de cette Bande de filles et d'en oublier le réalisme. On est partagé entre deux impressions mais l'énergie de l'ensemble emporte le morceau.
    Jorik V
    Jorik V

    1 284 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2014
    La scène pré-générique donne le la : ce film dit de banlieue ne sera pas comme les autres. Attention ce terme - sous-entendu avec des jeunes de cités et se déroulant dans une cité – n’est absolument pas péjoratif ou communautariste mais définit un sous-genre désormais codifié du cinéma français. Cette scène donne à voir un match de rugby sous une musique pop filmé d’une manière peu commune qui laisse à penser que nous sommes dans un teen-movie américain. Et tout le film, la forme est en totale inadéquation avec ce que l’on a l’habitude de voir pour ce type de long-métrage. Et ce n’est pas plus mal, en effet, pourquoi on devrait toujours filmer les cités caméra au poing ou sous une forme naturaliste ? Les images sont travaillées et la bande-son est immersive et planante à tel point que l’on croirait que le réalisateur de « Drive » a planté sa caméra dans une banlieue parisienne. C’est beau, c’est étonnant et ça change. Ce portrait d’une jeune banlieusarde davantage qu’un portrait de groupe pointe du doigt le déterminisme social auquel elle doit faire face et les choix qui en découlent. Un déterminisme de genre s’ajoute à cela quand on voit le comportement que les filles doivent adopter face aux garçons. Les actrices et leurs personnages sont tantôt fortement agaçantes et tête-à-claques, tantôt attachantes, mais dans tous les cas leur complicité crève l’écran. Dommage que la toute dernière partie soit totalement dispensable et emmène le film vers un sujet qu’il n’avait pas besoin de traiter en l’allongeant pour rien. Hormis cela, une jolie surprise.
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2014
    Si la fin verse hélas dans le cliché, ce film est miraculeux. Tourné au plus près des corps et des visages, le film est un hymne à la féminité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 octobre 2014
    Un bon film...à l'énergie communicative...une réalisatrice à suivre...des actrices épatantes...enfin un film qui ne traite pas des bobos parisiens...
    Requiemovies
    Requiemovies

    212 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    «La Naissance des Pieuvres» l’avait fait connaître, «Tomboy» l’avait mis sur l’avant-scène. Il y a peu de risque à parier que «Bande de Filles» soit le film qui consacre publiquement Céline Sciamma.
    Après l’accueil très chaleureux fait à Cannes l’année dernière, la curiosité et l’attente étaient au rendez-vous. Si sur le fond, la trame est relativement juste, c’est versant mise en scène que la réalisatrice semble avoir passé un cap.
    Le sujet, délicat, mais emprunt aux stéréotypes, était un peu risqué, sinon casse gueule, et la réalisatrice malgré tout son savoir-faire n’échappe pas à certains raccourcis. La vie dans les cités, même si reflet d’une réalité, n’est pas forcément définie par un catalogue de fantasmes germanopratins, c’est-à-dire dépeint de violence physique nécessaire entre groupes de filles, squat obligatoire du parvis de la Défense... C’est sur cet aspect que le filme interroge. Sous sa couverture d’une fiction réalité, la réalisatrice s’est cantonnée à ne présenter que les clichés qui composent la vie quotidienne de « sa » bande de filles. La manière est radieuse, superbe mise en scène, mais le fond est plus discutable.
    (...)On sent cependant tout l’affecte que Céline Sciamma porte à son personnage principal, dont Karidja Touré livre une interprétation magnétique. (...)
    Mais la force de «Bande de filles» se trouve ailleurs, dans la mise en scène, dans l’intégralité de ses cadres et du montage, comme l’importance d’une photo toujours parfaite qu’entoure une bande son (de Para One) envoutante.
    «Bande de filles» n’est pas forcément le chef d’œuvre annoncé mais reste un film d’une force brute dans sa première moitié, qui s’étire un peu dans une seconde partie. On retient tout de même sa force viscérale, son côté abrupte et vertigineux, d’un regard porté non pas sur une bande mais sur une fille de notre époque. En témoigne un dernier plan, probablement le plus fort du film, qui dans un silence mesuré et une lenteur de mouvement, résume le off invisible après le générique fin.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2014
    Nouveau film de Céline Sciamma, Bande de filles fait partie de ce que l'on pourrait, aujourd'hui, appeler le sous-genre des films sur la banlieue. Encensé par la critique, Bande de filles a le mérite de traiter, sans chichis, de la vie de ces jeunes femmes enfermées dans un microcosme duquel il semble impossible de sortir. Petit problème, si les intentions sont louable, le film n'évite pas certains clichés sur la banlieue surtout dans une dernière partie qui ne laisse que peu d'échappatoire à son héroïne. Pessimiste conclusion pour un film inégal mais parcouru d'instant de grâce. Sciamma réussit parfaitement toutes ses scènes de groupes et révèlent, par la même occasion, de très bonnes comédiennes. La bande son électro permet au film quelques jolies envolées lyriques qui tranche avec le côté un peu austère de la représentation sociale. Bande de filles est un joli film esthétiquement soigné, bien interprété, parfois émouvant et par moment même assez drôle mais il manque de recul par rapport à son sujet qui aurait mérité un traitement plus approfondi. Pas mal mais surévalué, sur des problématiques similaires (construction identitaire, représentation de la banlieue), aussi bien se replonger dans l'œuvre de Kechiche.
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2014
    Je l'attendais beaucoup ce film, après La Naissance des pieuvres et Tomboy qui étaient vraiment de très bons films. Une scène "d'après intro" particulièrement réussie (avec le long travelling suivant une large groupe de filles, se séparant peu à peu pour rentrer chez eux), Une Karidja Touré fantastique dans son rôle de Victoire, elle porte le film (ses copines de la bande sont excellentes aussi) dans ce rôle de jeune fille en recherche de liberté, qui se retrouve dans un groupe de fille qui font ce "qu'elles veulent quand elles veulent. L'idée était bonne, la B.O de para one pas trop mal, la réalisation suit, malheureusement le scénario se perd en cours de route et les 30 dernières minutes du film sont de trop. Un peu déçu.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2015
    Marieme a 16 ans, elle vit dans une cité de la banlieue parisienne. En échec scolaire, elle refuse de suivre la voie qui lui est fixée passant par un CAP. Elle rejoint une bande de filles frondeuses et affirmées, quitte l’école et décide progressivement de s’affranchir de la société machiste dans laquelle elle évolue. Refus de la vie de sa mère, des filles soumises de la cité ; elle va explorer différentes pistes pour s’inventer une vie plus libre.
    Céline Sciamma, sur ce troisième film, continue d’explorer la quête d’identité adolescente à travers une fille noire de quartier. Pas de blabla avec Sciamma, juste une succession d’instants bien sentis afin d’immerger le spectateur dans un quotidien. Elle découpe son film en trois parties très distinctes et bien identifiables grâce à un long plan noir. Son émancipation, elle va la chercher au travers de sa famille, de la bande de fille puis seule dans la rue aux prises avec les gangs. Elle se heurte à chaque fois à sa condition de fille condamnée par la communauté et la morale à être soit bobonne, soit une salope… Pas d’échappatoire. La seconde scène du film montre très bien la pression de la cité sur les filles. Dans cette scène intelligemment réalisée, on voie un groupe de fille revenant d’une séance de sport en groupe. La bande est joyeuse et nombreuse ; plus on avance au cœur de la cité plus la bande s’amenuise, chacune se rendant dans son immeuble ; les filles moins nombreuses se font de plus en plus silencieuses et vulnérables. Cette seule scène permet de bien ressentir la guerre des sexes, le poids de la communauté et la guerilla territoriale. C’est là tout le talent de Sciamma, rendre un contexte complexe très lisible sans pourtant le rendre simpliste. Un cinéma intelligent filmé au plus près des comédiens. Des ados, ailleurs, se retrouveraient chez l’une d’entre elle pour faire la fête ; là, elles doivent louer une chambre d’hôtel pour se défouler sans complexe. Eloquent.
    Et puis le film est porté par un quatuor de filles époustouflantes. Dans la bande annonce très ressemblante au cinéma de Sciamma (rien n’est dit ni dévoilé sur l’intrigue), elles font passer par les regards et les attitudes des émotions énormes. Un seul regret, le cinéma souvent très distancé de Sciamma ne rend pas ce que la bande annonce promettait.
    Un beau film sur la banlieue sans pathos… clos par un jolie plan final plein d’espoir mais pas happy end… La distance chère à Sciamma est aussi ici
    Loïck G.
    Loïck G.

    344 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2014
    La réalisatrice prend un plaisir évident à accompagner son héroïne dans un préambule qui n’en finit pas. Comme si le dilemme sur le choix de sa vie, lui interdisait toute autre forme de narration. Une fois le déclic assuré, « Bande de filles » prend enfin une dimension cinématographique raisonnable, où le portrait de la jeune Marieme est magnifiquement porté par Karidja Touré, très très bien. Son histoire prend alors la juste mesure d’un environnement social habituellement « marqué » quand on parle de la banlieue. Ici la caméra s’en détache assez facilement pour mieux retenir la personnalité d’une jeune femme en quête d’espérance.
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