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Dik ap Prale
215 abonnés
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3,0
Publiée le 28 juillet 2017
Secte ou simple endoctrinement par soif d'evengelisme, d'un homme tiraillé et affaibli dans un monde qui avance pourtant et se reconstruire sans lui. On comprend dès le premier plan l'attrait qu'a cette figure paternelle qui fauche à tout va la vie autour de lui pour améliorer son confort. Puis on lève le voil sa vulnérabilité face à la remise en doute de son pouvoir sur le monde. Enfin le soulèvement des siens qui est sans aucun doute le point noir de se développement, peu convaincant. Qui lève le doute sur la maturité de l'histoire en elle-même. Des acteurs convaincant sans une direction très affirmé mais de bons instants entre Karaoké et règlements de comptes.
Une idée intéressante et une ambiance originale mais ça manque sans doute de matière pour un long métrage. Il y a des passages creux et on comprend assez vite comment cela va se terminer.
C'est dans un décor d'immeubles au milieu de terrains en friche que Ariel Kleiman nous présente son drame. Cet environnement assez triste est outre privé d'identité, on ne sait pas où on est ni quand on est. Bref on ignore le pays dans lequel on est, nous sommes en fait dans la même ignorance que la petite famille sur laquelle règne Grégory. Gourou/patriarche/père/mentor/presque dieu vivant pour ces jeunes enfants, il règne en maître absolu sur cette étrange communauté de femmes et d'enfants. Dans cette communauté utopique, il éduque ses enfants dans le rejet d'un monde décrit comme dangereux. Tout y est pour le mieux jusqu'à ce qu'Alexandre, l'aîné de cette fratrie, qui jusque-là idolâtrait ce père tout-puissant, à 11 ans à l'aube de la puberté, ne commence à remette en question la parole de ce père hiératique. Drame sur la transmission des valeurs dans la famille, ce film regarde un enfant commençant à remette en question la parole paternelle. Il questionne aussi ces parents qui veulent se couper d'un monde qu'ils jugent néfaste et qui parfois en viennent à mener des vies dans des dogmatismes potentiellement dangereux voir un peu sectaires. Vincent Cassel est impressionnant à la fois père aimant et gourou à la face sombre qui éduque ses enfants de manière quasi militaire. Le jeune acteur qui incarne Alexandre est lui aussi très convaincant et très juste dans le rôle de ce jeune garçon dont le regard azur commence à regarder de façon plus objective son univers, son père et les actes qu'il exige de lui. Ce long-métrage est néanmoins un peu lent et parfois connaît quelques longueurs qui pourraient décourager certains spectateurs, cependant cette relative lenteur et la rareté des péripéties permettent de construire une ambiance et de mettre en place la lente ouverture des yeux de ce jeune garçon sur les défauts de son père et de sa famille. Un drame intéressant qui mérite vraiment un coup d'œil.
La relation ambiguë entre Grégory et Alexandre (remarquablement interprétés) aurait pu donner lieu à un film passionnant si Ariel Kleiman la faisait évoluer plus tôt. Il semble plus s'intéresser au cadre de son récit, qu'il prend une éternité à décrire, qu'à ses personnages. La révolte du garçon arrive bien tard et le réalisateur n'en aborde jamais les conséquences.
Ariel Kleiman réalise un premier film intéressant dans l’ensemble avec un sujet original. Visuellement, la mise en scène a du charme mais par contre le rythme est un peu trop lent. Au début, on s’habitue mais ensuite ça ne s’élève pas d’un cran et je trouve ça dommage car il y avait largement les ouvertures. Il y a toute fois des scènes qui ont de l’impact comme celle du premier karaoké où j’ai été complétement absorbé par les acteurs et la façon dont ils sont filmés. On voit que parfois la lenteur est justifiée mais le réalisateur s’entête à rester sur le même filon et cela donne des moments un peu brouillons.
Vincent Cassel déploie tout son savoir faire, son charisme et sa justesse conviennent comme il faut à son personnage.
La révélation du film est un tout jeune acteur français qui vit en Australie en la personne de Jérémy Chabriel. C’est son tout premier rôle au cinéma et pourtant il dévoile un potentiel et une assurance certaine. Il dégage pas mal d’intensité dans son regard et ça, le réalisateur a bien sur le capter. Un petit qui commence bien sa carrière et il est à suivre de près.
La critique complète et détaillée est disponible sur le blog
Pas mal Vincent Cassel joue très bien, la mise en scène est très réussie tout comme la BO et le scénario est très intéressant (notamment la psychologie des enfants qui est très crédible), on est facilement happé par cet univers à la fois apaisant et malsain.
L'histoire d'une sorte de Gourou qui vit reclus avec sa communauté et qui entraîne les enfants à faire certaines choses, mais parmi eux, un enfant s’émancipe peu à peu de la communauté. Sur le papier, ça avait l'air intéressant, mais je ne suis jamais rentré dans ce film qui est difficile à cerner. On se pose beaucoup de questions sur ce qu'on voit, mais il n'y a pas de réponse. L'ambiance est pas mal, il y a quelque chose de fascinant qui empêche, pour moi, le film de sombrer, mais malgré tout, j'ai trouvé ça trop lent, ça manque de rythme, de tension, d'enjeu, de beaucoup de choses finalement ce qui fait que je me suis vraiment ennuyé même si les acteurs sont convaincants.
Très bon premier film superbement mis en scène du début à la fin. Grâce à celle-ci, l' ambiance de ce "bunker" dirigé par un seul homme est vraiment bien retranscrite soit une espèce de bulle protectrice à l'abri des dangers de l'extérieur. Les occupants: des femmes blessées moralement "récupérées" à la maternité avec leur enfant par exemple, s'y sentent en sécurité sous son aile. Toutes sont sous son emprise ainsi que leurs enfants qui se voient confier des "missions" pour que lui récupère de quoi faire vivre la communauté. Ces femmes maltraités par la vie s'y sentent donc bien et fonnt confiance d'où une première impression de Bien-être au sein de l'abri. On sent malgré tout que quelque chose ne tourne pas rond que ce "gourou" cache des choses et c'est justement ce que va découvrir son plus fidèle disciple. La confrontation de ces deux personnages est impeccablement mise en scène et superbement interprétée par un Cassel des plus troublants et charismatique mais surtout grâce au jeune Jérémy Chabriel avec son regard hypnotisant! J'ai été captivé par cette confrontation qui nous montre ce gourou qui doit faire face pour la première fois à une opposition... Captivant ! Bravo à Ariel Kleiman pour cette première réalisation.
C'est une ambiance malsaine dans laquelle se passe le film ; je n'ai pas compris pourquoi V. Cassel entraînait les enfants à tuer ni surtout quel était son but.
Un premier film australien, ce Partisan, qui en dit trop peu pour déterminer s'il a beaucoup à exprimer. En d'autres termes, le mystère qui entoure les us et coutumes de cette communauté (secte ?) repliée sur elle-même et auto-suffisante est bien trop épais pour que l'on devine les intentions réelles d'Ariel Kleiman, qui a déjà quelques courts-métrages à son actif et semble vouloir marcher sur les brisées d'un certain Peter Weir qui dans les années 70 a débuté avec d'excellents petits films fantastiques non dénués de poésie. Partisan ne se hisse pas à un tel niveau, malgré une réalisation plus qu'honnête, parce qu'il laisse trop de place à une opacité narrative volontaire. Vincent Cassel, pas trop agité, tient bien son rang mais la véritable révélation est un gamin étonnant, Jeremy Chabriel, aux yeux bleus métalliques hypnotiques. Partisan possède une ambition louable dans une thématique qui rappelle certaines oeuvres du grec Lanthimos et du néerlandais van Warmerdam. L'humour en moins et c'est peut-être l'ingrédient qui aurait pu faire davantage adhérer à un univers malgré tout fascinant.
La bande annonce envoûtante et pesante donne vraiment envie d'aller voir Partisan et la tension est présente dés les premières minutes du film. Pourtant je sors vraiment déçue de cette projection parce qu'à part cette tension envoûtante et pesante, il ne ce passe rien et on ne comprend rien. On comprend, bien sur que Gregory est le gourou d'une secte dans laquelle il s'est entouré de femmes et d'enfants qui doivent faire tout ce qu'il décide, mais à part ça ?! Quel est le but de ce film ? Qu'elle est l'histoire de Gregory ? Pourquoi est-il gourou et à quelles fins? Où ce situe cette histoire ? A quelle époque ? Pourquoi les enfants doivent-ils aller tuer des gens ? Pourquoi de cette manière ? Et qui sont ces gens qu'ils doivent aller tuer ? On ne sait rien ! Ni pourquoi ni comment ce type est arrivé aux commandes de sa tribu. Son premier enfant dont il s'est approprié la paternité, comme de tous les autres, fête ses 12 ans et commence à se poser des questions quant à la véritable identité de celui qu'il pense être son père. On s'attend alors à ce que la véritable histoire commence, mais non ! RIEN de RIEN ! On se sera jamais pourquoi Gregory a construit cette secte ni ce que va devenir cet enfant ! Bref, à part cet univers oppressant, il ne ressort absolument rien de ce film et c'est bien dommage car le sujet était vraiment intéressant. Mais remplir une bouteille avec du vide n'apporte rien à la bouteille. C'est exactement la même chose avec ce film, remplir la pellicule avec du vide, n'apporte rien au spectateur qui sort de cette salle avec tout de même un sacré goût amer dans la bouche, même s'il n'a rien bu de tout le film !
Supris, déçu, puis finalement conquis, je ne saurais finalement si j'ai aimé ou détesté ce film, j'ai apprécié le parti pris du flou géographique et historique (cela pourrait se passer un peu n'importe ou à n'importe quelle époque ), la force ( voire violence) de certaines scènes, la simplicité du décor et de l'intrigue ( on ne se perd pas dans les dialogues, on accepte finalement de laisser l'histoire se dérouler doucement), j'ai moins aimé certaines longueurs du film, détesté quelques maladresses pataudes et le ton parfois ronflant de la mise en scène servie ou desservie par le jeu de Vincent Cassel, ce est parfois plus du cinéma mais du théâtre ..? C'est finalement un film qui ne laisse pas indifférent et qui a le mérite de proposer un cinéma moins convenu ..
Partisan aborde de manière assez originale le thème de l'émancipation adolescente, avec ce personnage d'Alexander, chouchou du gourou Cassel qui va commencer, à l'aube de ses 12 ans, à penser par lui-même et remettre en cause l'autorité "paternelle" qu'il soupçonne d'être basée sur le mensonge. Malheureusement, le film ne fait que survoler les pistes les plus intéressantes (...) avec une réalisation faussement rigoureuse, qui tient plus de la pose que du véritable geste cinématographique.
Un film créatif, choc, enivrant, avec un duo d'acteurs excellent. La musique "The Hardest Thing To Do" signée apparement Joseph Mount (Metronomy) et Robyn (sous le pseudo Tony Primo And Nixxie) est magique, mais introuvable en légal.